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Julia Branché from Bucharest // SOS AMITIÉ WORLDWIDE

Extrait de l’émission SUICIDEFM #4

Julia Branché nous raconte son année 2020 confinée à Bucharest en Roumanie.

Julia Branché
Interview part 1
Interview part 2
Julia Branché

SOS AMITIÉ: NOTRE TOUR DU MONDE DE LA PANDÉMIE

SUICIDEFM #4


Transcription automatique par transcriptive.com

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Et nous sommes en ligne avec Bucarest, Kamille Airlines avec Julia, qui a fait son premier confinement à Bucarest. Elle s’appelle la Gilliard branchée.

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Julia, tu nous entends. Elle s’appelle vraiment Julie a branché. Oui, incroyable, Julia, là.

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Julia Wesolowski.

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Alors, on a fait des nouveaux branchements d’un nouveau studio et bien sûr, on a peur, on a pas trop testé les cables, ce qui s’est passé, mais a priori, tu nous entends Julia et est censé nous entendre à la perfection. Mais ce n’est peut être pas le cas, finalement. C’est aussi ça le danger du direct.

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Nous, on dit elle débranche, débranche le téléphone pour essayer de nous entendre. Désolé. A vous écouter. 11H15 Sur Tout va bien se passer comme avenir de l’éditorial. Débranche la prise et voici, elle nous entend de l’éditorial. Le mieux, c’est d’enlever la coque pour que la prise fonctionne bien. Camille à venir dans cette émission? Un édito de ma part qui vous explique comment le fait d’avoir arrêté mon smartphone et donc repasser en mode GSM m’a permis d’aller beaucoup mieux. Et aussi un sonore que j’avais diffusé lors d’une émission pendant le confinement qui s’appelle Le monologue du virus. Un texte écrit très intéressant à écouter. Suicide FM Nous sommes en direct avec Bucarest. Salut Julien!

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Oui, bonjour. Bonjour mon quand on a su, ou alors on est en direct avec Julia Brancher, qui est une amie à moi quand s’est rencontrés à Sciences Po et elle a fait son premier confinement à Bucarest, en Roumanie. Et donc, t’es rentré en France depuis décembre. C’est bien ça?

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Depuis le 24 décembre, je suis rentré et j’ai fait un an en Roumanie, à peu près un an en Roumanie et donc à Féta pandémie en partie en grande partie en Roumanie.

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Et donc, comment ça s’est passé? Comment était ta santé mentale et comment vas tu? Aujourd’hui?

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Bah, ça s’est passé que je suis arrivé en Roumanie début janvier. J’arrivais depuis l’Espagne où je travaillais avant et j’étais à Malaga. C’est un nouveau travail à moi. J’étais en Espagne, à Malaga et j’ai trouvé un nouveau boulot à Bucarest. Et du coup, j’y suis allé début janvier avec pleine, pleine de pleine d’espoir et très heureuse de découvrir un nouveau pays. Et tous les espoirs se sont vite évanouis puisqu’on a été confiné à peu près en même temps que la France le 15 mars.

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Il me semble plus ou moins de la même manière. Vous devez avoir des attestations pour sortir, etc.

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OK, tout était du télétravail.

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Et puis j’ai été en télétravail. Évidemment, c’était la première fois depuis de nombreuses années que j’avais décidé de prendre un studio. En fait, j’étais plus en coloc depuis, puis j’étais. J’avais des colocs depuis le début de mes études et là, j’étais pour la première fois seul dans un appart. Et finalement, j’étais très seul. Je m’étonne.

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C’est vraiment très étrange parce que je me suis retrouvé seul du coup, et dans un petit espace. Et c’était très étrange parce que j’avais beaucoup moins de travail puisque je travaille. Je travaillais à l’Institut français et principalement travaillé sur de l’événementiel, donc évidemment, pas vraiment d’évènements. Il y avait plus grand chose à faire et du coup, je me suis retrouvé à devoir travailler un petit peu. On va dire quatre heures par jour. Mais des fois, plus. Ce n’était pas énorme. Du coup, je devais m’occuper. Je faisais énormément de choses, j’ai fait de la cuisine, j’avais fait ça de ma vie. J’ai pris des cours de romans ou de cinéma.

