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LES PODCASTS DE L’ÉMISSION DÉDIÉE À L’ÉCOLE: C’EST QUOI L’ÉCOLE IDÉALE ?

6 HEURES D’ÉMISSION EN DIRECT DE L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS animées par Xavier Faltot.

LE SAMEDI 29 MAI DE 14H À 20H

L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS NOUS REÇOIT !

L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS NOUS REÇOIT !

C’EST QUOI L’ÉCOLE PUBLIQUE ? 

C’EST QUOI L’ÉCOLE PUBLIQUE ? 

LE MONDE DU TRAVAIL EN 2021: Les entreprises libérées et le travail contemporain

LE MONDE DU TRAVAIL EN 2021: Les entreprises libérées et le travail contemporain

LES ALTERNATIVES À L’ÉCOLE PUBLIQUE

LES ALTERNATIVES À L’ÉCOLE PUBLIQUE

LE NOUVEAU PROGRAMME DE L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS: Conclusion

LE NOUVEAU PROGRAMME DE L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS: Conclusion

Voici l’émission découpée par chapitre.
Elle est accompagnée de sa transcription automatique effectué par Transcriptive.com // Watson

Avec Yazid Arifi, France-Elsa Boccard, Claudia Renau, Clotilde Maixent, Ferhat, Félix, Basile, Alexandre, Andreï, Isis, Alice, François Bégaudeau, Daliborka Milovanovic, Thierry Pardo, Franck Philip, Françoise Carraud, Philippe Coleon, Émilie Péricard, François Ghislain Morillion, Philippe Nassif.


L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS NOUS REÇOIT !

L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS NOUS REÇOIT !

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Rejoignez nous le samedi 29 mai, de 14 heures à 20 heures.

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Six heures d’émission en direct de l’École démocratique de Paris. Vos enfants vont connaître un style très contemporain six heures d’émission pendant les portes ouvertes de cette école qui fonctionne librement, de manière démocratique.

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Six heures de bilans, de portraits, de rencontres, de témoignages, de visions, d’extraits, de conférences éclairantes, de questions réponses, de tables rondes, de débats de jeunes pour questionner, sentir et écrire ce qu’est une école contemporaine. L’École maintenant pour nos enfants.

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Faudrait commencer moins tôt. Il faudrait plus d’horaires du tout, plus emmerdeurs de type qui font les flics. Tout va bien se passer. C’est quoi? On va bien se passer. Surtout, va bien se passer comme 14h01, nous sommes devant l’École démocratique de Paris aussi.

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Suite de la rue L’emoji aussi dans le 19ème arrondissement, à côté du canal de l’Ourcq. C’est une porte ouverte de 4 heures, 6 heures, 6 heures, de 14 heures à 20 heures et nous allons en profiter pour faire une belle et longue émission de six heures ensemble pour essayer de définir ce qu’est l’école idéale. Pour commencer, nous allons discuter avec les gens qui nous accueillent, à savoir l’école démocratique et son staff. Yazid Fraile sont à mes côtés déjà. J’ai également deux anciens élèves qui sont en face de moi. Ce sera la première partie. Ensuite, nous définirons ce qu’est l’école publique avec pas mal d’invités également. Nous enchaîneront sur ce que sont les alternatives à l’école publique pour enfin nous diriger vers le monde du travail en 2021. Autant dire le monde du travail contemporain. Parce que l’école, c’est aussi se former pour travailler par la suite. Merci d’être avec nous. Vous qui êtes déjà branchés sur ce canal. Si vous écoutez cette émission en podcast, eh bien merci de la réécouter. Tout sera découpé par la suite. Si vous voulez réécouter des fragments spécifiquement Yazid et sur son téléphone portable, il va relever la tête et nous parler. C’est Yazid. Il est directeur de cette école. Il s’appelle le Yazid Riffit. Il fait partie de l’école depuis le début. Autant dire 2016. Cette école a quatre ans et c’est un jeune diplômé, dashi, qui est issu de l’univers du conseil stratégique. Et un jour, il

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a décidé de participer à cette aventure de l’École démocratique parce que c’est un fervent partisan des principes d’égalité, de liberté, de fraternité et surtout, qu’il tient à cœur à montrer de montrer au monde que les enfants n’ont pas besoin de la mise au pas, de la contrainte et de la compétition pour devenir des adultes accomplis. Fraize est avec nous également. Bonjour. Bonjour, j’ai pas. J’ai pas de fiche pour toi. Je sais juste que tu es là depuis le début et également que tu es ancienne prof de mathématiques et que tu t’occupes tes directrice aussi.

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Oui, c’est ça. Officiellement, je suis directrice. Même si dans l’école, au quotidien, on n’a pas de pouvoir plus que les autres.

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Après ça, on le verra. C’est le pro-pouvoir. Alors, on va présenter cette école de manière assez concrète. Cette émission va aborder des concepts philosophiques, des chapelles d’idées. Ça risque d’être assez frustrant parce qu’on est nombreux. Peut être qu’on n’ira pas jusqu’au bout du développement des idées, ni même au bout des débats. Mais le but est bel et bien vous ouvrir le cœur, le crâne et le ventre pour comprendre qu’il y a des choses à faire dans ce secteur qu’est l’éducation et que c’est séchaud et que c’est important de le faire changer. Yazid, tu vas lâcher son téléphone et parler en direct avec nous. Le direct, c’est le son que vous êtes en train d’écouter. Nous sommes dans la rue. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous rejoindre si, si. Vous nous écoutez 6 8, rue Léon Giraud, dans le 19ème. Yazid, comment tout a commencé? Comment a commencé cette École démocratique de Paris? Comment a commencé cette école? Ont été nombreux. Au début, on était une équipe de cinq. Et si tu veux l’école, il faut du temps. Le début de l’aventure, il faut le voir. Un peu comme la rencontre de personnes qui qui avaient des parcours très différents et qui avaient en commun d’être dans une démarche de quête de sens qui les a amenés à questionner l’institution scolaire. En fait, pour faire simple, on était à la base quand ça démarre formellement en mai 2016. Cette histoire, mai 2016. Je suis encore à l’époque

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consultant en stratégie et en fait, je fais la rencontre d’un certain nombre d’autres personnes qui sont, disons, dans une démarche de reconversion professionnelle reconversion de vie. Et il se trouve que ces personnes avaient envie de créer une école alternative qui soit démocratique. J’avais fait la découverte de ces écoles quelques semaines avant et on se rend compte que les choses vont vite. Ça se fait en mai 2016. On se met en quête de local, en quête de familles, en quête de personnes pour participer au projet. Tout se fait à la hâte, peut être même trop light. Et on trouve un local deux mois plus tard et on démarre le 5 septembre 2016. Quatre mois après le début de constitution de l’équipe avec six enfants, ça commence comme ça très vite et en fait, la vitesse à laquelle ça allait, elle est aussi. Si tu veux les fruits de l’ampleur de la révélation qu’on a eue, c’est la découverte de la formule. Cette révélation, la révélation, elle est simple si tu veux, moi, tout part. Si tu veux de la frustration que j’ai pu dans le monde du travail. En tant que consultant consultant, je ne sais pas si tout le monde voit ce que c’est comme métier, mais en gros, ça consiste à accompagner des entreprises sur, on va dire, la réponse à des défis stratégiques comme moi. Est ce qu’on augmente? Comment est ce qu’on augmente notre rentabilité en licenciant des personnes, en lançant un

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nouveau produit? La vraie vie, quoi. La vraie vie? Exactement. Si tu veux un monde qui est aussi quelque chose d’intéressant, c’est que son fonctionnement est extrêmement scolaire. Tel que tu es, tu es, tu es soumis à l’autorité d’un manager qui est là pour s’assurer que tu fais bien ton travail. Et pour tout noter, à la fin d’une espèce de. L’évaluation de la dictature de la note, y compris dans le monde professionnel, qui questionne en fait par rapport à ce à quoi l’école nous prépare parce que moi, si tu veux. Elle aurait été bercée par cette espèce de voie de pression, de prix, sûrement, si tu veux. Il y a une idée reçue consistant à dire que les gens qui réussissent à l’école, qui bossent bien à l’école, ils vont faire des choses intéressantes qui vont avoir une vie qui a du sens. Ils vont évidemment être bien payés, mais pas qu’ils vont trouver du sens à leur vie. Ce qui, pour le coup, ne m’a pas, ne m’a pas particulièrement marqué. Je me suis retrouvé à avoir une vie d’écolier après l’école. Tu te dis mais à quel moment est ce que tu vas avoir la maîtrise de ta vie? À quel moment? Ce que tu vas faire? Des choses qui intéressent vraiment, qui ont du sens pour toi. Et c’est comme ça que j’arrive à me demander badigeon. Comment est ce qu’on peut peut être préparer les enfants à se poser ces questions dès

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leur plus jeune âge, avec une école qui leur permette de se questionner et d’être acteurs de leur apprentissage? Éviter de leur faire perdre du temps? Finalement, exactement, c’est ça. C’est une question de pas perdre de temps et de prendre le pli d’être acteur de sa vie et de ses apprentissages. C’était ça l’idée. Et ça, c’est une forme de saut quantique qui est choquant, carrément. Et le fait que ça aille si vite? C’est surprenant, donc c’est assez simple de monter l’école finalement relativement. C’était en 2016, c’est devenu plus compliqué depuis. On va en parler peut être de l’évolution du cadre législatif en vigueur, mais en 2016, c’était effectivement relativement simple. Tu avais un dossier à monter pour une école primaire. T’avais pas spécialement de conditions préalables au niveau de la direction. Tu pouvais afat du moment où tu avais, je pense, un bac +3 bac +2. Je ne sais plus. À l’époque, tu pouvais. En fait, tu pouvais prétendre à la direction d’une école primaire. Ce n’est plus le cas maintenant à moi, parce que c’est un régime de déclaration. C’est même pas un régime d’autorisation. D’accord, tu n’as pas à être autorisé à ouvrir une école, tu dépose un dossier si le dossier complet qui répond aux normes. En fait, l’école est considérée ouverte de plein droit au bout d’un mois. Maintenant, c’est 3 mois. Il y a plein de ça, on en parlera. Il y a plein de galère qui ont été, qui se

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sont, qui se sont mises en travers du chemin des Ouvroir d’école. Mais à l’époque, c’était effectivement réalisable. Toi, tu rejoint l’équipe? A quel moment?

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Moi, j’arrive en février 2017. D’abord parce qu’en septembre 2016, j’étais encore prof de math. Et pour la petite histoire, du coup. Bah moi, en fait, c’est quasiment la veille de la reprise, en septembre. J’entends à la radio à l’époque, c’était Céline Alvarez. C’était au moment où on entendait beaucoup et c’est là où je découvre qu’il y a des écoles alternatives. En fait, j’étais très loin de ça. Moi, j’étais vraiment devenu devenu prof par conviction, parce que l’éducation, ça me semblait hyper important et en même temps, j’avais une passion pour les maths qui me permettait d’allier les deux, mes deux intérêts. Et du coup, je découvre à la radio. Céline Alvarez a essayé de faire des choses différentes au sein du public, donc ça m’intrigue et je vais ensuite écouter ce qu’elle a à dire. Je regarde sur Internet et tout ça, je l’écoute. Et en fait, dans mes recherches liées à ça, je découvre dans mes recherches l’éducation démocratique. En fait, je tombe sur l’école démocratique, l’école solderie, l’École Dynamique à Paris, etc. Et du coup, là, je me retrouve à lire et à regarder tout ce que je peux. Sur ce principe là, je lis Libre enfants de se marier. À ce moment là, je lis les livres de Peter Gray Libre pour apprendre, etc. Et ça fait vraiment tilt dans ma tête. Et c’est vraiment à ce moment là, en accord avec ce que finalement, ce que je recherchais et ce qui, parce

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voilà, moi, au fait, au quotidien, autant de preuves, je ne comprenais pas dans mon métier. C’était l’autorité que je devais incarner. Et ce qui me gêne vraiment, cette image où je me balade dans les couloirs en tant que prof. Et en fait, les élèves, quand ils croisent mon regard, ils baissent les yeux parce que par habitude, on voit un adulte, on voit un prof, on baisse les yeux et moi, je comprenais pas pourquoi on était alors qu’on était juste des êtres humains dans le couloir, il n’y a pas du tout le côté prof élève normalement. Et en fait, si. Et du coup, la voilà. Je découvrais à la fois, peu comme dans l’entreprise.

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Finalement, quand tu crois son boss, ouais, c’est ça.

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Alors voilà, moi, j’ai bien connu du coup le monde de l’entreprise, hormis l’Education nationale. Mais effectivement, c’est ça le système hiérarchique. Que voilà. Alors que moi, avec mes élèves, j’avais vraiment envie de dire qu’on était ensemble pour moi. Et on faisait des mattendais égaux, en quelque sorte égaux. Et du coup, je découvrais là dans cet univers là, et c’était possible de faire comme ça. Et aussi, ça répondait à ce qui, pour moi, manquait dans mon quotidien avec les élèves. Ce qui pour moi manquait aux élèves, c’était la possibilité de faire ce qu’ils voulaient faire, eux, d’apprendre à se connaître. Et en fait, parce que quand ils ne sont pas motivés pour apprendre, ça ne marche pas, en fait, et c’est une théorie.

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On va en parler dans cette émission. Qu’est ce qu’il a trouvé dans ce sens? On en parlera, évidemment. C’est un point clé et du coup, on se rapproche de l’école de l’équipe. Ouais.

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Et du coup, en fait, en découvrant ça, moi, assez vite, assez vite, au bout de quelques mois, je. Démissionne parce que j’ai perdu, j’ai perdu tout du coup le sens dans ce que je fais. J’ai vraiment l’impression d’emmener les élèves en prison entre quatre murs et de leur imposer ce qu’il faut qu’ils apprennent chaque jour et pour moi, perd complètement le sens. Et moi, j’ai besoin de faire un métier qui a du sens. Du coup, je démissionne et je vais. Je contacte différentes écoles démocratiques, je fais des rencontres. Il y a une association qui s’appelle Hudec France, qui organise des rencontres entre différentes écoles dont je rencontre à ce moment là des gens de l’école dynamique à l’école, dans le 14e à Paris.

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Modèle démocratique aussi.

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C’est ça exactement cœur ouvert juste un an avant, mais sur les mêmes principes. Je rencontre particulièrement cette équipe là qui me mettent en lien avec l’École démocratique de Paris que je vais voir, que je rencontre des portes ouvertes aussi, que je revois et en fait assez vite.

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Je viens, je viens m’immerger dans cette école pour découvrir un peu voir.

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Voilà comment ça se passe. Est ce que ça répond à l’image que j’en avais? Est ce que moi, je m’y plais et j’ai envie de continuer? Et clairement. Un jour ou deux? La réponse était oui. L’évidence qu’à l’évidence, exactement.

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Et là, vous vortex. Quatre ans sont passés après la décision de passer à autre chose. Est ce que l’on peut faire un résumé de ces quatre années? Donc, on part sur six élèves au départ, ce qui est assez restreint. Finalement, six élèves, c’est pas grand chose. Xavier.

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La plus jeune, elle, avait deux ans et demi. Elle allait avoir trois ans. Après, il y avait une autre de 6 ans, dix ans et un ado de 14 ou 15 ans. C’est ça au tout début.

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C’est ça exactement comment? Comment ça évolue?

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Ben moi, quand j’arrive en février, ils sont déjà 20. En fait, ils sont déjà 20. Et à la fin de l’année 2017, là, ils sont 35, ils sont 35 et on a repris l’année l’année d’après, en septembre, à 40 enfants. Et depuis? Depuis, on a eu, voilà toujours entre 35 et 40 enfants. A part cette année où bon, là bas, depuis le confinement l’année dernière, on a eu une baisse d’effectifs. On n’a pas eu du tout autant de nouveaux qu’on a. En général, chaque année, peu l’occasion de présenter l’école.

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Pas de portes ouvertes, pas vraiment très compliqué.

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Et puis, il y a des écoles qui sont fermées au confinement l’année dernière. Donc, du coup, forcément, les enfants et les parents qui n’ont pas d’école, finalement aussi le temps où ils vont chercher peut être une autre école qui correspond mieux à leurs besoins.

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C’est quoi, pour vous, l’école idéale? Avant, on discute avec des anciennes élèves qui étaient dans cette école qui nous en parle concrètement de leur point de vue d’apprenants. C’est quoi, pour vous, l’école idéale? Pour moi, l’école idéal, c’est l’école. Les enfants sont souverains et où ils vont pouvoir se construire conformément à leurs aspirations, conformément à leurs leurs envies et à leurs souhaits, à leur rythme, en étant au contact d’un environnement qui soit riche et riche. Sont évidemment riches du matériel et d’un environnement culturel, artistique, sportif, diversifié et riche, surtout d’êtres humains qui veilleront à ne jamais imposer leur diktat aux enfants et qui fonctionneront plutôt en tant qu’adulte, comme des personnes qui veilleront à ce que les enfants se construisent en toute autonomie, sans leur imposer un pouvoir, sans leur imposer des normes, sans leur imposer un cadre de vie complètement dingue. Comme si les enfants pouvaient apprendre seul. Fraile Zab. C’est quoi la définition de l’école idéale?

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L’École idéale lorsqu’il y a besoin d’une école? C’est ça, ma question. Parce que pour moi, on apprend tout le temps, à tout âge, les adultes, on continue d’apprendre, etc. Et pour moi, le besoin pour les enfants, c’est qu’ils n’ont pas d’endroit où ils peuvent aller, où ils peuvent rencontrer d’autres personnes. Les adultes, il y a le travail, les activités de loisirs, etc. Mais pour les enfants, il y a un peu les loisirs, mais ce n’est pas quelque chose où on peut aller tous les jours et rencontrer vraiment d’autres personnes. Et du coup, pour moi, c’est un lieu plutôt de rencontres, de rencontres avec d’autres d’autres enfants. Oui, évidemment. Les enfants ont effectivement toute la souveraineté et peuvent décider de ce qu’ils veulent faire, avec qui ils veulent le faire, etc. Et du coup, dans ce lieu de rencontre, possibilité d’aller et d’avoir plein de ressources différentes pour effectivement faire les activités qu’ils veulent et apprendre. De ce fait, tout ce qu’ils veulent apprendre, un peu comme un café, un peu comme un café.

