Camille PellicerLES FILMSMEDIATHÈQUESUICIDE FM

Big Fish de Tim Burton dans le cinéma de Camille

Louer le film

Cette semaine on part avec un feel good movie, un film qui joue le rôle d’anti-dépresseur sans avoir à prendre de pilule magique. On adore! La magie de ce film émane de ses images, de ses couleurs, de ses acteurs lumineux, de son histoire merveilleuse, touchante et transportante, poétique et philosophique. 

Je suis une grande fan du réalisateur Américain, Tim Burton et lorsque j’en parle autour de moi, on me demande souvent lequel de ses films est mon préféré et je réponds toujours sans hésiter: Big Fish. S’ensuit alors souvent une description enjouée de ma part où je redeviens une petite fille émerveillée et excitée par ce monde merveilleux; parsemé de rencontres insolites et d’aventures toutes plus folles les unes des autres. Le film suit Edward Bloom, le personnage principal, interprété par un génialissime Ewan McGregor pour un Edward jeune et Albert Finney pour un Edward malade et mourant . Ce film est une ode à l’imaginaire, à l’extraordinaire qui piquante une histoire plus grandiose à raconter que l’ordinaire vérité. C’est également une histoire touchante sur une relation père fils conflictuelle, remplie de non dit, d’amour et de bienveillance. 

Sandra et Edward Bloom

C’est un tourbillon étincelant et pittoresque entre le présent et un passé aux frontières du réel qui nous emporte sans répit pendant deux heures. Big Fish ou le voyage initiatique d’Edward Bloom qui tour à tour suit une troupe de cirque, part faire la guerre, braque une banque, se marie, rencontre des siamoises et rachète un village. Ce film vous laisse avec l’envie d’appeler vos parents pour leur dire que vous les aimez, vous donne envie de lire de la poésie au bord d’un lac, d’apprécier la nature, d’enlever vos chaussures pour toujours, d’attraper un poisson avant de le relâcher et de surtout, surtout, continuer à rêver.

On dit que lorsque l’on rencontre l’amour de sa vie, le temps s’arrête. Et bien c’est vrai. Ce que l’on ne vous dit pas, c’est que quand le temps reprend son cours, il fils à une vitesse folle pour rattrapper son retard

Edward Bloom

Il arrive un temps ou un homme raisonnable doit ravaler sa fierté et reconnaitre qu’il a fait une grosse erreur… La vérité c’est que je n’ai jamais était raisonnable

Edward Bloom

SUICIDE FM #6

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Xavier Faltot

Xavier Faltot: Media Mutant, brille par ses images expérimentales, mêlant art, technologie, cinéma et poésie. Dès ses débuts avec l’artiste Shu Lea Cheang, il sait capturer et danser avec le réel. Ses œuvres, à la fois provocantes et captivantes, reflètent une compréhension profonde de la globale culture actuelle. Samouraï virtuel multimedia et pionnier français dans l'utilisation des outils offerts par le web, il attend depuis toujours l'arrivée des intelligence artificielles. Aujourd’hui à l’aise avec les machines qui créent en vrai, il joue et fabrique des mondes animés à la carte ou des univers virtuels inconnus. ////// Xavier Faltot: Media Mutant, shines through his experimental images, mixing art, technology, cinema and poetry. From his early work with artist Shu Lea Cheang, he has captured and danced with reality. His works, both provocative and captivating, reflect a deep understanding of today's global culture. A multimedia digital samurai and French pioneer in the use of web tools, he has always awaited the arrival of artificial intelligence. Now at ease with the machines that create the real thing, he plays with and creates bespoke animated worlds or unfamiliar virtual universes.
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