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J’ai dire l’amour, ça veut dire bonne année.

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La montagne, oui. En fait, c’est un mot qui veut dire félicitations. En général, tu peux le dire quand quelqu’un a son bac. Quand c’est l’anniversaire de quelqu’un, c’est Jean-Martin.

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La nouvelle année où il l’utilise tout le temps, l’Amundsen. Et du coup, c’était pas finalement. Au début du confinement. Je ne sais même plus combien de temps ça a duré exactement, mais au début, ce n’était pas totalement désagréable parce que je pouvais avoir un rythme à moi. En fait, j’ai retrouvé le rythme espagnol. J’ai mangé plus tard, je vais me coucher plus tard. Je pouvais faire un peu ce que je voulais de mon temps, quoi qu’on veut mieux et ça me convenait. Ça me convenait bien. Ouais. Et puis, après la fuite, je ne suis pas si une seconde partie, mais peut être le second moi, est devenu beaucoup plus compliqué. Et parce que j’avais fait une demande à mes supérieurs hiérarchiques de rentrer en France. Ce n’était pas possible. Il m’a répondu qu’il n’y avait pas de cadre juridique légal parce que j’étais plus ou moins fonctionnaire. Du coup, c’était très compliqué de rentrer en France. Du coup, je n’avais pas pu. Et puis j’avais joué comme il y a une grande frustration qui a grandi en moi. Et là, je me suis senti vraiment mal isolé et isolé. Et surtout, le gros facteur important, c’est que ma sœur, à l’époque, était enceinte de son premier bébé. On est, on est deux filles et elle devait accoucher en mai. Du coup, j’avais vraiment envie de rentrer pour pouvoir être là et de ne pas louper ça. Du coup, voilà beaucoup de frustration et de solitude.

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Et puis, finalement, il y avait quand même pas mal de collègues à moi et deux copains qui étaient dans la même situation à Bucarest. On s’est retrouvés seuls chez nous et ce que j’ai fait, c’est que j’ai fait quelques soirées chez moi. Ben oui, finalement, mon appartement est devenu une sorte de petite boîte. Pendant confinement, c’était c’était illégal. Du coup, j’ai fait peut être deux soirées chez moi avec beaucoup de copains. Mais après, quand on a été confiné, mais que là, il n’y avait plus rien à faire quand même à Bucarest. Là, j’ai fait des plus grosses soirées. En fait, j’étais la seule du groupe à avoir des voisins quasi inexistants ou bien un appartement hyper bien insonorisée. Mais personne ne a jamais dérangé. J’ai un peu transformé ma cuisine en bar. Par quoi? Du coup, c’est devenu un peu plus fun, mais je crois que c’est vraiment la seconde partie du confinement. Je dirais le deuxième mois et le confinement ont été les périodes les plus dures, surtout le confinement, parce que ma sœur a accouché. Je n’étais pas là. Ma famille a pu rencontrer et rencontrer Romy, le bébé, du coup. Moi, j’étais toute seule. Tous mes copains, mes copains en Espagne et en France se sont retrouvés. Évidemment, c’était le moment où les gens pouvaient se retrouver et du coup, j’ai retrouvé personne, finalement. Et là, là, c’était très difficile parce qu’il n’y avait pas d’avion pour rentrer. J’ai dû attendre mi