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Oui, c’est comme un café ou une boîte de voilà pour votre définition. Restez avec nous parce que vous ne lui parlez de l’intérieur de votre point de vue, du fonctionnement de ses quatre premières années de l’École démocratique. Mais avant de rentrer dans cette partie, nous allons parler avec d’anciens élèves de 6e, du bilan, de portraits et de rencontres, de témoignages, de visions, d’extraits de conférences éclairantes, de questions réponses sur tables rondes et débats. Salut les gars, merci d’être avec nous. Je suis en face de deux, trois anciennes élèves qui ont tous un peu de poils au menton, qui ont passé les 15 16 piges qu’on a. Bazil, salut auprès d’Angers. Pardon, mais on a discuté ensemble. Félix? Félix, évidemment. Et Andreï. Merci de prendre du temps pour pournous. Qui veut commencer? Andreï et toi, tu aime bien parler. En général, il se manifeste en premier pour parler à l’entendrez. Combien de temps les Démocratique de Paris? J’ai passé une année, une année, une année. Il faut savoir que tu avais au moins cinq écoles. Tu t’es fait virer en gros de cinq écoles avant de retrouver ici. Qu’est ce que ça a changé pour toi d’intégrer cette école? Ma manière d’être, c’est beaucoup parce que je suis quelqu’un de très, très antipathique, à peu à peu sûr de soi. Et je savais un peu ce que je savais. J’étais gosse 10th Yannis et ça m’a permis de me remettre un peu sur les bases, comme

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a dit Phrasés et Iasi d’avant. C’est à dire qu’on est tous au même socle qu’il n’y a pas de je sais moi plus que toi, parce que toi, t’as quel âge et que moi, j’ai de l’âge. Il n’y avait même pas ça. Ça m’a permis de me mettre au même piédestal que les autres, de revenir sur terre, en quelque sorte sur terre. Tu t’es calmé quoi? Ouais, calmé. Ou qui se rendent compte qu’au final, on n’est pas pareil, mais. On se ressemble beaucoup. Qu’est ce qui fait que tu t’es calmé? Le fait de voir qu’il y avait des enfants qui pouvaient me dire des choses, des vérités à la galvatron, je crois qu’ils pouvaient balancer des trucs. Kakar un enfant de 5 ans qui me dit quoi? C’est pas comme ça. Moi, je fou. Tout un constat fait trop de bruit dans cette salle. Écoute. Ben moi, ça me plait pas. Je vais, je vais le faire savoir. Déjà, t’es là, tu fais. Ah ok, il eux mettre en place des enfants de 6 ans parce que c’est un des grands atouts de cette école, c’est qu’elle est multi age. Basile Felix, qu’est ce que vous avez vous de votre expérience si vous avez passé? Comment? Bazil Combien de temps a passé? Moi, je suis arrivé en novembre 2018. Je crois donc en 3, car 2 ans, pratiquement 2 ans. Et quand je suis arrivé, j’étais dans une mauvaise passe de ma vie niveau scolaire

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et DP. Ça ne m’a pas permis de reprendre confiance en moi et de rencontrer des gens, etc. Et de pouvoir socialiser dans quelque chose qui n’était pas un environnement trop scolaire, etc. Bref, pour moi, c’était super cool. Et maintenant, qu’est ce qui t’a fait du bien, vraiment? On était vraiment libre et il n’y avait pas de contraintes que je trouvais plus ou moins injuste. Par exemple, l’une des contraintes, c’est de faire le ménage. C’est logique parce que c’est notre espace de vie. Donc, il faut bien qu’on fasse le ménage et c’est justifié. Tu n’as pas de contraintes injustifiées, comme pour retrouver dans un système plus exemple. Typiquement, certains cours que je trouve. Peut être qu’on y reviendra. On reviendra après quand on parlera de ce qui se passait après. Mais voilà, il n’y a pas de t’es obligé de respecter le prof parce que c’est un prof et c’est tout. Il n’y a pas d’autres raison. Juste, c’est son statut qui fait qu’on est obligé de le respecter. Je trouve ça vraiment affligeant comme méthode. Qu’est ce qui a fait le plus grand bien en arrivant ici? J’apprends tu. Tu te retrouves sur cette école, toi? Tu disais Tiens, je ne suis pas adapté à l’école publique. Non, je suis arrivé en 3e, mais ça ne m’a pas plus du tout. J’entendais le mot brevet six fois par jour, tous les jours et je me suis dit que c’était pas bien. Donc, j’ai quitté la

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troisième et ma mère m’a fait découvrir cette école en me disant Regarde, ça existe et fait trop bien. Et je crois que je suis venu aux portes ouvertes et j’ai beaucoup aimé. Donc après, je suis venu, mais c’était surtout pour la liberté et il n’y a pas vraiment de cours. Et si je vais apprendre quelque chose, j’apprendrai par moi même quand j’en ai envie, parce que j’en ai envie. Si c’est possible, ça, c’est totalement possible. Le DP, c’est le concept avec des outils. J’ai entendu parler de l’internet où il y a un truc à haute vitesse. Il y a, il y a Internet et il y a des personnes ressources, beaucoup de personnes ressources dans les classeurs de DP, c’est à dire qu’il y a plein plein de gens qu’on peut contacter pour beaucoup de choses, c’est à dire t’as envie d’apprendre un truc et tu regardes dans un des classeurs et il y aura forcément une personne ou s’il n’y a pas de personnes, on la trouve, mais il y aura forcément une personne qui pourra venir et d’apprendre tout ce que tu veux, tout. OK, donc tu sentait que l’énergie venait de ton désir. C’est exactement ce qui avait fait naître cette confiance en toi, finalement, parce que tu savais que tu pouvais me faire confiance? Tout à fait. C’est vraiment totalement ça. Félix Du coup, moi, ça fait ta Basile. Pardon, j’ai 16 ans. Je vais avoir 17 ans dans moins d’un

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mois. Andreï Pratiquement pareil. Félix Du coup, moi, j’ai 15 ans et demi. Part bientôt 16 ans. Ouais, je suis resté à peu près de 3 ans à l’École démocratique, bien que le confinement ne soit pas vraiment vu arriver à l’école en janvier 2018. Parce que avant, pendant deux ans, j’ai été scolarisant en famille et il y avait un manque de monde. Je pense de rencontrer des gens. Tu veux dire, en plus de tes parents ou de mes frères ou des personnes que je côtoyais? Et je voulais rester dans un système comme ça, en fait comme ça, c’est à dire où j’étais libre. Ou bien si je voulais faire telle ou telle activité à prendre telle ou telle chose, en fait. J’allais faire de moi même avec certaines ressources. Du coup, avec sagacité, Basile ou d’autres. Et du coup, ma mère, qui connaissait déjà Yazid, m’a parlé de cette école et du coup, je suis venu et c’est vraiment très bien passé. Et c’était vraiment une très bonne chose pour des gens qui écoutent cette émission, qui sont peut être de votre âge. Quel est l’argument massue pour convaincre de venir ici? C’est très multi age super. J’utiliserais Choucair. Je donne un avis qui est différent. J’espère bien. Je ne pense pas que l’idée est de convaincre. Je ne pense pas qu’on soit d’accord avec ça. De quoi convaincre. L’idée de se justifier parce que ça existe? OK. A vous de voir si ça vous va,

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si ça vous convient. Non, on n’est pas des enfants. Alors excusez moi, quand il a créé cette école, je ne pense pas qu’il s’est dit moi. Le but, c’est de convaincre que j’ai raison. C’est ni convaincre ni d’avoir raison. C’est de donner une possibilité à certains. Certaines personnes n’ont pas enfants de personnes d’avoir une seconde chance possible. Et je pense aussi que le choix doit venir de l’enfant, c’est à dire que c’est un plus au système traditionnel. C’est à dire que si je suis moi, je pense que le DP ne conviendrait pas à tout le monde, c’est à dire qu’il y a beaucoup de gens qui pourraient vraiment pas s’adapter. Et ça s’est déjà vu. On a déjà eu des gens LDP qui se sont très mal adaptés. Mais je pense que c’est quand même une une des alternatives qui existent parce qu’il en existe vraiment pas beaucoup. Et c’est assez dommage. Et on en a. J’en parle beaucoup avec des gens autour de moi, mais il existe très peu d’alternatives au système classique aujourd’hui en France et le DP en fait partie. Fait partie de ces systèmes alternatifs et donc il faut y réfléchir. Enfin, il faut être sûr que ça vous convient. Et si ça vous convient, c’est trop trop bien. Mais c’est quoi les règles de cette école? Yazid, avant qu’on retrouve des enfants plus petits qu’il faudrait qu’il soit aussi, puisque c’est une école, je rappelle règles. Quelles sont les règles

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de fonctionnement d’une semaine type? Yazid, c’est quoi? Le fonctionnement d’une semaine type? C’est qu’on est ouvert du lundi au vendredi, qu’on aura 9 heures, qu’on ferme à 17h30. On a une politique d’assiduité parce qu’on est obligé. On ne peut pas faire ce qu’on veut parce que sinon, on n’a pas une école au niveau administratif. Donc il y a une politique d’assiduité qui demande six heures de présence minimum par jour, quatre jours au moins, quatre jours par semaine, sachant que tout ça, ce sont des règles qui ont été définies par un démocratiquement. Donc, on pourrait tout à fait revenir sur ces dispositions ensemble et décider que ce serait plus six heures de présence, mais six heures et demie ou cinq ou sept heures, sachant que du coup, ça ferait l’objet d’une discussion. Ça, c’est un des principes, c’est à dire école démocratique. Les personnes qui sont dans cette école participent à l’évolution de cette école. Donc, les lois sont votées lors de conseils de justice. Il y a ces instances démocratiques. C’est ce rythme la semaine passée. Le principe général de l’école, c’est que d’une école démocratique, quelle que soit l’inspiration qu’elle va avoir au niveau pédagogique, le principe général d’une école démocratique, c’est que tous y discutent. En fait, il n’y a rien qui va de soi. Tout peut être discuté. Tout peut être remis en cause. Et oui, l’assiduité fait partie des choses qu’on peut discuter, au même titre que la politique du ménage

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et les règles sur les agressions physiques verbales. Les cheveux longs, les cheveux longs? L’adjudant. Dans le respect des dispositions légales en vigueur. L’idée n’est pas de faire quelque chose qui est hors la loi. Mais c’est une espèce de squatt. Rien ne va de soi. C’est un peu comme dans un squatt où chacun donne son avis. On fait des agents de ouf pendant des heures et rien n’avance vraiment. C’est la révolution permanente, mais ça, ça marche quand même. Il se passe quelque chose. Je sais pas ce que je fais. Je fais le professeur. Pas du tout. Le parent d’élève qui se dit Ah, ça me tente. Mais j’ai un peu peur et j’ai pas très bien senti ce qui se passait à la journée. Après, j’exagère parce que mon fils est dans cette école depuis deux ans. Je sais un peu, mais je vais garder cette attitude de mec à convaincre. Non, mais ça avance. C’est à dire que tous les toutes les semaines, il y a une instance qui est là pour voter des nouvelles règles ou pour changer des règles. Et moi, quand j’étais dans cette école, j’étais donc animateur de cette instance pendant un an, un an et demi. J’étais un animateur et je peux vous dire que à chaque fois, on avait un compte rendu très, très chargé. On avait beaucoup, beaucoup de choses qui ont changé et ça pouvait être des choses minimes, comme des choses qui étaient assez assez lourdes.

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Mais dans tous les cas, toutes les semaines, on avait vraiment beaucoup, beaucoup de choses à faire et on n’avait jamais fini. On avait cette instance, elle définie par le temps parce que on ne pouvait pas finir. On avait trop de propositions. Tout le monde fait des propositions tout le temps. Donc oui, non, l’école change beaucoup. Maintenant, vous êtes tous les trois au lycée autogéré de Paris. Isabelle Tout à fait. Vous avez passé votre brevet des collèges? Non, ce n’est pas plus compliqué que ce n’est pas obligatoire. Ce n’est pas du tout oublier. Vous reviendrez tout à l’heure parce qu’on parlera des différentes formes d’écoles alternatives qu’on peut retrouver à Paris. Vous êtes encore là pour nous parler du LAP grossièrement ou pour finir avec vous parce que de petits enfants veulent nous rejoindre pour donner leur avis sur cette école. Qu’est ce que vous gardez de cette école? Qu’est ce que vous dites à vos amis qui ne la connaissent pas? Et peut être dans l’idée de recommander si je devrais recommander cette école. Ce serait comme on dit. C’est compliqué au final parce que une école recommandait quelque chose. C’est se donner des points pour, comme vous dites, convaincre. On l’a dit tout à l’heure, mais qu’est ce que tu regardes alors de manière synthétique? Qui t’a fait du bien? Les personnes que j’ai rencontrées à l’intérieur, la mentalité, le cœur aussi. Beaucoup de certaines personnes. L’humanisme, pas l’humanisme, l’humanisme. Tu sais, ça peut

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être superficiel, tu sais, c’est de la bonne conscience. Moi, je te parle de cœur, je te parle. Un enfant peut avoir un cœur vieux, peut avoir un cœur. Je ne parle pas d’humanisme. Donc oui, la perception des gens vis à vis des autres. Moi, je retiendrai que dans cette école, j’ai beaucoup évolué psychologiquement et même dans mes relations sociales. C’est à dire qu’avant, je n’avais jamais eu d’amis. Je ne savais pas comment aller vers les gens, etc. Et ça m’a appris ça. Ça m’a aussi à être de plus en plus autonome pour faire le ménage et avoir une gestion. Ça m’a aussi permis de me réveiller le matin et j’étais vraiment motivé pour venir à l’école. En fait, même si j’avais 45 minutes de trajet en métro parce que c’est dans Paris que je vis en banlieue, c’est pas grave. Je me levais le matin et j’étais déterminée et je faisais mon trajet de train en métro tous les jours, deux fois par jour. J’étais vraiment motivé et maintenant, pour aller au lycée, je n’ai plus de problèmes parce que j’ai toujours motivé et ça me dérange pas du tout. Ça m’a beaucoup aidé à beaucoup de choses ont déjà été dit. Je n’ai pas grand chose à rajouter, ni vraiment de l’autonomie. Les personnes rencontrées et la manière de s’exprimer, de comprendre la fameuse communication non-violente, voilà exactement. Pas forcément de non-violentes, mais même juste le fait de comprendre l’autre, comme l’a expliqué Andreï

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tout à l’heure, par rapport au fait qu’un plus jeune peut se remettre en cause ou un plus vieux sans que ce soit forcément un adulte. Et c’est vraiment bénéfique. Je pense que ça peut vraiment faire du bien à certaines personnes. Votre école idéale? Toi, tu reviendras pour nous définir. L’École est un texte tout à l’heure, soit définir l’école. L’École idéale, c’est quoi pour toi? L’École idéale pour moi? A pas Félix. Moi, c’est Basile, car ça le voit à Mendois, où il pointe avec LSC la face. Si tu devais le laisser parler, puisque j’ai dit Félix, tu m’as pointé du doigt. Pour moi, l’école idéal, vraiment, c’est le lycée dans lequel je suis actuellement parce que c’est le mix entre cet endroit et un lycée classique. Ici, il n’y a aucun cours extra et dans le lycée dans lequel je suis, on en reparlera plus tard. Mais il y a des cours, mais qui ne sont pas obligatoires. Donc c’est proposé et ils sont là. Il y a des profs qui sont formés pour ça, mais on n’est pas obligé d’y aller. Et pour moi, ça s’est vraiment trop bien parce qu’on retrouve cette liberté qu’on avait dans les écoles démocratiques. Et en même temps, il y a quand même ce cadre scolaire qui nous permet quand même d’avancer. Moi, si j’avais pas vu ce cadre, je pense que j’aurais pas pu aller très loin parce que tout seul ne peut pas me mettre au travail.

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Il me fallait un prof derrière moi. Félix, Je n’ai pas trop d’idées par rapport à ça. Je pense que ça me trouve trop vaste, mais je prends. On va aller chercher des jeunes enfants et des parents d’élèves. Avant ça, je vous passe cette phrase extraite de ce long film. La commune que j’aime beaucoup et je crois qu’il est très à propos, déjà corrigé quelque chose.

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On ne voit rien venir, tout dire parce qu’on n’a rien à dire. On va collectivement, ensemble, se dire des choses et se dire les choses qu’on a besoin de se dire. Et si on réquisitionne l’Église, c’est parce que c’est le lieu le plus grand et parce que symboliquement aussi, on est bien content qu’un certain nombre de choses on puisse se dire là où on n’a jamais pu parler et où on nous a mis dans la tête. Un maximum de choses pour qu’on ne prenne jamais la parole. Donc, on viendra rien dire l’ecclésiastique.

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C’est tout le jeu de dire et de ne pas dire, de suggérer, de ne pas suggérer, Emilie nous a rejoint les parents d’élèves. Son fils a bientôt 6 ans et vit depuis deux ans dans cette école démocratique de Paris. Nous avons été rejoints également par Alice, qui est dans cette école depuis le tout début. Alice va prendre le micro dans la main. Ça va être plus simple, je pense. Civilistes, tu peux lui donner s’il y a d’autres élèves ou parents d’élèves qui veulent venir s’exprimer. Ils sont les bienvenus. Eliott est donc le fils de la maman qui est en face de moi, Emilie. Il se trouve qu’elle, ce moment, c’est mon fils. Vous voilà autant très honnête. Complètement. Alice, toi, tu penses quoi de cette école?

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Moi, je pense que elle est bien, mais quand même, c’est pas la meilleure école du monde parce qu’il y a quand même des règles et il faut la respecter et respecter.

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Peut être une école idéale n’y aurait pas de règles?

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Non, pas tout à fait. Il y aurait des règles, mais pas avec la règle en soi.

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Qu’est ce que c’est que l’école idéale pour toi?

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Pour moi, une école idéale, c’est une règle.

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Alors, quand on sait qu’à l’école, l’idéal vantera, c’est une école où moi, j’aime bien quand on vote tous ensemble.

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Donc, Marfan y aurait beaucoup de votes parce que j’aime bien voter. Et aussi, ce serait une école où il n’y aurait pas beaucoup de problèmes. Et en fait, à chaque fois, par exemple, se dire Abate tout à fait, on se dit. En fait, tout le monde serait le même chose que les autres pour que ça ne sera pas, pour qu’il n’y ait pas de disputes et aussi. Pas de problème. Moi, un jour 10, parce que je ne suis jamais allé dans une école, je ne sais pas en fait vraiment l’école idéale parce que je suis jamais allé dans une école classique. J’ai toujours été dans cette école, dans cette école et je n’ai pas beaucoup fréquenté d’école classique, donc a des amis qui vont à l’école normale. Il y avait une amie à moi qui s’appelait Romane. Elle était dans l’école, mais elle est partie de l’école parce que mon père voulait aller à Bordeaux quand elle était dans une école publique.

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On disait quoi?

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D’abord, elle a été dans cette école et après elle, elle est partie dans notre école à Bordeaux.

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Non à Bordeaux, mais c’est à Tarbes. Qu’est ce que le temps m’a dit de cette école publique?

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Elle aimait pas trop parce que ce n’était pas très. Elle aimait pas. Elle n’aime pas trop l’école.

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Et qu’est ce que qu’est ce que tu trouves de vraiment super chouette dans cette école démocratique de Paris?

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Ce qui est chouette, c’est que. En fait, on n’a pas de vrai quand il y a beaucoup de personnes soutient et il y a beaucoup de personnes qui se soutient. Mais le problème, c’est que parfois, ça fait plus. Du coup, ça fait des groupes entiers et même après. Du coup, ça va faire plus de problèmes avec les autres. Mais ce qui est bien, c’est qu’ils se soutiennent.

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Il y a un esprit de groupe de solidarité. Et toi, Eliott, t’en penses quoi de cette école? Eliott, 6 ans, tient le micro depuis 5 ans et 363 jours. Voici Eliott. Tu veux parler de cette école? Obligèrent. On va parler à ta maman, Emilie, toi? Comment en est venue à inscrire ton enfant dans cette école? L’École démocratique de Paris.

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Moi d’abord, j’avais un parcours public. 100% j’ai fait l’école, le collège lycée FAC tout en public et je ne m’étais jamais posé la question jusqu’à ce que, un peu par hasard, je tombe sur une vidéo sur Facebook qui était un Américain et qui fait le procès de l’école publique. Et il arrive. Il arrive au tribunal et il présente un bocal qui contient un poisson rouge. Et il dit Vous voyez si on apprend et si on force ce poisson rouge à apprendre à grimper aux arbres toute sa vie, il va se dire bien, je n’y arrive pas. Je suis nul et en fait, il va passer tout son temps à essayer de réparer cette espèce d’objectif pour essayer d’atteindre cet objectif, bien qu’il n’arrive pas à atteindre, évidemment, parce que par nature, il ne peut pas et il n’aura aucune place pour essayer de s’épanouir son talent et épanouir ses désirs et s’épanouir tout simplement. Et donc, à partir de là, ça m’a un peu frappé. J’ai trouvé que c’était comme une image très simple et en même temps très efficace pour moi. Et là, j’ai commencé à rechercher un peu ce qui existait en terme d’études sur l’éducation et je suis tombé sur le bouquin de Céline Alvarez, qui a cité tout à l’heure Vareuses, mère et fille. Et donc, Céline Alvarez fait cette expérimentation de l’éducation. On va dire individualisée et qui rompait avec l’idée de l’école publique, c’est à dire une forme d’éducation

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de masse. Et là, elle veut prouver que si on se, si on suit le rythme des élèves et qu’on s’intéresse à leurs désirs, c’est à dire qu’on met en place autour d’eux un environnement riche et stimulant. Dans certains cas, parce qu’elle est pratiquée dans le cadre d’une école publique avec une classe interâges sur trois ans et qu’elle mettait en place des ateliers avec différents niveaux. Et les élèves pouvaient y aller comme ils le sentaient. C’était vraiment ce que c’était, ce qu’ils avaient envie de faire le jour où ils avaient envie de le faire. Sachant que le contrat, c’est qu’à la fin des trois ans, ils devaient avoir tout étudié et pour ça, tous les élèves de disposer d’une démonstration de l’atelier individualisé. Et en fait, elle a observé que ce fonctionnement là était complètement merveilleux. Parce que fait tous les élèves? Elle a elle expérimenté ça dans une ZEP et elle a remarqué que tous les élèves arrivaient avec des apprentissages acquis très vite et très bien. Et surtout, elle voyait aussi l’esprit de collectif qui se formait dans la classe. Elle observait aussi au départ, elle gardait les récréations, etc. Mais très vite puisque dans la classe, il y avait aussi ce truc d’avoir un coin sieste, un coin repos pour les enfants qui se sentait pas fin, qui sont juste fatigués. En fait, c’était la possibilité de gérer leur rythme, s’est rendu compte qu’au bout d’un moment, ils n’avaient même plus besoin de

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récréation parce qu’en fait, tout était hyper fluide.

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Comment sortir de l’usine et considérer qu’on n’est pas des pièces qui sont toutes les mêmes, mais que chaque enfant est différent?

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Exactement, c’est prendre en compte l’individualité et un incroyable savoir révolutionnaire. Oui, en effet. Et du coup, en lisant çà et là, je me suis dit OK. Alors, est ce que ça m’a remis un peu en perspective, moi, la manière dont j’avais vécu l’éducation, l’éducation et m’apercevoir que finalement, après, après le collège, j’ai fait cinq ans de lycée et puis 50 fac et puis encore une école derrière. Et c’est seulement ma cinquième année de fac où là, j’ai commencé à rentrer un peu au fond des choses et faire quelque chose qui m’intéressait vraiment profondément, que j’ai commencé à vraiment m’éclater.

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Alors, l’impact sur ton fils? Ça fait deux ans qu’il est là et là.

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En fait, c’est ce qui s’est passé quand même il y a un petit temps. Il y a un intermédiaire parce que Céline Alvarez, c’était une chose, mais elle restait dans un contexte public. Et elle, l’idée, c’était aussi de mettre en place l’éducation de Maria Montessori et cette éducation. J’ai commencé à regarder à côté, il y a des écoles Montessori un petit peu partout, donc c’est ça qui m’intéressait, mais en cherchant un peu plus dans le quartier parce que je vis dans le quartier de l’École démocratique de Paris, je suis tombé sur cette école. L’École démocratique de Paris et au départ, j’ai vu Sancourt, les enfants libres, etc. Et là, je me suis dit OK, c’est peut être un peu trop radical pour moi et finalement, l’idée a fait son chemin et on est venu en est venu aux portes ouvertes de l’école. On a rencontré les fondateurs. J’ai rencontré Yazid. J’ai rencontré à ce moment là Français Elza, qui venait juste d’arriver et qui était avec les yeux qui pétillent dans tous les sens et qui me disait justement après son parcours de prof. Prof de math et tout ca, quelle halluciner en fait, et qu’elle voyait tellement de sens, contrairement à une école publique. Et donc, c’est comme ça que on a inscrit Eliott à l’école et donc après deux ans.

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Qu’as tu en dire?

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Il y a plusieurs choses à dire. C’est déjà ça. C’est intéressant de voir que ce qu’on nous a vendu, c’est à dire c’est à dire le fait que les enfants apprennent vraiment tout seul ce qui est le postulat de l’École démocratique de Paris. En fait, c’est vrai. C’est à dire que là, pour avoir pris peut être, il a pris trois cours ou quatre cours d’une heure avec une prof qui voulait lui apprendre plus ou moins la lecture. Et tout ça, c’est dans toute sa vie qu’il a eu ça, qu’il a reçu ces enseignements là. Là, il est en train d’apprendre à lire et déchiffre des syllabes. Il est en train d’apprendre à compter. Il fait des multiplications avec son jeu de Pokémon. Il ne pense qu’à ça. Il ne pense qu’à compter et aux apprentissages autonomes. Et en fait, c’est même pas je constate. C’est une croyance. C’est un constat. C’est complètement empirique, ça se fait. Donc ça, c’est le premier point que je trouve particulièrement intéressant. Après, ce que je vois aussi, c’est en échangeant avec des amis à moi dont les enfants sont pas à l’école publique. Il y a une remarque qui revient et que je trouve assez chouette, c’est que je trouve que Eliott a beaucoup d’attention par rapport aux autres, c’est à dire qu’il est vraiment attentif à son environnement et il prend soin des autres. Il y a Saki qui vient et qui est quand même assez chouette aussi.

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Et après ce que je constate, c’est là. Après deux ans, il y a quand même eu cette période. Kovy dans la première année, il y avait vraiment un collectif assez, avec un intérêt très étendu. Il y avait toute une grappe d’ados, donc là, on en a entendu quelques entrois qui étaient qui étaient là au départ quand ils étaient là. Et ça, ça génère. Je pense qu’il y a vraiment ce truc, cette idée de masse critique et d’intérêt étendue qui est très importante pour que l’école fonctionne. Parce que, justement, il y avait ces ados, ces jeunes et ces petits tous ensemble. Il y avait une sorte d’émulation globale des projets qui se mettait en place, qui donnait envie aux petits d’aller voir qui et qui, qui crée des interactions. Peut être ni les uns ni les autres n’aurait pensé. Et là, cette année. C’est vrai qu’il y a eu bien moins de monde, période que vide, pas de porte ouverte, etc. Et là, du coup, c’est plus compliqué en fait. Et c’est là que c’est intéressant de se dire OK. On a compris que le modèle global de fonctionne sur les apprentissages des enfants et ensuite, ce qui est pour moi vraiment le coeur du truc, c’est le collectif. Et comment faire vivre le collectif? C’est des règles de fonctionnement qui doivent être constamment remis en cause, notamment parce qu’il y a ce collectif qui existe avec différentes personnes qui existent. Et finalement, ce qui va

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tenir ce collectif, c’est justement être dans une écoute constante. C’est vraiment comme un être vivant. Tout à l’heure, je vais revenir pour vous parler des entreprises libérées sur le monde du travail en 2021. Il y a vraiment cette notion là de considérer l’école, le collectif, l’organisme comme un être vivant et qui sait s’adapter. Mais seulement si on continue de l’écouter de l’intérieur.

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Chez vous, il se peut que des choses changent dans votre esprit, dans votre ventre, parce que ce qui est dit est révolutionnaire quelque part.

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Tout va bien se passer. L’activité n’est pas choisie par l’enfant. Elle est imposée par l’enseignant, aussi riche soit elle. Elle est imposée par l’enseignant. Ce n’est pas une décision. Il n’y a pas de motivation endogène personnelle de la part de l’enfant, donc il n’y aura que très peu d’attention. Et donc très peu d’engagements. C’est quoi les six heures d’émission en direct de l’École démocratique de Paris d’Eugène?

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J’ai été rejointe par Claudia, Claudia, Claudia Renaud qui était à côté de moi, elle était éditrice et active dans les réseaux de l’instruction en famille. L’École de la vie dot. Org. Quand je dis dote ces points pour les non-anglophones réseau de ressources coopératives entre familles de la région parisienne en instruction en famille, elle a publié en 2020 un ouvrage Et c’est pour ça que tu es là à ce moment précis, intitulé L’apprentissage informel expliqué à mon directeur. Pour moi, linspecteur, c’est ça mon inspecteur. C’est bien ce qu’il me semblait. Parce que le vrai problème, finalement, par rapport à ces écoles libres, c’est d’être capable de quantifier, de calculer l’avancée faite par l’enfant et donc cette personne qui est là pour juger, pour voir si l’enfant a avancé. Souvent, cet inspecteur tombe des nues dans ce genre d’école puisqu’il y a peu de manières de marquer, de retenir les progrès faits par les enfants.

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Oui, et j’étais présente il y a deux 3 ans parce que je suis associé à l’École démocratique déjà depuis plusieurs années. J’étais présente à une inspection et j’avais trouvé que l’échange avait été passionnant, notamment avec une inspectrice qui avait dit En fait, dans les écoles habituelles de l’Education nationale, on présente l’ensemble du programme aux enfants, aux élèves et on pense que c’est après avoir présenté l’ensemble des items de toutes les toutes les matières de l’ensemble du programme qu’ils vont avoir acquis ce qu’on attend d’eux. Alors que vous êtes en train de parler à l’équipe de l’École démocratique alors que vous vous faites confiance à un enfant, vous faites confiance à un élève, un enfant, d’apprendre les choses qui lui seront nécessaires pour bien vivre dans la société. Et j’avais trouvé ça remarquable que cette inspectrice mettre le doigt sur la difficulté qu’il y a justement la difficulté que rencontre l’institution vis à vis de l’instruction en famille en général et des écoles que je connais donc bien et vis à vis des écoles démocratiques dans laquelle nous sommes.

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C’est ça comment? Comment juger de cette avancée et donc cet ouvrage que tu que tu as rédigé? Qu’est ce qu’il dit exactement pour faire comprendre à cet inspecteur que finalement, il y a un progrès?

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C’est un ouvrage qui porte sur l’instruction famille, sur l’école en particulier.

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Oui, c’est quoi un inspecteur, Claudia? C’est quoi son job? Qui est cette personne? Parce que moi, depuis que j’étais à l’école publique, il y a toujours attention. L’inspecteur arrive, donc on ne savait jamais qui c’était Seebeck. On avait l’impression que c’était une sorte de super héros devant lequel le président de la République en fait. Il fallait surtout être bon, propre et instruit.

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Alors, il se trouve que j’étais enseignant de 15 ans, 10 ans dans le secondaire et 5 ans à l’IUFM de Paris, donc l’équivalent des aspects maintenant. Et là, mes collègues étaient en partie des inspecteurs vrais oui, oui, faits et faisait notamment de la formation des jeunes enseignants. Et j’ai été. J’ai participé à plusieurs reprises. J’ai fait partie d’un jury pour des jeunes enseignants qui lui qui voulait devenir maître formateur et donc à plusieurs reprises, j’ai été en contact avec des inspecteurs qui étaient des gens vraiment intéressants et qui avaient beaucoup réfléchi à la transmission, à la pédagogie qui disait des choses passionnantes. Et du coup, moi, j’ai une très bonne image des inspecteurs et c’est pour cela d’ailleurs que j’ai fait ce livre. Parce que quand j’ai commencé à entrer dans le monde de l’instruction en famille, quelque part, j’étais bilingue. Je connaissais le langage des inspecteurs. Et puis je connaissais les familles qui faisaient confiance à leurs enfants pour apprendre ce dont ils avaient besoin au moment où ils en avaient besoin. Donc, les apprentissages informels et autonomes. Et je me disais quel dommage qu’on ne puisse pas les relier. Quel dommage qu’on arrive qu’on ne parviennent pas à expliquer aux inspecteurs à quel point les apprentissages informels et autonomes sont intéressants pour pour les enfants et donc pour la société en général.

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Je leur Ai Weiwei et donc moi, l’image que j’ai au départ, c’est des inspecteurs qui sont vraiment des gens intéressants.

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Et en rentrant dans le monde de l’instruction en famille dans lequel je suis depuis vingt ans, j’ai pu enfin. Ça m’est arrivé régulièrement d’entendre des récits catastrophiques d’inspection qui se sont mal passés pour des familles. Là, ce sont les familles qui sont inspectées, et pas les écoles. Et où des inspecteurs, surtout, ça arrive peut être un peu plus souvent ces derniers temps. Mes inspecteurs ont pu se montrer humiliants vis à vis de parents.

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C’est un peu la Stasi, quoi? C’est extrêmement.

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Oui, 300, non, c’est juste une petite partie des inspecteurs qui sont qui ont une attitude humiliante. Mais après, évidemment, on en entend davantage parler.

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C’est ce qui s’est passé dans cette école et il y a d’ailleurs une pression qui a l’air assez répandue sur tout type d’école alternative en ce moment en France, avec, pour le cas très précis de cette École démocratique de Paris, des inspecteurs qui passent et qui retoque l’école, en quelque sorte, qui lui disent qu’ils disent à l’école écoutez, vous ne pouvez pas continuer à rester à l’école.

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Ouais, je crois que l’injonction qu’a reçue l’École démocratique de Paris 19ème, ça portait sur trois choses notamment. Et c’est donc d’abord l’absence de programmation. Et c’est quelque chose qu’on retrouve avec les familles qui sont en apprentissage informel. C’est que c’est quelque chose qui leur est reproché. C’est pas de programmation et du coup, que les familles mettent en place un emploi du temps avec, avec des matinées consacrées à différents éléments qui permettent de rassurer les inspecteurs sur le fait que ben y a des choses qui sont prévues et il y a des sorties l’après midi. Voilà pour l’école. Je pense que ça sera intéressant de mettre en place quelque chose qu’on pourrait appeler les matinées du socle, c’est à dire le lundi, mardi, jeudi et vendredi, alors que j’étais en train d’évoquer le nouveau programme de l’École démocratique auquel tu t’es greffé, puisqu’il y avait cette pression justement de l’Education nationale, à mettre en place quelque chose de plus strict, en quelque sorte.

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Concernant les apprentissages des enfants de cette école alternative. Sauf que ce n’est pas non plus strict.

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C’est plus rythmé, plus organique, plus ritualisé, plus organisé, programmé, en quelque sorte. Oui, donc, avec des programmes en rapport avec le socle commun. Et j’ai commencé à regarder pour le français et l’histoire géo. Qui sont les matières que je peux apporter? Et il y a plein de choses sympathiques qu’on peut faire dans ces deux domaines qui sont pluridisciplinaires et qui sont basés sur des ateliers, sur des jeux, sur des films, sur des activités et avec l’instruction en famille. On a énormément de pistes et d’exemples de choses sympathiques qui peuvent être faites. Et voilà les familles que je connais. En un an, une heure par jour, elle amène les enfants à un niveau, un niveau au niveau du socle commun. Il n’y a aucun problème en une heure par jour, on a le même niveau qu’à l’école. Moi, j’ai proposé une heure et demie parce que c’est en groupe et du coup, forcément, on prend plus de temps. Mais voilà, ma grande fille a passé le bac et l’a réussi au bout de la deuxième année. La réussite avec une heure par jour, en ayant été un radical, un scrolling avant qu’elle n’avait jamais eu de cours avant radicalismes.

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Skilling, elle, ne sort pas de sa chambre à elle seule.

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C’est le fait qu’on ne fait pas cours à l’enfant d’accord et qu’on n’impose pas de cours. Et on n’impose pas de cours.

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Et donc, on se laisse guider par le désir de l’enfant et par la vie familiale et par les interactions.

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Ce n’est pas juste. C’est le désir de l’enfant, c’est sûr. C’est le premier. Mais l’enfant, il vit dans des interactions, y vit avec son entourage. Il vit dans le monde, il vit dans son quartier. Et donc, je voulais dire que le problème de l’inspecteur vis à vis de l’école ici, ça a été de dire qu’il n’avait pas de programmation. Eh bien, on peut en faire basé sur le socle commun, sur les cycles. Le socle commun est passionnant. Il y a plein de choses intéressantes n’évoquera dans pas longtemps puisqu’on va définir ce qu’est l’école publique.

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Une avancée, c’est aussi bien de se poser des questions.

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Donc, oui, je voulais juste dire que ce qui est reproché aussi, c’est de pas avoir de traces écrites, mais les traces écrites. En fait, il faut aller les chercher là où elles sont, dans les échanges SMS. Y a plein de traces écrites possibles et troisième élément qui est reproché à l’école, c’est l’absence d’évaluation, l’absence de notes. Et ça, c’est très important pour moi que je travaille ici l’année prochaine, c’est qu’il n’y ait pas de n’intègre pas d’évaluation.