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juillet et là, je suis rentré en France pour la première fois. Je pense que je m’estime quand même assez chanceuse d’avoir été dans un pays en Europe, ce qui m’a permis de pouvoir voyager, bien que c’était difficile et très cher. Les billets d’avion étaient super chers et c’était très incertain. S’annuler beaucoup. Fabra, c’était beaucoup de stress jusqu’à la dernière minute pour pouvoir rentrer. J’ai quand même de la chance de pouvoir être en Europe, même quand je suis rentré définitivement de Bucarest. Voilà après le confinement à Bucarest, soit la ville. C’était très étonnant parce que c’est une ville. C’est le bordel tout le temps. C’est très, très brillant. Il y a énormément travaux partout. Il y a des grandes avenues, des grands boulevards où il y a des boulevards à quatre voies de chaque côté. Du coup, c’était un bordel immense. Et là bas, quand je sortais pour aller faire mes courses, c’était silencieux. Il n’y avait personne qui traversait le boulevard. Je n’avais pas besoin de regarder. Il n’y avait pas de. C’était très étonnant. On entendait Ouais, on entendait les oiseaux et puis c’était un moment où c’est censé être le plus beau moment à Bucarest mars, avril, mai. Enfin plutôt, mais. Le printemps en avril, mais au printemps, le printemps à Bucarest, tout le monde m’avait dit tu verras, ça va être génial. Le printemps, c’est le meilleur moment. C’est une ville très, très fleurie. Il y a beaucoup de parcs, il y

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a beaucoup d’endroits pour sortir des jardins. En fait, il y a beaucoup de bars dans des maisons. Coup, tu peux installer dans les jardins. Et tout ça, je n’avais qu’une hâte en arrivant. Moi, je suis arrivé en pleine hiver, très froid. J’avais hâte de trouver cette énergie là. Finalement, j’ai, je n’ai pas eu le coup, je passe.

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Et puis, plus rien. T’as pas découvert ça. Et puis, t’es pas sorti rencontrer personne. Qu’est ce que tu te dis à ce moment là? Qu’est ce que tu dis aux gens qui vont vraiment pas bien, qui manquent? Au social, tout cette fête, tout se mélange, tous ces postions.

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Tu leur dis quoi à l’époque? Non, maintenant, là, maintenant, maintenant, tu leur dis quoi? Quand les gens sont au bout du rouleau qui t’appelle et qui te disent Julia, je vais mal, Fakhfakh Fock au bout du rouleau.

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Purée, qu’est ce que je leur dis? Je leur dis moi aussi il faut garder la pêche tout en gardant la pêche qui pique la pêche.

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Franchement, il faut garder l’espoir. Je ne pense pas que ça va durer pour toujours.

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Il faut se retrouver à se retourner vers des choses. Mon Dieu, désolé pour le mot, mais essentiel. Les gens qu’on aime et qui peuvent nous donner un appui. Moi, c’est ce que j’ai fait pendant les premiers temps. J’ai passé beaucoup de temps au téléphone avec mes amis et ma famille. J’ai pu appeler des copains que je n’avais pas appelé depuis des années. Je me suis posé. J’ai retrouvé des choses. Voilà des choses auxquelles je faisais plus attention, je suis loin, je n’avais plus Tronquoy pour appeler des copains, des trucs comme ça. Là, je me disais il faut se retourner vers des trucs comme ça, les trucs qu’on aime faire aussi.

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Oui, garder la pêche en.

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Garde la pêche, toi qui nous écoute, on écoute un morceau, Horth a choisi de prendre du temps avec nous, de passer ce temps avec la chanson qui nous a fait voyager dans le Grand Orient de Bucarest avec toi juste après ça, merci.

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D’obstruer. Mère. Les.

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Mais c’était sans compter du.

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Peineront.

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Entrèrent en guerre. Le crois tu, le penses tu? Julia est toujours avec nous en direct de Bucarest, la branche.

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Oui, à ce que j’appelle la branche, en fait, elle s’appelle Julia Branchée, c’est la jolie petite branche. Aurais pu l’appeler la branche. M’entendez, elle est branchée. Super! Oui, merci, merci pour ce morceau très mélancolique et très difficile à faire écouter.

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Je l’ai écouté énormément parce que littéralement, Take my home.

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C’est fou ce que j’attendais. Alors non.

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Un problème? S’il s’est suicidé dans nos bureaux, elle s’est jetée sous une poubelle roulante. Elle agonise là bas, mais elle a dit Laissez moi crever, donc laisser. Un autre invité nous a rejoints.