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Yazid était en train d’évoquer la pression institutionnelle des inspecteurs avec Claudia Doki, qui rejoint l’équipe pour reformaté, une sorte de projet pédagogique et de proposer d’autres manières de fonctionner à cette école. Totu. Tu penses quoi de tout ça? Et si tu peux mettre déjà des mots sur ce nouveau programme? Comment dire de l’expression clé con qu’on a pris l’habitude d’utiliser depuis quelques mois? Qu’on réfléchit au sujet? C’est l’expression d’enrichissement, enrichissement pédagogique pour qu’on n’est pas dans une démarche de consistant à renier ce qu’on fait, ce qu’on fait, ce qu’on faisait juste jusque là, mais plutôt dans une démarche consistant à sécuriser la pérennité de l’école, sécuriser la pérennité d’un environnement démocratique dans lequel les enfants continuent à être souverains et à décider avec les adultes. En rajoutant ce qui va permettre de sécuriser l’école vis à vis des inspections. Dont il a déjà été dit que elle se passe de moins en moins bien pour les gens qui font des choix éducatifs alternatifs, et là, j’insiste sur le fait que ce soit des gens au delà des écoles privées hors contrat. Vu qu’en fait, on est embêté au même titre que les familles qui pratiquent l’instruction en famille sous une forme qui n’est pas celle de l’école à la maison. On est embêté, au même titre que les professeurs dans le public qui pratiquent des démarches pédagogiques différentes, qui peut freiner, etc. Tous ces gens sont embêtés. Tous ces gens là sont embêtés. Ce qui

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se passe? Yazid Bah, qu’est ce qui se passe pour moi? Si tu veux ce qui se passe dans l’éducation aujourd’hui, c’est à l’image de ce qui se passe dans la société en général. On vit une espèce de raidissement autoritaire, c’est évident. Raidissement autoritaire qui se manifeste sous pleins d’aspects divers et variés, et en particulier par la volonté de l’Etat de ne pas perdre la mainmise sur la façon dont les enfants sont éduqués. On m’avait dit on m’avait parlé de la peur de développer l’esprit critique chez l’enfant. Ça, c’était un problème. Alors oui, si tu veux fait, c’est toujours un peu amusant. Parce qu’en fait, quand tu lis les bulletins officiels, quand tu dis la loi, l’esprit critique et le fait que les enfants deviennent citoyens complique, ça fait partie si tu veux des objectifs qu’on attribue à l’instruction des grattoirs. Mais entre si tu veux la déclaration d’intention et la réalité des faits, il y a quand même plusieurs dizaines d’années lumière. Parce qu’en vérité, tout ça saute aux yeux. Si tu veux que le fonctionnement de l’école aujourd’hui, l’école institutionnelle classique, ait un fonctionnement qui n’a pas spécialement pour objectif d’apprendre aux enfants, si tu veux à participer à la décision, à exprimer un avis et à exercer si tu veux une souveraineté, quelle qu’elle soit, c’est un fonctionnement qui repose. Si tu veux. Moi, j’ai l’habitude de décrire ça comme étant un fonctionnement qui repose sur ses deux jambes la discipline et le

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classement. Dans ce cas, l’école est effectivement à surveiller punir, surveiller et punir, surveiller, punir sous une forme un peu, un peu plus, un peu plus. Comment dire, un peu moins martial. Mais quand même, si tu veux un fonctionnement ou indépendamment de ton niveau scolaire, tu apprends qu’il faut arriver à 8 heures et 8 heures. Tu apprends qu’il faut. Vous voyez le proviseur, le prof. Tu apprends qu’il ne faut pas remettre en question l’autorité de l’adulte. Tu apprends à te mettre sous l’autorité du conseil de discipline ou je ne sais pas comment on l’appelle. Et tu apprends qu’en fait, si tu es nul à l’école, tu. Légitime que tu es une vinyls, en fait. Ben ouais, il fallait travailler, il fallait travailler et c’est là où c’est très toxique. C’est que c’est une façon de raisonner qui a été somatisation, même par les gens sur qui cette contrainte s’abat. Tu vois les classes populaires? Moi, je suis fichu du Maroc. Moi, je suis Marocain et en fait, au Maroc, ce discours marche à merveille. En fait, tu vois passer l’esprit colonial. On a bien fait. Ha ben oui. C’est à dire que pour le coup, si tu veux, il y a un truc qui s’est très, très bien transposé, c’est ce mythe de la méritocratie. En fait, on va aller à l’école et puis on va bosser dur. Et puis, ceux qui ont bossé dur, ils vont. Si tu veux bien avoir des vies épanouies, ils

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vont pouvoir faire des choses utiles, etc. Ça, c’est avoir des grosses voitures Iasi, avoir des grosses voitures, aller en vacances aux Seychelles. Allez voir des matchs de foot en tribune VIP et toutes ces toutes ces tous ces charmes de la vie d’avant. C’est une fable qui marche très, très bien, en fait. Alors comment tu te fais l’Arch entre ce système qui veut des preuves que l’endoctrinement fonctionne et une école libérée où tu vas faire confiance à l’enfant qu’elle était? Quel est le prochain programme, finalement, pour pouvoir faire. Cheval de Troie ou tout simplement créer une arche? Entre ces deux manières de penser. Mais comme tu as une pression nationale qu’on reste dans un pays qui s’appelle une nation nationale, pour les gens qui apprennent la déclinaison des mots, c’est quoi? Il y a peu de ministères qui se sont attribués l’adjectif qualificatif national. On a eu le funeste ministère de L’identité nationale, mais c’est ça que ça. C’est un terme qui est peu utilisé en architecture, donc qui est très obsolète, très obsolète. Le territoire continental aujourd’hui y un autre mot qui revient beaucoup, ces républicains l’école républicaine, la police républicaine en général, c’est le mot qui sert à qualifier ce qui n’est pas du tout républicains. Mais passons à la chose commune c’est la planète. Je vous rappelle que l’on est en train de vivre une époque catastrophique, ce qu’on appelle le anthropocène, le fameux Berrios de notre ami Greg Bug, qui fait dire

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que notre chose commune, notre République, c’est la terre ou qu’il faut sauver. Ben c’est ça. Alors, en fait, si tu veux l’Arche, alors déjà il faut savoir une chose, non? Tout le monde le sait. On vit une période particulière. Si tu veux, le fait que ce genre d’initiative pullule à l’échelle du pays, à l’échelle de la planète, n’est pas étranger à la situation qu’on vit au niveau civilisationnel. Cette espèce d’effondrement qui entraine un petit peu de joie de pointer le bout de son nez. Alors, pas de révolution industrielle, d’accélération et de chocs suite à l’hyper accélération due à cette haine de la troisième et quatrième révolution industrielle. Donc, on est dans un basculement. C’est dû à une hyper accélération, basculement qui se prête de fait à des initiatives éducatives différentes. Parce que c’est précisément ce que veut ce fonctionnement éducatif qui a fourni la colonne vertébrale de l’ordre établi industriel, capitaliste, etc. Tu vois qu’il s’est généralisé depuis le milieu du 19ème. Donc, le contexte est favorable à essayer de faire autrement au niveau éducatif et essayer de faire autrement. Essayer de faire quelque chose avec des outils qui permettent ça, avec des outils différents. Donc, si tu veux, le contexte s’y prête. Maintenant, comment dire à côté d’un contexte qui s’y prête particulièrement? On a des choix politiques qui ne vont pas vraiment dans ce sens. Maintenant, charge à nous d’essayer de pratiquer cette ligne de crête un peu désagréable, consistant à la fois

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à préserver notre identité, notre ADN démocratique, en donnant des gages de respect du Code de l’éducation et des dispositions relatives à l’ordre public, etc. Vous aussi vous poser des questions. Vous avez peut être envie d’inscrire votre enfant dans cette école démocratique de Paris. Que proposera t elle dès la rentrée? Alors, si tu veux, ce n’est pas encore défini. Dans le détail, ce qui s’est fait pour aujourd’hui, c’est surtout définir des grands principes de fonctionnement et surtout définir en quoi consistera cet enrichissement pédagogique, ce qui est en fait plus ou moins consensus à ce stade. Le 29 mai 2021, c’est un fonctionnement qui reposera sur l’idée d’enrichir du coup notre quotidien de temps pédagogiques plus ou moins formalisés, s’appuyant sur les acquis issus de l’expérimentation de gens comme Célestin Freinet, comme Olivier Decroly. Tu vois les principes de fonctionnement d’une classe inversée, d’une pédagogie de projet. Ces temps, qui duraient une heure et demie, deux heures le matin, auraient vocation à permettre aux enfants d’être exposés à tous les éléments constitutifs de ce qu’on appelle le socle commun par cycles. Du coup, tu vois ce que tu as déjà entendu. C’est ainsi que sont définis par l’éducation qu’on va détailler dans quelques instants leur socle commun dans notre parti. C’est quoi, l’école publique? Oui, on va détailler. Du coup, tu vois. Mais si tu veux. L’idée, c’est d’avoir ces temps du matin qui permettent aux enfants d’être exposés à ces éléments du socle commun, de pouvoir

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progresser s’ils le souhaitent. Du coup, on peut dans la même veine que ce qui se passe au lycée autogéré de Paris, dont les garçons, alors que c’est un fonctionnement où tu vois des temps pédagogiques avec liberté de fréquentation. C’est la nouveauté. C’est l’art surfaites, le bras tendu vers vers le haut. C’est ça, une posture, si tu veux, un peu plus explicitement orienté au niveau, en tout cas, de l’équipe pédagogique, un peu plus un peu plus explicite, plus explicitement orientée vers la programmation des apprentissages et les temps si tu veux, régulier et progressif de sensibilisation au socle commun sans en faire des temps relous. C’est important. Je ne sais pas. L’idée, ce n’est pas que ça se transforme en quelque chose de contraignant. Oui, il y a quand même une intention de l’offre. En quoi exactement, si tu veux. L’idée, c’est de rester dans cet esprit général de l’enfant, acteur de ses apprentissages. Tu as peur de dire simplement, même si c’est maintenant l’expression de la confiance faite à l’enfant plutôt que dans le système. Mais maintien? Maintien de l’identité démocratique? Maintien si tu veux de la souveraineté, du collectif de la souveraineté des enfants dans la vie quotidienne de cet établissement, si tu veux ça, c’est le truc sur lequel il n’y aura pas de temps à discuter. Non, non, non, ça, ça bougera pas. Non, mais après, si tu veux dans le détail de ce qui va se passer au niveau de ces temps

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pédagogiques, tout reste à faire. Tout reste parce que là, tu vois ça. C’est une incantation que je viens de faire. Là, c’est un work in progress aussi. C’est aussi l’avantage. C’est que cette école. Avec les ressources, soient les parents, les intervenants ou les enfants, évidemment, elle progresse chaque jour, Clotilde nous a rejoints, Clotilde le sort d’une année dans cette école avant de rentrer dans cette roulotte que tu achetais que l’amabilité de garer juste devant l’école démocratique, tu vas faire un Tour de France à poney. Donc ça, c’est une belle initiative. Comment s’est passée cette année pour toi?

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Elle a été complète d’informations. Il s’est passé beaucoup, beaucoup de choses très différentes. Ce serait difficile de dire, en un mot comment elle s’est passée. Je pense qu’on passe par plein de phases et c’est une mouvance permanente. L’École démocratique, c’est un changement quotidien et c’est limite.

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Alors parce que finalement, il y en a des limites.

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Oui, il y a des limites. Il y a des limites, forcément. Mais quand c’est une école qui est vouée à changer en permanence et en fait, c’est un peu ce qui fait. La beauté du modèle, c’est que la remise en question ne cesse jamais et qu’elle soit vis à vis du collectif, en fait, ce qui change tout le temps vis à vis du fonctionnement, vis à vis des personnes qui sont autour de l’école et qui ne sont pas forcément quotidiennes dans l’école. En fait, ce qui est intéressant de se dire, c’est que le collectif change tout le temps, que ce soit au niveau des adultes, des membres staffs, des facilitateurs qui finalement restent parfois sur des périodes plus ou moins longues. Moi, par exemple, je suis resté toute l’année à France Elza, qui était là toute l’année aussi. Mais après, il y a d’autres personnes qui viennent une seule journée par semaine toute l’année. D’autres personnes qui viennent à raison de deux mois, condensées tous les jours. Certaines personnes qui viennent que Partouche. D’autres personnes ressources qui viennent sur sollicitation du collectif. Et ensuite, les enfants aussi changent beaucoup. Il y a des enfants qui restent. Depuis le début, ils sont là depuis le début et qui restent. Il y a des enfants qui, finalement, viennent par petites périodes, qui se rendent compte que c’est à leur conjoint qu’ils se rencontrent, que ça leur convient pas trop. Il y a aussi parfois le collectif qui

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se rend compte que la présence d’un nouveau membre ne convient pas au collectif. Donc c’est des remises en question permanentes et ça a effectivement parfois un peu ces limites qui peuvent être que cette mouvance nécessite beaucoup, beaucoup d’énergie et un travail permanent pour refonder un collectif, refonder un groupe et repartir sur un fonctionnement commun pour avancer tous ensemble.

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Et il y a des secrets. Pour ce faire et la patience, je pense que non.

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Le vrai secret, c’est de Wade. Pas lâcher. Ce n’est pas facile tous les jours, mais c’est vraiment l’idée de se dire que tout prend du temps et que parfois, on a mis beaucoup d’énergie, beaucoup de temps à construire quelque chose et parfois ça fonctionne pas et c’est OK. Il faut juste réessayer encore et encore et encore. Et voir ce qui convient au groupe ne pas avoir peur de déconstruire quelque chose que l’on vient de construire. Ne pas avoir peur de tout remettre à plat. Ne pas avoir peur de chance de rester courageux, finalement, et bienveillant avec beaucoup de patience.

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Voici venu le temps des questions ouvertes, des témoignages, si vous en avez envie, c’est une sorte de respiration collective.

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Pourquoi faudrait commencer moins tôt? Il faudrait plus d’horaires du tout, plus emmerdeurs, plus de types qui font les flics.

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Je pense que ça parle de ressources qui sont là. Des anciens élèves, toi du micro, toi rappelle ton prénom s’il te. Première question Ferdinand Ferdinand, je m’en doutais. Quel est? C’est quoi l’école idéale pour toi, Ferdinand? Alors, l’école idéale, c’est une école de musique. Parce que j’aime bien la musique, quand même. Et ici, ça m’a permis de quand même beaucoup en faire. Parce que pendant deux ans, je me suis je me suis beaucoup amusé. À jouer, à me découvrir en faisant différentes activités, en faisant des sorties, des trucs comme ça. Et du coup, vous, au bout de la troisième année, vu qu’il y a déjà des commentaires, beaucoup de personnes qui sont partis, j’ai pu me concentrer vraiment sur la batterie qui est mon instrument fétiche. Voilà donc aujourd’hui que Ferdinand, tu veux, tu as fait acheter une école. J’avais acheté une école à la batterie, exactement. Bien sûr, c’est pour pouvoir en faire quand tu avais envie. Oui, j’ai fait. Du coup, j’ai fait une proposition, mais il y a eu également une batterie acoustique qui a été achetée. Mais vraiment, au bout de deux ans et même pas au bout de 30 minutes, c’était déjà trop. Oui, absolument pas. Trop de bruit, et voilà. Donc on a décidé de la rendre très rapidement. Donc, le montage était plus long que l’utilisation. Mais après moi, du coup, j’ai fait, j’ai fait acheter une batterie électrique et électronique, donc je suis malade à aller à

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l’école compris. Et donc, aujourd’hui, elle est toujours là. Personne n’utilise, malheureusement, mais n’hésitez pas. Oui, c’est ça la vente si vous voulez vous faire de l’argent ou encore pour acheter d’autres ressources. Plus. Plus. Comment dire plus utilisé? Parce que la batterie? Une personne qui en fait. Aux dernières nouvelles, tu recommande cette école, toi? Ouais. Parce que vraiment, entre le moment où je suis arrivé et comment j’en suis sorti, ça m’a clairement fait évoluer. Étant donné que j’ai pas rien qu’avec les relations sociales. Des trucs comme ça, genre. En arrivant, j’étais très, très nerveux et il y en a autour de la table qui peuvent, qui peuvent valider notre notre, notre bon, notre bon staff. Mais voilà, donc, j’étais vraiment très nerveux. Pour aucune raison. Je pouvais, je pouvais taper des crises de colère, mais petit à petit, je me suis calmé tranquillement. Et là, aujourd’hui, je suis beaucoup plus tranquille, beaucoup plus calme et sain d’esprit. Donc, cette école t’a sauvée? Ouais, ouais, on va pas mal. C’était super mal barré. Tout le monde le savait. Ouais, j’étais au fond du gouffre. Et vraiment, là, je suis loin du fond. J’ai vu la lumière en arrivant et au final, c’était vraiment juste la Salbris qui était, qui était allumée. Mais ça t’arrive de croiser, croisèrent jeunes qui, comme toi, elle est pas du tout bien dans sa life. Et de lui dire Vas dans cette école? Non, parce que les seules personnes avec qui je

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suis encore en lien sont des personnes qui étaient dans cette école. Oui, et les deux que je calcule encore du collège, ils vont bien. Je ne vais pas leur recommander cette école. Et puis, même en vrai, si vous allez bien, venez ici parce que c’est toujours plus fun et que ya, il y a beaucoup de personnes à découvrir. Comment dire à avec qui jouer, avec qui s’amuser, etc. Vraiment, c’est cool. École super cool. Tu nous rappelle ton âge, Ferdinand? J’ai 15 ans, 15 ans. T’as pas d’enfant? Pas encore très bien. Un autre ancienne élève vient de se rajouter à cette table, parle bien près du micro. Bonjour! Salut grand!

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Tu t’appelles moi, je m’appelle Tobias.

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Ça va bien, Tobias. Tu parles comme s’approche du micro. Super!

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OK, bah ouais. Moi, ça va bien.

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T’es encore dans cette école, non?

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Moi, je l’ai quitté il y a quelques années.

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T’as pas assez de temps ici.

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J’ai passé deux ans. Je crois que je suis rentré quand j’avais 10 ans.

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Comment tu te retrouves ici? Des parents qui te mettent ici bas, en fait.

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J’ai beaucoup trop, même scolairement et socialement. Et tout. Et du coup, mes parents, ils ont cherché une alternative.

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C’est quoi des problèmes de jeter des cailloux à l’école?

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C’était l’apprentissage. J’avais beaucoup de mal et le rapport à l’adulte que je n’aimais pas me laissait faire par les adultes. Du coup, je répondais à Tu fais partie de ce genre de jeunes, des insolents. Et donc, voilà, je reconnais beaucoup et du coup, je me souviens de cours tout. Et mes parents étaient parents. Mes parents, ils ont, ils ont cherché une école qui serait alternative. Au début, on avait pensé au système Montessori. Et puis finalement, j’ai visité cette école et ça a beaucoup plu parce que le système permettait à l’enfant. Je trouve quand même de beaucoup s’épanouir dans ses passions parce qu’on laisse énormément de liberté. Et c’est ce que chercher beaucoup. Donc, j’ai fait une journée d’immersion, une semaine d’immersion. Ça m’a beaucoup plu. Je suis resté deux ans.

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Qu’est ce que ça va changer pour toi, Georges?

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Quand je suis entré dans cette école, j’étais très introverti. Je n’avais pas beaucoup vers les autres et voilà. Et je n’étais pas curieux. Et voilà. Et quand je suis arrivé, j’ai rencontré plein de gens formidables qui sont encore aujourd’hui de très bons amis. Ça m’a rendu énormément sociable. Maintenant, je me rends compte que j’ai beaucoup de mal à approcher les autres. Je me sens plus curieux. Je me sens plus autonome, donc je pense que ça m’a apporté beaucoup de choses.

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On vient de recevoir trois demandes d’inscription record. Bravo! J’espère qu’on va accorder aujourd’hui. Tu fais quoi?

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Aujourd’hui, j’ai déménagé plutôt vers en province.

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Du coup, est hors du périph.

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Et du coup, du coup, je suis à Savigny le Temple. Si une école Montessori, c’est en même temps très différents et à la fois, c’est quand même. On reste dans l’idée de donner de la liberté à l’enfant pour qu’il puisse développer ses passions et ce qu’il aime. Ça, c’est ce que je cherche vraiment dans une école Montessori.

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Il propose des cours et il te propose des ressources. Ça te fait du bien maintenant d’avoir des cours que je voyais quand même.

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Quand j’étais ici, j’avais un peu de mal à m’y Ducky tout seul, mais je pense que c’est un problème que j’ai personnellement. Du coup, on va dire que dans les matières scolaires, je ne développe pas énormément pour moi. Mais autour, je faisais quand même plein d’autres choses. Et vraiment, ça, ça m’a beaucoup grandi.

01:11:15:00
Ça se voit, ça se sent. Merci pour ton témoignage. L’École idéale, c’est quoi pour toi?

01:11:20:20
Comme je l’ai dit, pour moi, c’est une école qui accompagne beaucoup l’enfant et qui laisse beaucoup de liberté. Donc, pour moi, l’école démocratique, c’est très, très, très axé là dessus parce que j’ai pu développer beaucoup de choses que j’aimais. J’ai beaucoup appris et une école aussi qui sait s’adapter et qui permet à l’enfant comme lui, comme le fait une école démocratique avec son système où on peut acheter des choses avec un budget de l’école, de vraiment permettre à l’enfant de s’épanouir.

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Excellent, merci. Merci beaucoup. Est ce que tu trouves pas délirant le fait qu’on dise attire. Les enfants peuvent apprendre tout seul, ça. Un truc un peu révolutionnaire, un peu nouveau, et que l’école publique n’intègre pas ça parce que tu penses que tu as besoin d’un maître.

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Alors je pense que c’est ça dépend vraiment de la personne parce qu’il y a des gens qui n’arrivent vraiment pas comme moi encore. J’ai un peu de mal à travailler dans l’autonomie, mais il y a des enfants pour lesquels cette école, c’est une vraie alternative. Et s’ils n’ont pas cette école, ils ont rien et du coup, c’est vraiment super.

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Du temps pour vous pour réfléchir. Iris nous a rejoints. Ça va. Merci d’être avec toi. Ça fait quelques mois que tu as rejoint cette école.

01:12:46:01
Je suis arrivé en septembre dernier.

01:12:48:08
Mais lequel? Septembre dernier.

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En septembre 2012 exactement, c’est la date peu près le 4.

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Je me souviens d’arriver comme ça a commencé à parler aux gens naturellement. Pourquoi tu es dans cette école?

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Pascot en fête! Je n’avais pas d’école au début et quand ma mère un travail, on a dû s’occuper de moi.

01:13:13:02
D’accord, ça a rendu triste. J’étais contente. Qu’est ce qui te rendrait contente?

01:13:19:01
J’ai une idée de nouveaux amis.

01:13:21:03
Tu veux dire? Parce qu’avant, c’était comment l’école pour toi ou comment tu apprenais?

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Avant, c’était ma mère.

01:13:28:03
Ta mère était l’ours des nounours. Et donc, qu’est ce que ça a apporté, cette École démocratique de Paris? Qu’est ce que ça apporte puisqu’il y étudiait toujours plein de nouvelles? Comme quoi?

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Ouais.

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Quand on parle à tes copines qui sont pas ici, tu leur dit quoi de cette école? Et elles te demandent pourquoi? OK. Et l’école idéale pour toi, c’est quoi?

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Si Michael. Avec des apprentissages autonomes, apprentissages autonomes, ça veut dire que en fait, on va mieux, on va nous proposer cet apprentissage, sinon on va faire ça comme un apprentissage. Si on veut dire c’est ça qu’il faut faire pour cet exercice après un exercice. En fait, on n’a pas besoin qu’un adulte reste devant. Il faut donc marcher à la maison, une telle école. Ma mère a fait son travail et pendant, je fais un travail autonome.

01:14:54:13
Ça s’appelle un travail autonome comme les ongles. Ou à prendre la flûte tout seul, tout seul. Qu’est ce que tu as appris dans cette école dont on est très fier?

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C’est parce que c’est pas une école. Donc tu vas faire si tu fais faire ça. En fait, y’a pas, tu fais ça. Si t’as envie de bien faire ça, très bien.

01:15:19:14
Ben ouais, c’est génial, la tempora pour un enfant. Moi, si j’avais été enfant, j’aurais adoré ça.

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Oui et dit c’est dur, c’est la sélection. Pas grave, c’est juste un coup de chance.

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Ben oui, voilà, il y a un coût. Aussi, il faut le dire. On l’a pas évoqué avec Yazid, mais c’est une école hors contrat privé qui a un coût. Mais cette école s’arrange pour faire bénéficier aux gens qui auraient envie d’être là, mais qui n’ont pas forcément les moyens de leur proposer des bourses.

01:15:49:22
Oui, si on apprécie. Ils pensent quoi? Après vous avoir les moyens? Si tous les mois kommen.

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C’est vrai, c’est vrai qu’il y a très peu de gens qui viennent dans l’école, mais il y a des bourses quand même. Tu sais si vous ne vous écoutez que vous vous avez des parents séparés.

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Ça coûte ça? Ici, mes parents ne sont pas séparés. Ça coûte 500.

01:16:16:11
Ben oui, mais c’est aussi pour punir les gens qui se séparent pour ça que c’est plus cher. Quand on sait qu’ils sont deux par un foyer, ils sont deux, donc ils peuvent se permettre de payer un peu plus. Ils n’ont plus le temps, forcément, de s’occuper de leurs enfants. Aussi ont des trucs à faire pour eux. C’est pour ça, peut être pas. Merci d’être avec nous tous autour de nous. André, il va nous rejoindre pour nous définir et nous donner sa définition de l’école avant que nous découvrions ce qu’est l’école publique. Parce que parfois, on a tendance à y penser. Mais moi, par exemple, c’est un fantasme. Ça fait 30 ans que je n’ai pas été à l’école publique, donc je ne sais pas du tout à quoi ça ressemble. J’ai des idées, mais peut être qu’elles sont complètement erronées. Donc, nous parlerons avec des spécialistes, notamment. Toi, Claudia, tu reviendras, elle s’en va, mais elle reviendra, évidemment. D’autres. Tu y es, tu peux y aller, tu peux faire un tour. Il n’y a pas de souci. On va d’abord découvrir ce texte d’Andreï sur. C’est quoi l’école? Et après ça, je vous invite aussi à écouter Félix, qui va pouvoir revenir sur son expérience multiple parce qu’il a fait de l’école publique Montessori l’école à la maison, l’École démocratique de Paris et le Lycée autogéré de Paris. Autant dire que c’est difficile d’avoir plus d’expériences différentes d’apprentis sage. André nous a rejoints. Il faut

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savoir qu’André est avant tout une bête, une bête de scène, même de l’élite. Comme toujours aujourd’hui. Le voilà, il est là pour tout le fan club d’André, c’est à toi, André. Qu’est ce que c’est que l’école pour toi alors? Ben moi, vous savez, Xavier, il m’a appelé en début de semaine pour me demander ce que c’était, l’école idéale. Alors c’est une question très intéressante, un peu compliquée, il faut l’admettre, mais pas impensable. Alors, c’est quoi l’école idéal? D’après mes nombreuses expériences de déménagement scolaire, je dois vous avouer que je ne suis pas sûr d’être exactement la bonne personne pour répondre. C’est vrai, d’ailleurs. Merci de confirmer. D’ailleurs, je pense même que personne ne peut vraiment y répondre. C’est assez compliqué de mettre une définition générale sur un ressenti personnel. C’est vrai. L’idéal est une envie que chacun possède. Mais comme toutes les envies, ça change, ça se transforme avec le temps, ça se crée au fil des opportunités et des conditions de Castéra de qualité. Alors si vous voulez quand même un avis plus général de ma part à ce sujet, eh bien je pense qu’il n’y a pas l’école idéale. Ce n’est pas une définition ni un avis qui vous permettra de se fiait, de savoir, de savoir si une école est bonne ou mauvaise pour votre enfant. C’est à lui qu’il faut se fier à ce qu’il ressent quand il rentre à la maison, à sa peur ou à son excitation, à sa

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fatigue ou à sa bonne humeur. Bref, ne comptez jamais sur votre avis s’il n’a pas été transmis par celle ou celui qui est sans doute le ou la seule personne qui peut réellement vous répondre.

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C’est quoi l’école dans une école qui respecte les envies des enfants?

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Un enfant n’a peut être pas envie de faire ça. On ne va pas le forcer et je trouve que c’est une très bonne initiative. Ras le bol de l’indiscipline.

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Si tout va bien se passer.

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Alors vous n’avez pas entendu les applaudissements parce que nous sommes nombreux ici, dehors. Ce texte? Merci Andreï. Je voulais parler à Mathieu Mathieu, qui étudie la sociologie, qui a fait une immersion ici pour faire une sorte de documentaire pour son diplôme ou sa thèse. Je suis pas très bien placé pour avoir les termes exacts, l’éducation n’ayant pas moi même été très loin non plus dans le secteur classique. Qu’est ce que tu as vu, toi, Mathieu? Bonjour, bonjour, bonjour. Du coup, effectivement, je suis venu là pour faire mon mémoire de Master 2, de sociologie et du coup, de biologie filmique. Non, je voulais faire un petit film qui dura 15 minutes au final. Donc, je suis venu pendant une semaine. Mis quelques jours avant pour commencer à créer un lien avec les enfants, avec l’équipe, etc. Et après, je suis venu tourner pendant 4 jours au final, pour essayer de comprendre ce qui se passait tout simplement et voir ce que ça pouvait changer dans l’approche auprès des enfants, leur approche des relations sociales dans leur approche de la vie, des questions politiques, des choses comme ça sur leur avancée absolue dans la vie. Et alors? Et alors? Je trouvais ça très instructif, très agréable. Je pense que ce qui m’a le plus marqué, c’est le fait qu’effectivement, il n’y a pas d’âge véritablement faire que ça se mélange beaucoup au niveau des repas. Ça se voyait pas mal. C’était assez intéressant au niveau des raisons

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sociales. Je trouvais ça sympa. C’est vrai que moi qui étais du coup dans un parcours très classique, dans les écoles tout à fait public, etc. Normal, normal, classique, c’est. Il y avait toujours les grands, les petits, etc. Et là, ça se mélange beaucoup plus. Et c’est vrai que ça amène beaucoup de positif, je trouve. Parce qu’on parle de truc révolutionnaire quand même. Au delà du positif, tu trouves que c’est bouleversant ou bouleversant? Je ne fais pas flipper. Flipper, non. A aucun moment, j’étais flippé. Je me sentais à l’aise. Et qu’est ce qu’ils font des enfants? Parce que c’est difficile pour des parents. Quand tu arrives dans les collèges, tu essayes d’être là, forcément, comme t’es un parent. Les enfants se comportent différemment. Toi qui était là en immersion secrète, tel un ninja. Qu’est ce que t’as vu? Moi, j’ai vu surtout du coup, au début, des enfants qui sont très curieux. Du coup, je suis arrivé avec une grosse caméra, une perche, etc. Et tout de suite, ils ont tous voulu comprendre comment ça fonctionnait parce qu’ils pouvaient eux mêmes bidouiller un petit peu ça, etc. Il y avait vraiment une envie. On sentait qu’ils avaient tous une envie de découvrir, de comprendre ce qui se passe, etc. Et puis après, voilà. Petit à petit, on domestiqué, etc. L’objet, ils faits ma présence et donc là, j’ai observé ce qui se passait et je pense. Le reste du temps. Et donc, voilà, c’était aussi ça

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le côté très curieux où ils ont toujours envie de faire quelque chose que ce soit du jeu, que ce soit de jeux de société à plusieurs dans leur coin. Mais en tout cas, il y a toujours une envie de leur côté qui est très claire. On dirait que tu parles d’enfants normaux. Absolument. Absolument d’accord avec ton expérience de sociologue en science qui est récente en France et en France sur cette planète. Pour les êtres humains, la sociologie, ça, ça date des années 60. C’est une révolution aussi de mettre des mots sur ce qui se passe et les mots que tu mets en tant que sociologue en 2021, ce que tu veux que tu décris sociologiquement ce qui se passe par rapport à une école publique. Honnêtement, je n’est pas là comme ça à chaud et qu’on n’était pas là pour rigoler. Pas droit à l’éducation. Tu sais, tout le monde est hyper stressé quand il s’agit de parler de ça maintenant. Mais après? Je pense que, par exemple, il nous a manqué l social, qui est peut être aussi plus riche que les enfants dans les écoles classiques. Je pense que c’est vérifiable et que c’est avéré. Après, je suppose que tu n’es pas hyper enthousiaste à ces Jeux. Le sempare ne sera pas Mathieu. Tu parles d’enfants qui ont envie d’apprendre, mais qu’est ce que ça change? Fondamentalement, c’est ce système. Mais je pense que les enfants qui étaient bien là où ils étaient

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globalement et qui pouvaient aller à leur rythme et qui se sentaient jamais. Qui sont tes amis légitimes pour proposer quelque chose, que soit des sorties ou tout, soit juste un jeu, une activité, etc. Et qui sont bien à leur place et qui se sentait écouté et qui était valorisé dans ce qu’il pouvait proposer, etc. On a Félix qui est avec nous. Merci Mathieu. Et donc tu recommande cette école à tous les enfants, à certains enfants, à tous les parents. Je pense qu’en tout cas, c’est quelque chose qui mérite d’être étudié. Effectivement, c’est normal. Le coût pour les parents de voir ce qui se passe ici, pour les enfants, de faire la journée ou la semaine d’immersion. Mais effectivement, il y a beaucoup de choses très intéressantes qui se passent. C’est vrai que le système classique est très critiquable. Donc, ça peut constituer une vraie alternative intéressante. On a un modèle de ouf avec nous. C’est Félix, c’est le mec que je connais qui qui a le plus fait d’école différente. Attention, chez vous, prenez des notes, tout va bien, si.

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Ce n’est pas l’idéal pour moi, ça serait une école qui se respecte.

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Chaque enfant est différent, ce qui peut avoir un enfant.

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Alors toi, Félix, t’en a fait énormément des écoles. Ton parcours commence dans l’école publique. Ensuite, en CE2, tu te retrouves à Montessori. Après, tu fais école à la maison et finalement, tu dis qu’à moins de gens que tu veux retrouver à peu près l’équivalent. Mais avec d’autres enfants, tu vas à l’École démocratique de Paris qui te fait aller au Lycée autogéré autogéré de Paris. Qu’as tu à nous dire de ces multiples parcours? Et qu’est ce que tu as préféré? Et puis, finalement, qu’est ce que tu penses de l’école publique et l’école alternative? C’est exactement ça. Du coup, c’est pas forcé. Plusieurs formes d’éducation, ce n’est pas des écoles différentes. Besoin de préciser. Et par rapport à ce que j’ai fait, je pense que ce qui me convient le mieux, ce serait actuellement Lycée autogéré de Paris. Exactement qui se situe dans le 15ème arrondissement, dont on parlera vraiment plus précisément dans la partie. C’est quoi les écoles alternatives? Mais oui, c’est ça qui te plait parce que finalement, c’est l’aboutissement de ton parcours? Ouais, exactement. Pour avoir le bac et du coup, après seulement faire d’autres choses. Mais j’ai remarqué que avec tout ce que j’ai pu faire et où tous les systèmes dont tu parlé, c’est vraiment ce qui me convient le mieux au niveau de comment se passent les cours et comment est organisée la liberté. Du coup, bien que l’école démocratique m’a permis d’apprendre pas mal de choses et ce que j’ai

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fait à l’école, à la maison aussi. Par conséquent. Mais la manière dont s’est organisée ça m’a permis d’avancer. A partir de quand j’ai fini l’École démocratique? C’est exactement ce dont j’avais besoin. En fait, je pense être un enfant si j’étais resté à l’école démocratique passer mes 15 ans. Je pense que ça l’aurait pas fait franchement, parce que j’avais besoin de cours. Et du coup, le fait d’aller au LAP m’a permis de suivre un certain rythme, mais que je n’allais pas forcément là, que je pouvais avoir, bien entendu. Mais moi, je pense que je n’étais pas forcément en mesure et ça me convenait plus. Donc, dans cette approche de l’apprentissage autonome, tu te rends compte que c’est quand même bien d’avoir de l’extérieur une proposition de cours pour apprendre. Ça dépend vraiment des personnes, mais toi, moi, c’est ce que tu viens de dire, moi, par rapport à moi. Oui, je pense que c’est ce qui me convient le mieux. Et si tu devais dire un mot sur l’école publique, ta première expérience? Bah moi, ça s’est très bien passé. Je n’avais pas de soucis avec l’école publique, ni rien jusqu’à ce que fait ma mère. Niveau éducation et comment elle m’a proposé différents systèmes que je n’ai pas vu monter une école démocratique depuis 3 ans. Si je me trompe pas, OK, ok, donc je rigole pas du tout avec ça. Pas vraiment, non? Et du coup, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs systèmes éducatifs

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et du coup, de vraiment choisir celui qui pouvait me convenir le mieux. Montessori, c’est aussi ça. Il propose des choses Montessori ou Montessori. C’est le matériel qui est différent et comment sont menées les cours. Mais je l’avoue, je n’ai plus trop de souvenirs. Je suis vraiment content. Moi, j’ai des souvenirs de CE2. C’est m’apprend qu’elle va me tirer les pattes là dessus, à côté des oreilles. Sympa. Il me faisait écrire des phrases un peu comme ça dans le générique des Simpson. Sauf que c’était sur une feuille et pas sur un tableau. C’était pour économiser les craies, m’avait elle dit. Et tu n’as pas de souvenir? Et l’école à la maison? C’était sympa, je pense, mais il y a vraiment un manque de monde. Je pense que c’est pas possible. Moi et pour d’autres personnes entendues. Mais on côtoie pas assez de monde, bien qu’il y ait des associations pour se rencontrer entre familles qui font de du regroupement. Mais oui, voilà, on est c’est pas pareil. J’avais besoin de temps dans une instruction. On va dire avec des gens sortir de l’atelier où tu étais préparé par tes parents vers une usine de quartier où tu étais confronté à d’autres êtres humains. Super, merci beaucoup. Une autre élève nous a rejoints. Tu as déjà parlé, Alice? Tu voulais rajouter quelque chose. Oui, parce que tu t’es assise à côté, moi, alors je me disais que finalement, tu voulais dire quelque chose. Si quelqu’un d’autre veut

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dire quelque chose sur l’École démocratique de Paris ou poser des questions, vous êtes les bienvenus.

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Moi, j’ai bien de rajouter quelque chose, stp à moi. Ça fait assez longtemps que je suis là et j’ai vu souvent l’école changer et j’ai trouvé que c’était bien. Mais il y avait aussi des nouveaux qui étaient un petit peu avant. Mais après un mois après, j’ai appris à les connaître. Et les deux dernières années, enfin après. Au fil du temps, j’ai appris que l’École démocratique, pour moi, c’était aussi une école, pour je sais pas comment vraiment dire ça, mais aussi pour avoir des amis et pas que pour travailler, et pas pour jouer que pour jouer. Quand on veut jouer avec personne et apprendre à vraiment Salvan.