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On parlera avec lui tout à l’heure et encore à venir. Victor Fay reste pour l’instant ferrailleur. Sempéré, intense à toute heure. Elle gagnerait elle pour savoir quoi manger? Véganes à Paris et je vais vous dire un poème que j’ai écrit en anglais et parlé d’un film. Suicide, culture, suicide, ça continue tout à l’heure. Et moi, devant ce dimanche avec un texte sur la bonne idée d’arrêter d’avoir un smartphone tout le temps sur soi.

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Mais d’abord, on parle avec Julia et Julien. On veut entendre parler de ta libération parce que c’est un peu ça. L’idée, c’est de préparer la libération de nos vies. Et on voulait savoir quels sont tes projets? Quels sont tes plans des espérances? Qu’est ce que tu as envie de faire dès qu’on aura pu retrouver un semblant de vie normale, même si le normal n’existe plus?

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Je vais aller au cinéma. La première chose que j’aime beaucoup le cinéma et c’est là dedans que je travaille. Du coup, c’est la chose qui me manque le plus. Peut être même autant que les bars.

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C’est dire que j’aime le cinéma parce que je vois en regardant les films, c’est davantage là et c’est parfait.

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Le truc, c’est qu’à Bucarest, ils ont fermé tous les lieux culturels pendant toute l’année, pas tout le temps où j’y étais. Ils ont ouvert, en tout cas à Bucarest. Ça dépendait des autres villes. Ils auraient ouvert les cinémas trois semaines en octobre et c’est tout.

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Et tu sens que les gens parlent de Couvin? Est ce que les gens craquent, pètent les plombs, ont envie de briser les règles ou sont totalement dociles, comme ils ont appris à l’être pendant de longues années? Puisque, je le rappelle, la chute du bloc communiste en Roumanie, c’est autour de 99. C’est ça. Et donc, jusque là, les mecs étaient sous l’emprise communiste. Donc, ça fait 20 ans qu’ils savent ce que c’est que la liberté. Donc, est ce qu’ils sont dociles ou pas?

01:28:22:09
C’est très compliqué de répondre à cette question parce que la Roumanie a vraiment c’est le pays des extrêmes. En fait, vous pouvez avoir des gens qui respecte énormément les règles, voire beaucoup, parce que justement, ils ont vécu sous une dictature. Il n’est pas parti, lui arrachaient s’il était indépendant. Mais il avait un dictateur communiste qui du coup ou est exact. Du coup, il y a une partie des gens qui vont là, qui respectent extrêmement bien les règles. Puis une autre partie qui en a rien à foutre, du coup, c’est je ne sais pas trop comment vous répondre. C’est le pays des extrêmes. Quand on est dans une grande ville, quand on est à Bucarest, c’est comme pas comme à Paris. Mais voilà, c’est comme une grande ville normal. Les gens respectent plus ou moins. Après, quand on sort de Bucarest, on est directement dans la campagne et là, c’est un peu plus.

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Plus modéré, j’aurais pensé l’inverse, j’aurais facilement, j’aurais cru qu’en ville, les gens seraient plus, j’ai envie de dire que sauvage. Ouais. Prétraitement les règles canadiens il plus conservateurs?

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Pas forcément son rapport toujours sur Kyoto.

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Alors toi, t’as envie de reprendre le cinéma, qu’est ce qu’il te manque d’autres? Et qu’est ce que tu vas faire au moment de la libération?

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Mais qu’est ce que tu vas faire quand ce sera possible?

01:29:42:02
J’ai envie d’aller boire des coups et de danser.

01:29:45:23
Ah, mais viens nous voir à Paris et on va danser.

01:29:49:09
Ouais, ouais, ouais. Ouais, tu crois quand même. Paris Tu crois à cette libération, toi?

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Je crois qu’elle va être graduelle et graduelle, ne va pas être graduelle, ça ne va pas être d’un coup, on va pas pouvoir aller en boîte et. Boîte fermée et ça ne va pas être comme avant d’Accous directement, ça va être long.