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T’as des trucs et astuces pour se faire des amis parce qu’on soit des twitts d’enfants qui, visiblement, se sentent seuls et qui se demandent comment on se fait des amis.

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Moi, je ne sais pas trop, en fait.

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Personne ne sait vraiment parce que là, on voit sur les applications de rencontre et tout personne sait vraiment faire ami ami comme ça. Ce n’est pas non plus inné. Je crois qu’il a un truc d’empathie. Chose l’empathie, Alice Bazil. Ben justement, c’est que contrairement à une école plutôt traditionnelle où il n’y a que la cour de récré pour se faire des amis. Ben là, vraiment, c’est tout le temps. Tu vois ce que fait chacun. Et puis, il y a forcément un moment où tu vas dire ça. Ça m’intéresse. Tu peux y aller, tu vas te faire des amis. Je trouve que c’est un super bon moyen pour apprendre. Justement, moi, je me faisais cette réflexion. Je me disais que je me rappelle. J’ai un enfant qui est dans cette école de 5 à 6 ans, qu’il a 2 ans et je me suis dit Le vrai truc vraiment intéressant pour moi, c’était de poser cette question qui suis je le plus tôt possible? Parce que finalement, arrivé à l’adolescence, il y a une chimie du cerveau qui fait qu’on est un peu décentrer de soi même et qu’on se demande bien qui on est. Et c’est peut être bête d’attendre cette poussée chimique pour se poser cette question. Vous avez ressenti ça d’important dans votre évolution personnelle, d’avoir été à même de vous poser cette question ici même. Moi, je vois en arrivant ici, je me suis posé cette question, surtout parce que j’étais un

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peu sociopathe aussi en arrivant ici. Tu peux me définir, tu ne sais pas ce qui a du mal à parler aux plus sociopathe. Du coup, j’avais vraiment été flippant, mais mince. Pardon? Non, mais non, ça va mieux. Non, tout va bien ici. Ai appris comment me découvrir. Je me suis dit Tiens, ça, j’aimerais bien essayer ça aussi parce que dans une école classique, il y avait les cours et la récré. Et c’est tout. Il n’y avait pas vraiment de chose assez épanouissante pour que je puisse me poser des questions. Quand je suis arrivé ici, je me suis posé beaucoup de questions par rapport à moi même et ça m’a permis de rencontrer des gens avec qui j’ai des points communs et que j’apprécie beaucoup. Il y a une sorte d’évidence en disant ça, mais ça n’est pas l’évidence. Non, pas du tout. Avant d’arriver ici, je n’avais même pas idée de ces questions. C’était même pas que je ne m’étais jamais posé. C’est que je n’avais pas idée que ça existait. Et tu te sentais mal, tu te sentais nulle, tu me sentais moche, tout à fait, et se sentait seul, très, très, très, très seul. T’étais à deux doigts de tomber dans l’alcoolisme, mais à 13 ans, c’est moche. Mais à 13 ans, c’est vraiment dommage. Et on a trouvé cette école comme tout à fait chez nous, l’a dit Yao-N’Dré qui trépigne. Que t’arrive t’il, Andreï? Qu’est ce qui se passe? Non, mais

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je voulais dire. Outre le fait que les cours, ça. Mais je peux comprendre qu’aux parents, ça fasse peur. L’idée n’est pas forcément les cours et que ce soit traditionnel comme on le voudrait. Mais outre ça, avant que je pose cette question des cours, avant de vouloir aimer l’école, on aime sociabiliser. Est ce que je veux dire? Donc, dans un endroit où on n’a pas envie d’y aller, on n’a pas envie d’y apprendre. Alors avant de savoir si, comment on apprend d’abord comment on accueille et comment? Comment les gens s’entendent entre eux. Moi, j’aime beaucoup. Vous savez, les parents un petit peu coincés qui te disent bah oui, mais c’est payant pour rien foutre. Oui, mais avant ça, avant les cours et avant de faire quelque chose, il y a un travail aussi de de sociabilité et tout simplement d’apprendre à s’aimer. Finalement, parce qu’on est, on n’est rien sans les autres. Je pourrais vous le dire rapidement l’individuation psychique et collective de Simondon. Mais comme on n’a pas vraiment le temps, je ne vais pas le faire. Mais on est d’accord. On est, on ne peut pas s’aimer sans aimer les autres et vice versa. Oui, bah, on ne peut pas. On ne peut pas dire on ne peut pas connaître. Sans vouloir. Et on ne peut pas apprendre sans qu’il y ait derrière. Sans qu’on le donne à la personne l’envie d’apprendre ce qui vient avant d’apprendre, l’envie d’abord et l’envie. C’est tout un

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travail. Si les rencontres, c’est la connaissance, c’est rencontrer des systèmes comme ceux là, le système, pas forcément les cours, etc. Mais le système. Et après, on pourra peut être comme on est allé au LAP, etc. Ça nous a permis d’avancer et avant de tout de suite, scolairement parlant Anani, il faut faire ça. Il y a eu d’abord ce truc là à ce stade. 2. OK, je me remet en question. On me permet de voir comment fonctionne quelque chose d’alternative. Après, qu’est ce que j’ai fait? Ben ça, tu le vois, tu vois ce que je veux dire. Vous avez passé votre brevet? Les gars ici? Non, du tout. C’est à dire qu’on n’a pas besoin de passer le brevet pour le LAP? Pas du tout. Le LAPI sélectionnes? Pas du tout les gens sur dossier scolaire. Donc vous n’avez pas de diplôme pour l’instant. Germi de congés littéraires. Si j’ai un diplôme, j’ai mon brevet de natation et le brevet n’est pas un problème de ne pas l’avoir. Non, je ne pense pas à ma troisième année était assez catastrophique. C’est à dire que je n’ai pas fait de 3e. J’ai fait un tout début de troisième, mais c’est tout. Et je suis parti pour arriver ici. Et le brevet, je pense que j’en ai pas besoin et que j’en aurai pas vraiment ans. Et quand tu vieillis, moi, je suis hyper fier de mon brevet maintenant. En parlant de brevet, est ce qu’on nous dit

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que le brevet, c’est important? Mais on nous dit que pour nous, la retraite, ça ne sera pas très important plus tard, donc moins cher, pas les gens. Si quelque part au on nous dit il faut faire ça, faut faire ça. Mais derrière, on nous dit que ce que nous, notre petite récompense de fin, on l’aura pas. Alors ça sera. À réfléchir chez vous si vous avez plus de 60 ans. Évidemment, la question ne se pose pas parce que vous allez l’avoir votre retraite, qui sera donc payée par les gens actifs qui sont pas mal d’ailleurs ici autour de cette table, et on est très fier de payer ces retraites. Mais c’est vrai qu’à un moment, c’est peut être pas quelque chose qui va se passer pour tout le monde. Je vous le rappelle qu’à une énorme pression écologique qui s’abat sur ce monde et que finalement, peut être qu’on ne sera pas à même d’atteindre un âge très aisé. Il est temps de rentrer dans le deuxième volet de cette émission avec de nouveaux invités. À moins que quelqu’un veuille rajouter quelque chose. Tu veux rajouter quelque chose? D’autres enfants veulent rajouter des choses. Je m’en porte. Vas y, c’est à toi.

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Moi, j’aimerais me parler quelque chose.

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C’est en train de s’asseoir. C’est Tobias Ascensionnel, l’école de ancienne élève de l’École démocratique de Paris.

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Je sais que moi, quand j’étais à École démocratique et encore maintenant, je suis dans un système alternatif, subit une certaine forme, je trouve. On est mal vu parce que dans une école différente, les gens ont l’impression que c’est la facilité d’être dans une école comme ça. Et je ne trouve pas du tout parce que on est vraiment complètement autonome. Et apprendre tout seul, ce n’est pas simple. Et moi, j’ai vu beaucoup de gens être dans des écoles alternatif et même à l’École démocratique arriver à faire des choses superbes. Avoir à avoir réussi leur examens, à faire des choses comme ça. Donc, je trouve que cette discrimination est justifiée parce que parce qu’on peut faire des choses super dans une école alternatif et arriver très haut, très haut, ça veut dire réussir.

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C’est quoi la définition de la réussite? C’est quoi réussir?

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Pour moi, c’est être, on va dire pouvoir vivre de ce qu’on aime vraiment. Et voilà, pour moi, c’est mon objectif et je veux qu’il y ait des gens en faisant ce parcours qui ont réussi. Donc, ça m’inspire beaucoup et ça inspire beaucoup d’autres.

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C’est quoi réussir?

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Bah si, justement, ça, c’est de pouvoir faire ce qu’on aime tout en pouvant vivre ça pour moi.

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Excellent. Quelqu’un veut rajouter quelque chose que tu veux rajouter? Alice n’hésite pas c’est toi. Si tu veux parler, tu ne veux pas parler ça. Moi aussi, tu restes là. C’est très sympathique.

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D’Élis moi, pour moi aussi, le trait que je lui ai rajouté, c’est que je suis d’accord avec qu’Andreï F. Bache, il a raison.

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C’est bien qu’on lui dit souvent parce que ça lui fait du bien, Andréï, qu’on lui dise qu’il a raison. Même s’il n’a pas son casque, il ne l’a pas entendu. Mais c’est bien Halys d’avoir ajouté cette notion. Parce que Andreï et ce genre de personne qui aime bien qu’on lui dise que finalement, il fait du bien. Et ça, c’est aussi très humain. Si on y pense. Moi aussi, je te remercie d’avoir peut être fait. C’est vachement vachement chouette. D’autres avis, d’autres questions, des précisions sur cette école démocratique de Paris, des anciens parents, professeurs, staff et Andreï Bavaisis rajouta Motivation est là que je m’entends déjà très bien. C’était juste pour faire un petit big up, un petit clin d’œil à 3 personnes en arrivant ici qui ont changé ma vie. Clairement, ils se reconnaîtront. Il n’y a même pas besoin de citer les noms Tempel, Jamère, déjà aux noms. Non, mais j’ai envie. D’ailleurs, ils sont assis ou tes parents pas assis là. Ils sont pas là, c’est vrai. Mais en tout cas, je veux dire. C’est que grâce à ces trois personnes, j’ai réussi à devenir ce que je suis devenu aujourd’hui. Pas forcément non. Mieux. Non, c’est vrai, c’est pas payant non plus. C’est vrai, j’aurais dit avoir fait un gros bisou et je les aime. Merci. Ils se reconnaîtront, évidemment. Ils nous écoutent, ils sont à l’autre bout du monde. Ils ont décidé de quitter la.


C’EST QUOI L’ÉCOLE PUBLIQUE ? 

C’EST QUOI L’ÉCOLE PUBLIQUE ? 

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Vous êtes bien sur. Tout va bien se passer comme nous nous posons la question de ce qu’est l’école idéale et nous rentrons dans le deuxième chapitre. C’est quoi l’école publique de la connaissance aux gens? Plus on va solliciter et créer leur esprit critique, ce qui est une très bonne chose n’est pas forcément quelque chose qui intéresse les dominants.

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Donc, on subit un enseignement classique en mettant en évidence des valeurs comme les mathématiques comme valeur scientifique, surtout après la Seconde Guerre mondiale d’ailleurs, et qui a pour but de transformer l’individu en être productif. D’abord, ce système là ne plaît pas à tout le monde. Est ce que c’est pour autant qu’on n’est pas bon à l’école, qu’on est un crétin? Je ne crois pas, mais là, on nous met en compétition. Encore une fois, l’intelligence se fout de la compétition. Sikabwe et c’est très vrai quand on est en compétition un et on devient ancrant qu’on est intelligent parce qu’on a une bonne note et on croit qu’on est bête. Est ce qu’on a une mauvaise note? C’est très faux. Je n’ai pas de mauvaise foi. Je ne suis pas si bête quand même.

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C’est quoi? Tout va bien se passer flanquant.

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Et François Bégaudeau nous a rejoints. C’est presque toi qui est la plus longue description. Tu es écrivain, critique littéraire, scénariste, musicien, acteur et réalisateur. Tu es agrégé de lettres modernes qui a publié en 95 des articles dans Les Cahiers du cinéma en 2006. Tu signe entre les murs, un livre qui est adapté au cinéma, qui traite de ton expérience en ZEP Réseau d’écoles d’éducation prioritaire. Le livre est porté à l’écran en 2008 et décroche quand même la Palme d’or à Cannes. Big up! François, tu es également impliqué dans le collectif de réalisateurs Othon, aux côtés de Xavier Hénaut et de Gaël d’Antigny. C’est un collectif qui produit des documentaires d’actualité, dont les jeunes. Je n’ai pas compris ces jeunes militants sarkozystes en 2008. C’est le titre d’un film. Ah oui, d’accord, je crois que tu avais travaillé pour Sarkozy pour sa campagne. J’ai voulu, mais il n’a pas voulu, lui étant trop à droite. Tu as été également également chroniqueur à la télévision. Donc tu es ce qu’on appelle un bon client. A priori, tu es critique de cinéma autour du cercle de Canal Plus, animé par Sophie, et tu as également rédacteur en chef adjoint des pages cinéma du magazine Transfuge, dans lesquelles tu fournis une chronique littéraire. C’est fini aussi, visiblement. C’était de 2005 à 2019. Tu ne fais donc plus rien? Non, mais tu es le bienvenu. François, tu es chargé de nous expliquer ce qu’est cette école publique. Fais nous un

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historique de l’école publique pour ceux qui se demandent ce qu’est l’école publique. François nous répond Je veux pas faire un historique, mais c’est toujours. Je m’étonne que les gens qui réfléchissent à l’école ne fassent pas cette démarche élémentaire. Pour n’importe quel sujet, c’est toujours de faire de la généalogie, c’est d’aller voir à la source. Quel était l’esprit qui a présidé à la création de quelque chose? C’est toujours intéressant de voir comment la police a été créée, par exemple, qui a créé la police nationale, par exemple. C’est intéressant parce que c’est Vichy, c’est tout. Les origines sont toujours quelque chose, me dit pas ces jeune Vichy. C’est ça, donc respecte le régime de Vichy. Les enfants qui ne connaissent pas l’histoire de la France, le régime de Vichy. C’est un moment où les Français se sont dit tiens, on va parallèlement voir, par exemple, que la fête des Mères qui date de Pétain. C’est intéressant. Les origines, ça n’est pas le sujet, mais c’est toujours intéressant. Donc, l’origine de l’école, que ce soit en France ou ailleurs d’ailleurs, parce que tout ça s’est joué en même temps. D’abord, il faut noter que c’est tout à fait concomitant avec l’avènement du capitalisme industriel. Donc ça, c’est quand même pas rien. Et c’est d’ailleurs la vocation première de l’école. Elle est inscrite dans les premiers textes qui ont accompagné cette création de l’école obligatoire. Je vais vite, je n’ai pas obligé François. Nous sommes tous ici parce que

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ça serait trop long. Vraiment, je suis bavarde, donc je me réfrène. Mais je crois qu’il y avait quatre ou cinq options au départ qui présidait à la mention de l’école. Alors, on peut commencer par les options qui n’y étaient pas. Contrairement à ce que voudrait une fable rétrospective qui fait beaucoup de mal à savoir, elle aurait été là pour former des citoyens. C’est faux et ça n’a jamais été dit nulle part. Et si ça l’a été, ça a été par une espèce de d’enrobage, des vraies motivations. Former l’esprit critique, entend on souvent. Non. Et d’ailleurs, on se demande comment il se ferait que l’Etat finance avec énormément de deniers quand même, et alloue une grosse part de son budget général à former des citoyens qui se retourner contre retourneraient contre lui. Il faut quand même insister. L’École n’est pas du tout faite pour ça. Elle avait plusieurs vocations, c’était d’accompagner. Comment dire une mutation du marché du travail et de l’économie. Il fallait former les gens différemment parce qu’on était en train de basculer d’un monde rural à un monde industriel. Enfin, voilà ce qui s’est passé aussi après guerre, où il fallait accompagner le glissement vers le tertiaire. Donc, on avait besoin de former tout un tas de petits paysans à autre chose qu’à prendre la suite de la ferme de leurs parents. Enfin, je résume, mais c’était ça l’esprit. Il y a d’abord, comment dire, cette demande industrielle et cette demande économique. C’est

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ça qui préside à l’école et c’est un effort civilisationnel presqu pour changer de civilisation ou pour sa civilisation, si on veut. En tout cas, moi, je dirais même des modes de fonctionnement, mode ou modes de fonctionnement et modes d’organisation de l’économie, qui est quand même toujours ce qui préside. Comme dans les sociétés. Et puis après, il y avait quelques quelques vocations plus accessoire, mais néanmoins très intéressantes, il s’agissait effectivement de faire nation, de créer un ciment national. C’est vrai que la France, en 1970, était encore un peu éclatée entre ces particularités régionales et tout un tas de choses dont il fallait créer. C’est le grand moment de la nation. Ces années là, c’est vrai que l’effort national et l’effort de l’école, c’est la même chose qui s’appelle l’Éducation nationale. On en a parlé tout à l’heure avec Yazid. C’est vrai que c’est étonnant qu’on dise ministre de ministère de l’Education nationale, ministère de l’Éducation suffirait. Quand il y a un ministère des Sports, on ne dit pas des Sports nationaux, donc l’effort éducatif est immédiatement lié à la constitution de la nation, ce qui devrait aussi parler à des gens qui pour qui l’idée de nation ne serait pas une idée extrêmement positive, avec une espèce d’accentuation sur la logique de la situation dans laquelle on était dans les années 1970, 80, 90, c’était quand même pour préparer la guerre contre l’Allemagne. Ça allait venir. Tout le monde la souhaitait, la désirait. Par esprit revanchard

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et pour tout un tas d’autres raisons. Ce qui a été une des premières vocations réelles des fameux hussards de la République dans les années, dans les premières années de leur douleur, comme on dit, de leurs aventures héroïques ou soi disant héroïques, c’était quand même de former des petits Français à la haine du Boche. On ne dit pas assez, mais c’était vraiment inscrit dans. Il y avait aussi des cours de morale qui étaient inscrits. Il s’agissait aussi, je pense, de contrôler les pauvres, de contrôler aussi des bons. On sortait de la commune, on sortait quand même de 80 ans de révolution presque non-stop. On a vu un certain nombre d’hommes. Il y avait une grande panique de la bourgeoisie, qui est quand même la maîtresse d’oeuvre de l’école. Il faut toujours le dire, c’est la classe bourgeoise qui finance l’école et qui veut l’école. Et donc, il fallait quand même quand même endiguer cette espèce de flux ininterrompu de révolte qu’avait été le 19ème siècle. Bon, il fallait éduquer et éduquer au sens cadraient. L’Éducation, c’est aussi du cadrage et du dressage et donc éduquer à la discipline, comme l’a dit très bien Iasi, si c’était la discipline nationale. Surtout, ne faites pas la révolution et la discipline du travail. Après, c’est une chose qu’on aime bien dire aussi et qui hésite. C’est à quel point les gens qui pensent que l’école a échoué. Moi, je pense qu’on mesure l’échec ou la réussite de quelque chose

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à l’aune des objectifs qu’elle s’est donnée. De ce point de vue là, l’école est une réussite extraordinaire. Il faut toujours le dire. L’École publique a parfaitement réussi puisqu’elle prépare effectivement les corps à la discipline du travail. Elle les prépare à un certain nombre de demandes du marché du travail. Par ailleurs, elle leur apprend très, très tôt et avec des protocoles extrêmement concrets de ponctualité, de silence, de posture. On s’assoit à l’école, c’est l’enfant qui bouge tout le temps et bien on commence par l’immobiliser. Autant de choses qu’on lui demandera par la suite. Le marché du travail ponctualité. Être au poste à l’heure quand il faut faire ce qu’il a à faire, quand on lui demande de le faire, c’est donc tout ça. Toutes cette origines de l’école devraient définitivement devrait, mais ça n’a pas lieu. Comment dire dissiper cet immense malentendu? Extrêmement toxique dans les débats sur l’école, qui aurait eu un moment de l’école qui était sympa. Il aurait eu un moment de l’école où l’école était émancipatrice, où l’école avait formé les citoyens, former des esprits critiques, former des humanistes, comme on disait jadis à des citoyens avec une tête bien faite, bien pleine. Tout ce qu’on veut, tout cela est faux. Tout ça est complètement faux. Et après, il y a les réformes émancipatrices au sein de l’école. Elles ont toujours été à la marge parce que la structure générale n’est pas faite pour accueillir des stratégies d’émancipation. En 1905, quand la

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séparation de l’Eglise et de l’Etat a lieu, il y a des changements concernant l’application de ce que doit être l’école, non pas pour l’école. Ça, ça n’a rien changé. Je pense parce que fondamentalement, une démotivation, effectivement, de la création de l’école dans les années du 175 80, c’était quand même effectivement pour les républicains ce qui s’appelait Républicains à l’époque, Jules Ferry et compagnie qui se situerait du côté de entre Jean-Michel Blanquer et Emmanuel Macron maintenant. Politiquement, les républicains n’étaient pas de gauche. Pour ceux que ça intéresse de parler en termes de gauche et de droite. Il faut quand même le signaler. Et c’est vrai qu’une des motivations à l’époque, c’était quand même d’arracher les enfants de France à la mainmise de l’Eglise qui, jusqu’ici, avait un peu préempté l’éducation. C’était l’Eglise qui encadrait globalement les quelques structures éducatives qui existaient depuis quelques siècles. Donc, il y avait déjà une option très anticléricale et anti religieuse. On va dire en tout cas entre anti anti-catholique dans la création même de l’école et qui a été parachevé par la séparation de l’Eglise et de l’Etat. C’est le problème de la mainmise dans l’Eglise. C’était bien qu’il y ait une séparation. Oui, c’est un jeu de mots dans ce que tu viens de dire, mais là, c’est super, ça, c’est pas. Mais c’était là qu’il qui sépare aussi. Et donc, on pourrait considérer que l’endoctrinement était vraiment républicain, plus catholique du coup, à fond républicain. Il s’agissait de

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passer d’un endoctrinement à l’autre. Absolument. Et c’est vrai que l’école est une machine à endoctriner, tout à fait performante et tellement performante qu’on sort, mais jamais. Jamais on a intériorisés énormément de choses en passant 15 ans à l’école et très, très compliqué de passer derrière l’école pour, après, restaurer en l’individu le sens de l’esprit critique, le sens de l’autonomie, le réflexe de penser par soi même, le réflexe de s’attribuer à soi même sa propre légitimité. C’est très compliqué. D’où on voit bien la différence avec les quelques enfants ou ados qu’on a entendus tout à l’heure. D’ailleurs, c’est tout à fait spectaculaire. Ça me frappe à chaque fois que j’écoute des gens qui sont passés par les structures comme l’École démocratique ou d’autres structures alternatives, ou des gens qui seraient plutôt dans une logique d’instruction à la maison, souligne à quel point ils ont une capacité d’autonomie, y compris dans la prise de parole. Moi, il m’arrive d’aller dans les bahut. Tu vois, je suis invité des fois dans les écoles publiques ou privées. Pourquoi, à la rigueur? Où est la différence? Fondamentalement, comme écrivain, tu vois, je rencontre des classes. Bon, ça peut être agréable, agréable, peu importe. Mais ce que je suis très, très frappé par l’inhibition générale, quand même. L’inhibition générale des enfants. Un peu comme dans une grande entreprise, finalement. Ben ouais, ouais. Il y a parfois des enseignants qui essaient d’activer la parole chez les élèves, mais le mal est fait.

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Non, décidément, t’as pas été habitué à prendre la parole par eux mêmes quand ils ont envie de l’apprendre parce qu’ils ont quelque chose à dire, parce qu’ils considèrent que ce qu’ils ont à dire est intéressant, comme on l’a entendu tout à l’heure où tu vois des gens. Il y a un micro, toi, attribuer la parole, mais en même temps, il y en a qui disent oui, moi, j’ai un truc. La polémique avait prévenu quand même que je voulais leur couper le micro si jamais on voit que tout cela a été parfaitement contrôlé parce que c’est un peu tyrannique, cette émission. Mais je reste quand même vieille école. Excuse moi parce qu’on reçoit des tweets, des tweets qui disent oui ou si on pense comme on va ou on va nulle part. On va dans le mur direct, c’est sûr, c’est évident. François, ton expérience en ZEP, ça donne quoi? Ce qui était hors les murs, c’est ce film qu’on recommande donc entre les murs. On avait décidé d’être dedans. Après, j’ai dit. Ma vie, c’est devenu hors les murs parce que j’étais hors les murs. Le nom de ce film? Moi, j’ai écrit le bouquin qui était un bouquin. Je peux parler du bouquin parce que c’est celui que j’ai pris en charge. Le plus mauvais film, c’était vraiment moins, mais mon bouquin n’avait pas été un bouquin que je pense pas dégueulasse d’un point de vue littéraire et du point de vue de la

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captation d’un certain nombre de situations scolaires. Mais qui est un bouquin qui n’a aucun intérêt politique? Il n’y a aucune réflexion politique sur la structure école entre les murs et le film non plus. Je pense des films assez, ces deux œuvres qu’il ne faut pas juger en fonction de leur pertinence politique sur la déconstruction de ce que pourrait être la structure de l’école. Ils sont intéressants en termes de captation documentaire. Comment ça se passe? Balleux, le Polaroïd. Donc, qu’est ce qu’on voit? Une chose que j’ai regretté à postériori en voyant les commentaires que suscitait le film et le livre, c’est de ne pas voir. Mais ça, c’était mon expérience. Moi, je n’ai jamais enseigné en ZEP. Et comme le livre partait un peu de ce que j’avais observé, je ne pouvais pas faire autrement. Mais idéalement, si j’avais voulu mettre en œuvre les problèmes intrinsèques de la machine école, j’aurais dû situer le livre et éventuellement le film dans une école bourgeoise. Parce que le fait que ce soit en ZEP, justement, crée un écran social qui faisait dire à beaucoup de ses spectateurs à l’école va mal en ZEP, en ZEP. C’est la merde en ZEP. On ne peut pas enseigner en ZEP. C’est compliqué en ZEP. Ce qui n’est pas faux, bien sûr. L’École est tellement pas faite pour les prolos que c’est dans les écoles à forte dominante populaire que les problèmes se posent davantage. Tellement tellement c’est pas formaté pour eux

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et tellement c’est plutôt fait pour les exclure. D’ailleurs, en dernière instance, ou en tout cas pour les sélectionner comme pour interviewes, pour qu’ils intériorise le sentiment de leur indignité. Pour moi, c’est la grande tragédie de l’école. C’est ça ce qui justifierait qu’on la supprime. Parce que franchement, ça, c’est très, très violent, mais c’est vrai. Si j’avais voulu faire un livre, c’est vrai, ce n’est pas mon but. Sur l’école, en tant que tel, comme machine. Dans ce cas là, il fallait que je me situe dans un espace social neutre, entre guillemets, et l’espace social neutre. C’est la classe moyenne, c’est la bourgeoisie et la pédagogie est libre. Pour les enseignants dans le secteur public, est ce que tu as pu quand même mettre en place une autre forme d’enseignement? Est ce que tu as questionné ce truc là? Où est ce que tu essaies d’effacer? Tout était fait. Déjà, ça commence à dater. Parce que je suis parti en 2005, mais tout était déjà fait. Je crois que ça s’est corsé depuis pour que le prof. Personne n’ira véritablement le fliquer si jamais il choisit de faire tel bouquin, de parler pendant une demi heure ce jour là de tels trucs en mettant un peu à part le programme Personnes véritablement fliqué. Même si bon, il y a des inspecteurs derrière, il y a d’autres choses, mais il y a toute une machine, tout un dispositif qui fait que tu ne peux arracher des petits moments

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informels. Au bout du compte, à quand la nécessité d’évaluer? Parce que l’évaluation, c’est ce qui sera jugé en conseil de classe, lequel conseil de classe présidera au destin de l’élève, etc. T’as quand même une espèce de machine que les profs ont parfaitement intériorisé. Ce qui fait qu’ils ne s’autorisent même pas eux mêmes à ce que je faisais de temps en temps. Mais encore une fois, c’étaient des lambeaux d’initiative personnelle que je faisais. C’était je pouvais arriver le matin et dire Bon, OK, il s’est passé quoi ce weekend? Avait vu quoi? À la radio, on en parle. On a vu une guerre en Syrie, alors on en pense quoi? Ça, je faisais ça et c’est ce que je préférais. C’est ce qui m’éclater le plus. Parce que je sentais que c’était ça, que ça les intéressait beaucoup. C’est eux qui étaient dans une structure école démocratique, mais qui était une petite niche dans un dispositif extraordinairement coercitif. Un peu comme un terrier qui se rend compte qu’un compresseur arrive face à lui. J’ai une question qui arrive. J’ai plutôt envie de valoriser les choses. Pas mal faire ce qu’il a dit. Il a des centres d’intérêts. Il lui arrive de tout dire ou de faire. Les choses ne sont pas mal du tout. Et voilà, sous prétexte que de temps en temps, ben oui, il fait quelque chose de positif. Heureusement, on laisse tranquille s’enfoncer dans sa mouise tout seul. Et puis, on fait rien pour

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acheter la paix sociale.

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On va bien se passer si tout va bien. Se passer comme un truc fondamental dans l’école publique qui s’appelle le socle et qui, d’ailleurs, touche toutes les écoles en France.

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Tu nous a rejoints à nouveau, Claudia. Est ce que tu peux nous expliquer ce que c’est que le socle? Parce que le socle, c’est fondamental. On devrait tous avoir un tatouage du socle sur soi. Je pense.

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Ça a été une bonne surprise pour moi. Le socle commun, d’accord, parce que moi, je viens de l’instruction, famille que je connais bien. Et on a vu apparaître le socle en 2005, qui a été changé en 2000 16 ans mieux d’ailleurs. Et du coup, je me suis un peu renseigné. Et parce que donc, au départ, quand on a commencé l’instruction en famille, c’était il y avait 5 lignes dans la loi qui disait en gros, les enfants devaient, à 16 ans, savoir lire, écrire, compter. C’était très général. Et puis donc, on a vu apparaître ce socle commun en 2005 et c’était devenu beaucoup plus détaillé. C’était même devenu extrêmement détaillé et le socle de 2016 est moins détaillé et plus intéressant. En tout cas, tant que ce socle commun de connaissances, de compétences, cette culture là était préconisé par l’OCDE et il a été défini par le Parlement européen. Donc, cette origine là, j’essaie ça par la suite. C’est des bases comme la communication dans la langue maternelle, les langues étrangères, des compétences mathématiques et tout ça. Mais en plus, c’est ce qu’il y avait en plus par rapport aux 5 lignes que j’avais connu au début des années 2000. C’est qu’il y avait les compétences qui sont au coeur de l’école démocratique et j’ai trouvé ça très intéressant à relire hier, parce que ça traverse toutes les activités de l’école démocratique, comme la capacité à apprendre à faire des projets, la sensibilité, l’expression culturelle, l’esprit d’initiative, avoir de l’esprit critique. Tout ça, c’est marqué noir sur blanc dans le socle commun.

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Voilà, c’est génial. Ça, c’est une bonne nouvelle. Et alors, pourquoi les enfants sont aussi contractées à l’école publique? Si c’est le cas ou pas, c’est vrai que c’est compliqué. L’École publique aujourd’hui Ferrette. Bien là, parce qu’il y a quelqu’un qui sort de l’école publique ou alors va lui parler comme ça. On sait ce que c’est l’école publique, alors c’est Ferradj que j’ai rencontré. Il avait 11 ans, il est devenu animateur radio pour moi, d’une école ou d’une émission qui s’appelle Pourquoi? Parce que. Et entretemps, il a fait The Voice Kids. Donc, il est aussi là pour dire aux mômes qui veulent être connus des trucs et était le bienvenu. Alors comment ça se passe à l’école fera? C’est quoi? C’est quoi, ton parcours, toi, à l’école publique?

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À écouter, j’ai fait un bac pro des métiers de la mode et du vêtement. En ce moment, je rentre un BTS, donc là, je fais un stage en entreprise. Et sinon, à la base, c’était classique. J’étais primaire en maternelle.

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Comment s’est passée cette expérience publique en entier? Alors, regarde, il fait beau. Les cadettes arrivent. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Voilà où tout se passe bien.

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Bah moi, j’ai toujours bien aimé l’école publique. C’est tout ce que j’ai toujours connu. J’ai toujours trouvé ça très bienveillant et c’est bien construit en soi. Mais c’est vrai qu’il y a des choses qui ne vont pas. Quoi j’essaie.

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Je vais rentrer. Je voulais essayer si on est pas là pour rigoler juste, avait prévenu aussi.

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Ben écoutez, moi, personnellement, je ressent un mal être dans l’école publique parce que j’ai été diagnostiqué HPI au potentiel émotionnel et en fait, j’étais. J’ai toujours eu une espèce de mal être dans l’école publique parce que je ne me suis jamais vraiment adapté à ce système, c’est à dire que j’ai toujours été plus active que les autres, beaucoup plus rapide. Pas dans un sens. Je n’essaie pas de me vanter ou quoi. Mais c’est pour dire que j’ai toujours été beaucoup plus réactif à certaines choses. Active dans certaines activités plus que d’autres, tout ce qui est artistique, tout ce qui est dans la création. Et puis, j’arrive pas à rester en place, j’arrive pas à rester devant un cahier toute la journée. Lire maintenant, puisque je fais des études un peu un peu plus techniques devant un ordinateur à taper des trucs, etc. Et ce mal être, je le ressent de plus en plus en grandissant parce que j’apprends à me connaître et je comprends un peu mieux aussi le système, comment il est fait, pour qui il est fait. Et c’est bien ça le problème. Je pense qu’il n’est pas adapté à toutes les personnes qu’on peut trouver dans notre société. Tous les enfants en tout cas, c’est à dire les enfants qui meurent un peu trop vite, qu’ils vont un peu trop vite, mais qui sont un peu différents, qui sont peut être même singuliers.

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Ce n’est pas le cas de tous les enfants.

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Non pas tous, mais il y en a. En fait, il y a ans, on évalue à peu près à 20 pourcent les personnes hypersensibles dans la population, mais je pense que c’est beaucoup plus. Mais les personnes surdoués sont encore moins nombreuses, je crois, et c’est ce malaise que je ressent. Il ne s’applique pas à toute la famille, à tous les enfants. C’est un certain un certain type d’enfant. On va dire, mais après, ça ne veut pas dire que les autres enfants sont moins bien ou moins intelligents. Ou quoi, ils sont exactement pareil, qu’on est différent.

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C’est la chance d’être parent et d’avoir des enfants dociles. C’est ça qui est vachement mieux quand on est enfant et docile. Oui, ben, c’est plus simple.

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Oui, c’est plus sain m’a. Parce que qu’était un enfant surdoué ou hypersensible qui n’était pas docile, il peut très bien être docile.

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Oui, bien sûr. Tu crois? Oui, moi, je crois que ça prenait la docilité. Mais je pense qu’il faut appeler Franck Philippe, un dresseur de chiens, pour savoir ce que la docilité. Franck, rejoins nous. Donc, tu es, tu es dresseur de chien. Moi, j’étais choqué. Je suis tombé sur un livre de dressage de chiens qui datait des années 70 et ma grand mère. Et à chaque fin d’exercice, il avait écrit dans votre gant de toilette. Pensez toujours à mettre quelques cailloux au cas où le chien ne passe pas ce qu’il vous a, ce que vous l’avez demandé. On se rend compte que progressivement, avec le temps et finalement presque aussi rapidement qu’avec les humains ou un moment, on interdit de taper sur l’enfant. Avec le temps, on ne tape plus le chien Franck. Alors merci d’être avec nous.

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Bonjour, merci de m’avoir invité. Il est vrai qu’il y a eu une époque où c’était assez militaire. Mais attention, ce n’était pas forcément méchant, mais c’était militaire. Mais tant qu’il c’est l’inverse maintenant, c’est un peu trop la friandise à tout va, etc. Mais bon, il est certain que ça change. Moi, il y a 30 ans, j’ai démarré l’éducation d’un chien. Je le faisais jouer. C’était impossible de prendre un chien, de lui demander de s’asseoir, se coucher. Pour moi, ce n’était pas dans mon ADN et ça a porté ses fruits. On obtient des résultats fantastiques parce que le chien ne s’ennuie pas. Et moi, quand j’ai démarré, je me souviens, il y avait un éducateur. Excusez moi, mais qui sévissait au Bois de Boulogne. C’était un vieux de la vieille. Puis on voyait que le chien, il s’ennuyait à mourir. C’était Georgio. Oui, parce que c’est pas ça. Mais bon. Hé hé hé! Le chien était toujours en train de regarder de mon côté. Parce que moi, déjà, je travaillais toujours avec mes deux chiens. Bon, maintenant, il y en a plus, mais je travaillais toujours avec mes deux chiens alors qu’un collectif faisait partie du cours. Il donnait la tonalité, c’est à dire j’utilisais le jeu. Je ne voulais pas que le chien se sente pris dans un piège ou on va imposer ses règles assis, couché aux pieds, etc. Je ne voulais pas de ça. Moi, je voulais un chien qui qui a du

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plaisir et à partir de l’âge où je m’en suis rendu compte sur mes propres chiens. Le chien apprend très vite quand il s’amuse. Et les enfants, c’est pareil. A partir du moment où c’est trop raide, je suis trop loin. A partir du moment où c’est ou c’est trop raide ou il y a un autre challenge en permanence, ça peut, ça peut bloquer. Et le chat, c’est pareil. En plus, moi, je travaille en meute depuis plus de 20 ans et voyez sur un lancer de balle, alors il y a ceux qui font la compétition. Puis il y a celui qui va rester en retrait parce qu’il n’a pas envie de compétition. Ce chien là, il ne faut pas le laisser. Comme je dis toujours à mes stagiaires. Ce chien, ils doivent. Il doit entendre son nom aussi souvent que les autres. Il ne faut pas le laisser aller, car on fait partie. On fait partir les willer, ceux qui vont à fond et on a toujours une petite balle, un jouet pour celui là et le fait de le stimuler. On va voir que petit à petit, il va rejoindre progressivement les autres. Il sera pas pareil que les autres parce qu’il est moins performant, mais il sera dans la tonalité et il sera bien dans sa peau. Si l’on en fait un longeur à sa fiancée, ils restent toujours à l’écart. On entend jamais son nom parce qu’on le trouve moins intéressant, mais on a

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le droit de Thanassis, les chiens.