01:30:18:04
Il reste encore du temps avant qu’on puisse aller faire des festivals, faire des choses qu’on faisait avant avec beaucoup de monde. Il va y avoir des protocoles. Je pense qu’ils vont être assez compliqué, notamment pour les événements culturels, comme on le voit là cet été. C’est possible sur les festivals, ça va être compliqué de les organiser là. Je suis bénévole pour un festival de courts métrages à Toulon depuis plusieurs années. Du coup, là, j’ai le temps et je suis un peu plus impliqué.

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Et il y a des protocoles très complexes. Il faut faire très attention. Il y a aussi des gens qui ne sont pas contents quand ils voient qu’il y a des choses qui se passent. C’est compliqué, ça va revenir, je pense, mais ça sera long, ça prendra plus de temps. Je suis là sans que je ne suis pas dans un festival ou dans une boîte comme avant, ou à écouter un DJ ou à danser avec mes amis. Ce ne sera pas revenu quand toi, tu vas aller en Espagne comme on a parlé. Tu veux quitter la France? Oui, Hylidae. L’idée, c’est de repartir en Espagne d’ici cet été et de m’installer là bas pour une durée indéfinie.

01:31:27:07
Oui, d’accord. Et qu’est ce qui pourrait te faire rester en ville?

01:31:35:05
Tu vas rester en ville, en Espagne, tu voudrais aller vivre à Malaga ou Malaga.

01:31:39:20
La ville, une ville, n’est pas une grande ville. Non, ce n’est pas une non. Ce n’est pas une grande ville. Ça, c’est en train de bouger, mais à une grande ville. Mais rien ne me ferait.

01:31:53:04
Après Bucarest et après, on a vécu à Londres aussi avec Cani et moi. J’étais deux ans à Londres. Je ne sais pas combien t’étais toi. Moi, j’étais 400 euros après quatre ans. Du coup, a deux ans à Londres et un an à Bucarest, j’ai. C’est bon, les Gandil, ça, ça suffit pour moi, j’ai envie de choses plus sa taille humaine. La machine, quoi? Ouais, ouais, bien que ça soit ça, que j’adore ça. Surtout les activités culturelles et nocturnes. C’est ce que je trouve, en tout cas, c’est ce qui est le plus important pour moi personnellement. Et c’est là que ça bouge le plus dans les grandes villes et évidemment, culturellement. Et la fête, évidemment. Mais je pense qu’on peut retrouver autre chose et recréer autre chose dans des plus petites villes. Et évidemment, l’Espagne, c’est un autre pays, c’est un pays dans lequel j’ai déjà vécu, que j’ai beaucoup aimé une autre énergie que la France et que j’ai envie de retrouver en fait, surtout après l’accouchement, d’avoir vécu en Roumanie. C’est là ce que je ressent. Mais attendez, la Roumanie reste un super pays. Mes premiers mois là bas étaient hyper durs, mais mes derniers mois étaient vraiment chouette et j’attends qu’une chose, c’est de pouvoir y retourner.

01:33:14:16
Je recommande à tout le monde d’y aller. C’est super. Les gens sont géniaux, mais c’est pas ça.

01:33:22:01
Je pense que pour l’instant, c’est l’Espagne qui me correspond le plus. Et d’avoir d’être passé par ce confinement, etc. A pu ouvrir les yeux un peu plus sur ce que je voulais. Après, c’est aussi ça le but de toute cette expérience. Nous sommes en train de trouver la vie qui nous correspond, devenir ce que nous sommes.

01:33:39:21
Et voilà exactement. Oui, je pense aussi que j’espère que les gens passent par là, mais non de faire le point. Ouais, Supa, j’espère. J’espère faire le point sur les questions. Essentielle là aussi.

01:33:54:16
Merci Julia, tu peux être mère, un business.

01:33:57:01
Nous, on veut rester en ville, en Espagne. Tu vas voir si ça marche. Merci beaucoup et très bientôt. J’espère passer une belle journée bientôt et on va écouter un son pour donner envie aux gens de rester en ville.

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