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Si c’est ton chien, c’est un loser. Au moment où tu te dis ça fait quoi? Plutôt que l’abandonner, c’est un peu salaud.

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Vous savez, quand je dis heure, c’est une chose par rapport au jeu, par rapport à la compétitivité de la meute. Mais ce qu’il faut savoir, c’est un chien, quel qu’il soit. C’est un puits d’amour sans fond. Il va vous donner tellement que qu’est ce qu’on a à faire qui soit entre guillemets? Un loup sur un lancer de balle, ça se trouve. Il sera hyper performant pour retrouver un objet dans la forêt va changer. Différents jeux, il n’y a pas uniquement. Après la balle, il y a aussi cherché des objets qui sont cachés dans la forêt. Et puis les chiens qui ne sont pas rapides vont exceller pour retrouver un objet. Ce qu’il faut, c’est comme un enfant qui trouve sa voie. C’est pareil, c’est le même mécanisme. Moi, je fais souvent le parallèle. Mes clients, je leur explique votre enfance. C’est quoi le chien? C’est le même mécanisme.

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C’est pour ça que la tu penses de l’école publique, toi?

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Alors moi, ce que je pensais qu’il faudrait que ça évolue un peu, que les clés, que les enfants aient plus d’intérêt d’aller en cour, que ça soit quelque chose de plus passionnant. Pas forcément le challenge. Avoir les meilleures notes, etc. Et surtout, faire en sorte que ça fasse comme moi. Je fais avec mes chiens une meute où tout le monde fonctionne ensemble. Il n’y a pas de blessé, par contre, sera sur la touche, sur le bas côté. Voilà, il faut un enfant. Il y a beaucoup de problèmes aussi relationnels entre les enfants et je pense que ça, il faudrait travailler là dessus pour qu’un enfant n’ait pas la trouille au ventre. Quand il va à l’école, il va se faire rackettés. Il va ceci va cela, donc il faut que ça soit du plaisir.

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Merci pour ce témoignage. Franck, c’est excellent. Vous avez des questions de dressage? N’ai pas de chien, donc t’as pas de chien, t’as pas d’enfant non plus? Non, donc, va t’en fous. J’aime pas. Tous les enfants ont passé du temps. Donc, il y a vraiment une évolution qui a eu lieu dans l’enseignement du chien de dressage.

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Mais par contre, je trouve qu’actuellement, c’est un peu trop l’inverse.

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C’est du laxisme, quoi. Voilà, on est passé aux chiens rois siamois.

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Bravo! Je leur dis à mes clients que c’est exactement ça et on y va à coup de friandises, à tout va, tout va. Et puis, le nom n’existe plus. Le no n hohen. Et ça, je trouve que c’est dommage. Parce que comme j’explique à mes clients, le nom, c’est la roue de secours. C’est le jour où il se passe un truc ou là, il faut qu’il y ait un code bien précis pour stopper le chien et en l’occurence le nom. Mais. La méthodologie que j’ai créée il y a plus de 20 ans le nom n’est pas une négation, n’est pas un interdit, surtout pas un mot anxiogène. Le nom, c’est un code qui correspond à mon statut de leader. Et c’est totalement différent de l’éducation traditionnelle. Et le résultat est stupéfiant. Les gens ont demandé, par exemple à une femme, encore maintenant d’ailleurs, de se conduire un peu comme un homme dans la gueule et pardonnez moi le terme et tout dans les bras, on comprenait qu’on est le patron. Et moi, je leur démontre qu’avec un son, un son très bas. On va calmer, on va apaiser l’animal. On peut aller jusqu’à ça fait baisser le rythme cardiaque, ça peut aller jusqu’à l’endormissement et jusqu’à la phase hypnotique où le chien est complètement hypnotisé. Et là, les gens comprennent qu’il n’y a pas besoin d’être Musclor ou Superman ou Super Woman pour avoir un résultat avec un chien. On travaille sur l’ascendant et non pas sur l’autorité pure et dure. Il faut d’obéissance. Et là encore, ce matin, j’avais un Akita qui était très difficile. Les gens arrivent à rien, mais vraiment rien.

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Rien. Akita, c’est le prénom d’un petit garçon.

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C’est un chien de race japonais qui peut se montrer.

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Du coup, je me suis dit que tu faisais aussi les enfants, mais qui peut se montrer difficile?

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Et les gens ont été stupéfaits en travaillant de cette manière, c’est à dire sans rentrer dedans avec son petit travail de manipulation. On touche l’animal et tout de suite, les résultats sont là.

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Comment tu définis l’autorité? C’est quoi, l’autorité?

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Quoi, l’autorité? C’est quelque chose qui rassure. Moi, c’est ce que je leur dis. L’Autorité ne doit être cassante. Elle rassure, elle fait du bien. Elle est là pour structurer. D’ailleurs, un chien, il le ressent comme ça dès que l’autorité est trop raide, quand il s’éloigne de vous. Par contre, si l’autorité est bienveillant, ça le rassure. Il est sur vous, il en redemande. Moi, quand je touche un chien au début, je le touche pour montrer aux gens que très vite, je vais avoir du résultat. Par contre, à partir de à partir de là, c’est eux qui prennent le relais. Je ne veux pas que le chien mobilise, mais ils se rendent compte que peu de temps après le chien, il est couché à mes pieds et je leur dis Vous savez, ce n’est pas un hasard qu’ils se soient mis là. C’est parce que mon autorité bienveillante, elle le rassure. Il a besoin d’un leader comme nous tous. On a besoin d’avoir quelqu’un qui nous guide quelque peu dans certains domaines. L’amphore, l’enfant, le chien, c’est pareil. Merci Franck. D’ailleurs, j’ai fait le travail sur un enfant qui n’avait jamais eu de père. Ce qu’il y a eu, c’est un lointain souvenir où j’ai vécu avec quelqu’un qui avait déjà un enfant qui n’avait jamais eu peur et j’ai appliqué. Moi, je n’avais pas un enfant, je ne m’en étais jamais occupé. Et là, j’ai appliqué la méthode amour, intérêt, hiérarchie, comme je fais avec les chiens. Et ça a marché du tonnerre parce que l’autorité, elle, était surtout pas cassante.

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Hierarchie quand même.

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Alors, vous la connaissez pas la définition de la hiérarchie? Ben non, justement, ouais, parce que moi, j’ai beaucoup travaillé là dessus, parce que les gens disaient ouais, hiérarchie, Harjit, hiérarchie, parce qu’on est entre gauchistes.

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Ouais, Harchies, c’est chiant, non?

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Hiérarchie. Chaque chose a sa place. Le micro, il a sa place. Chaque chose a sa place. Je suis le propriétaire du chien. Je suis son maître, quoi. Je suis bienveillant sur lui et je fais attention qu’il lui arrive rien. Et le chien va fonctionner à merveille avec moi. Oui, c’est pas la hiérarchie qu’impose Mélos, Malloy, etc. Non, non, c’est quelque chose de bienveillant.

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C’est de la parentalité, en quelque sorte, quelque part. Et la discipline tu définis, c’est comment alors?

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La discipline, il y en a quand même besoin. Comme je dis toujours à mes clients, est ce que vous pensez qu’il est nécessaire d’avoir l’ascendant sur vos enfants? Je parle beaucoup de l’enfant et me disent oui. Quand je leur dis le chien, c’est pareil. Il y a une discipline, mais qui est bienveillante, qui n’est pas quelque chose de dur assis, couché à ta place, fêtées de voir, etc. Non, il faut que ça soit quelque chose d’agréable.

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C’est à dire tu dis stp à toi s’il te.

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Pourquoi pas avec un Aniche avec un enfant avait été poli avec un enfant. Il n’a pas besoin de ce code, donc tu fais quoi gentiment? Je vais lui dire il a appris. D’ailleurs, il a appris que l’obéissance, quelque chose d’agréable. L’Ordre est agréable, surtout aux gens. Pas de mots durs, assis, couché, assis. Quand vous l’appelez, appelez le gentiment d’ailleurs, au Bois de Boulogne, le dimanche, quand il fait très beau, il y a un phénomène incroyable. Mais vraiment, tous les chiens s’appellent, vient ici et on entend.

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Toutes les femmes s’appellent Carlitos et le chat, naturellement, ne vient pas. Et ben oui, c’est le rebond CDK Bois de Boulogne. Moi, je viens ici. Pourquoi?

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Parce que les gens, ils n’arrivent pas à faire revenir leur chien. Et puis vient ici, c’est l’ordre. L’Ordre pur et dur. Et je passe vers eux. Je leur dis toujours je leur parle tout doucement. Vous devriez changer son nom, vous devriez changer son nom. Mais comment ça? Je dis oui. Il n’a pas l’air de l’aimer. Viens ici et on ne sait pas son nom. C’est une petite boutade.

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Moi, j’ai compris parce que le CD est placé avant le verbe avoir votre chien, vous le mettez en laisse, vous sortez de chez vous et admettons qu’il soit réactif.

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Chiappe On aurait pu prendre n’importe quelle réactivité. Premier chien, Francoise Maguer concerne les accessoires, la laisse, le stop, les hurlements, les cris, les on avance.

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Tout ce qui vous passe par la tête à ce moment là et vous avez l’impression qu’en mettant un à coup, ça le punit en disant non, ça le puni en criant ça finit.

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Vous pensez que c’est des punitions?

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Vous voulez une punition? Première fois titré sur un chien. Demi tour. On rentre à la maison pendant la balade. Et là, je peux vous assurer que la punition au niveau psychologique pour le chien est un million de fois plus forte que si vous aviez pris une branche, vous lui aviez cassé sur la tête. Comprenez que le chien est extrêmement intelligent, il comprend. Tout va bien se passer et ça va faire réagir Andreï, qui est donc un enfant?

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Merci, c’est gentil. On attend que Franck nous dit qu’il ne travaille pas à la punition. Précision n’ai pas besoin de ça. Pas de punitions, aucun travail sans punition. André Régis, soyez seul. C’est à dire ça, ça me dérange un peu.

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Moi, il n’y a pas de punition, il n’y a pas de punition.

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Comment tu fais? Le chien n’a pas voulu ranger sa chambre. Tu fais quoi?

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Le chien aboie. Si je n’obtiens pas les résultats, ça veut dire que j’ai mal travaillé. D’accord, mais je n’ai pas à punir le chien. C’est un concept que j’ai jamais appliqué. Donc, même la punition intelligente, comme on vient de l’écouter là, ça n’a pas de sens.

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Si, par exemple, il fait quelque chose qui ne convient pas.

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Il suffira qu’ils entendent. Non, mais ce nom n’est pas une négation, n’est pas un interdit, n’est pas un mot anxiogène. C’est un code. C’est un code qui correspond à mon statut de leader.

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Ton émotions ressenties, quoi?

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Et le chien va stopper tout de suite ce qu’il est en train de faire sans crier, non sans hurlés. Le mot non, pardon, c’est super.

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Trucs et astuces pour te retrouver franc que Philippe tu un site?

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Oui, oui, franc Philippe. WW franc tiré Philippe Pointe-Lévy.

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Tu as fait le tir du système, je l’ai vu tivi. André voulait rajouter quelque chose.

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J’ai mon grand père qui était grand père et il a besoin d’un chef qui vit tout seul dans une maison de 1000 mètres carrés. Et son chien? Il a une particularité. Je l’ai connu tout petit, petit et une seule fois.

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Et quand je l’ai revu, c’est un doc de Bordeaux. Donc il était fin.

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Il était guéri aux yeux gris et il est devenu orange, orange ou peau, poils châtain avec les yeux châtain. Mais ce que je voulais dire, c’est que ce chien, je ne l’ai vu que deux fois, une fois très petit et une fois quand il était adolescent. Et il est venu à Paris. Mon grand père, il le tient tout le temps, laisse tout le temps. Il est connu pour aboyer, etc. Il m’a vu qu’une fois dans sa vie, il était très petit. Je suis à Paris, dans le 16ème arrondissement. Il y a des bagnoles partout, des gens partout, des chiens partout. Et lui, il a l’habitude de vivre dans une maison qui a 30 hectares de jardin où il y a rayonne autour. Pas une voiture, pas pas un bruit, pas une mouche.

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Si on appelle la campagne ou la d’exactement.

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Donc, il n’est pas habitué à ce genre de je au magasin. Je me dis je vais le faire sans laisse. Alors, je dis Tino et s’appelle Tino, mais il me suit, il me suit. Il me suit juste. C’était parce qu’il ne parle pas français, restituera l’africain blasters et le chien s’asseoit. Il ne me connaît pas comme il connaît mon grand père. Il s’assoit, je dis staying wait et attends moi ici. Wade est très bien le chat. Je pars 20 minutes dans le magasin. En plein Paris, sans laisse, rien du tout adhoc de Bordeaux, avec des enfants qui courent partout. Je reviens à la même place et me regarde quand j’entends franc parler. Il a totalement raison, le chien. Il a une confiance.

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Ce qu’on peut dire de l’enfant à chaque fois qu’on devrait dire le chien. Mais non, pourquoi non? Pourquoi ce pouvoir?

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Pourquoi associer? Il n’y a pas dans l’école publique? Parce que ce que je veux dire, c’est que quand on se sent en confiance, il n’y a même pas besoin d’ordonnance parce que l’ordre n’existe pas. C’est juste quelque chose que l’on dit, que l’on rassure, fait le chien, rassure et juste. Je lève le doigt, juste, lève le doigt et le chien comprend tout de suite. Et il s’assoit donc. Et avec les enfants, c’est pareil. C’est à dire qu’il y a un moment où les punitions ou dire tu vas manger tout seul pendant deux semaines et tu ne vas pas voir ses camarades. C’est nul. En revanche, dire OK, t’as fait cette connerie? Eh bah, tu vas recommencer ce que je t’ai demandé de faire et on verra par la suite. Et si tu recommences la connerie, on va recommencer et ainsi de suite et ainsi de suite, tout en respectant l’enfant et le chien, bien sûr. Et ainsi de suite, et vice versa.

00:37:07:18
Alors, on a fait un micro-trottoir avec des élèves de l’École démocratique Stella en l’occurrence, et d’autres enfants avec des élèves adolescents de l’école d’à côté. Voilà ce qu’ils nous disent sur l’école publique. Et ensuite, j’aimerai reparler avec toi, Ferrette, où on travaille, on travaille où on a des devoirs, mais pas trop fait.

00:37:37:18
L’idéal, ça serait une école où on a des profs gentils, qui ne sera pas sévères, des de la bonne nourriture et des bonnes horaires de cours de 10 heures 16 heures. Zarafa normal d’avoir des profs gentils, pas beaucoup de devoirs parce que moi, je trouve que les devoirs, c’est une perte de temps, mais qu’on apprend déjà tout à l’école.

00:38:06:13
Mes enfants, ils vont à l’école. Tu vois bien que tout va bien se.

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Le naufrage, pensez quoi de tout ce qui vient d’être dit? Tu disais que tu avais été pas brimé, mais frustré. En tout cas, ton expérience de l’école publique, j’ai trouvé ça intéressant. L’intervention de Franck Philippe, dresseur de chien?

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Oui, j’ai trouvé ça très intéressant parce qu’à chaque fois, à chaque fois qu’il parlait des chiens de la race, il fallait les éduquer. J’ai trouvé ça très tendre et je me suis Zive une seconde. Pourquoi est ce qu’on ferait pas ça avec les enfants, avec les enfants?

00:38:42:03
Parce que toi, t’as l’impression d’avoir été dressés à la dure dans mon expérience de l’école publique.

00:38:46:20
Après, si on fait, si je fais le rapprochement avec l’école publique, comme il disait, il faut qu’il y ait une relation de confiance, une relation bienveillante. La question qui se pose, c’est quelle est la relation qu’ont les enfants avec l’école? Comment va t il l’école réellement? Parce que dès qu’on va à l’école, on se compare, on compare nos baskets, on compare nos cars et toutes sortes de choses. On compare nos note aussi. On est aussi classé. Et du coup, je ne suis pas sûr que la relation entre les enfants et l’école soit totalement saine.

00:39:16:05
François Dalibor CAJ Je ne regarde pas, mais j’ai toujours peur de ton prénom qui nous a rejoint Dalibor Kakis, une spécialiste du skilling. Son nom de famille s’est mis à milovanovic. Bienvenue. Oui, merci. Bienvenue François! Tu n’avais pas pensé quoi de ce qui était dit? Est ce que tu veux ou tu veux que je dise exactement ce que je pense? S’il te plaît. En fait, tu sais quand on au téléphone il y a une semaine ou je m’en souviens bien. Tu parles quand tu me parlait, on parlait. C’était bien, c’était cool. Tu m’as dit il y aura aussi un dresseur de chiens. Mais vraiment, j’ai cru à une blague. C’était une blague. Sauf que là, non, ce n’était pas une blague puisque ça a lieu. Et après, je me disais en écoutant monsieur, que vous êtes sans doute un dresseur de chien formidable. J’aime bien vous écouter parler de votre métier, c’est très intéressant. Mais si moi j’avais voulu faire un sketch, vois pour parodier les soubassements philosophiques, intellectuels et moraux de l’École républicaine du dressage, j’aurais fait exactement ça. Tu vois donc quand même. Moi, je pense qu’il y a un auditeur qui nous écoute depuis tout à l’heure, que c’est de voir ce que c’est que l’école démocratique ou les écoles alternatives ou des procédés éducatifs un tout petit peu différent de ce que j’imagine, je pense. Enfin, moi, je pense à l’époque qui tomberait là dessus. Ça, c’était le moment. Blague. Il

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n’y a pas de comparaison possible entre le dressage de chiens et le dressage d’enfant. Non, mais je vais parler un petit peu. Puis après, vous direz. Non, vraiment, il faut le dire. Moi, je pense à l’auditeur surtout. Mais tu as raison. Non, mais arrêtons la blague. Vous parlez de hierarchie, vous dites l’archi, c’est bien, etc. Moi, je pense que c’est pas bien de quelques définitions qu’on lapart. Vous avez dit oui, il y a quand même un truc. Chacun a sa place. Maintenant, à chacun sa place, justement. La démocratie, c’est tout le contraire de chacun à sa place. Ce qui ne veut pas dire que des places ne s’organisent pas, mais elles sont modulables. Elles sont intervertir. Elles changent au fur et à mesure des situations. Là, je vais me mettre à l’école de quelqu’un parce qu’il connaît mieux un truc que moi le tennis. Et puis, deux minutes après, c’est lui qui se met à l’école de moi parce que je connais mieux la littérature que lui. Voilà, c’est ça. Y a pas de hiérarchie, il n’y a pas de place, en fait. Il y a des choses qui se rejoue. Et vous avez dit surtout le chien et le maître et le propriétaire du chien. Mais les parents ne sont pas propriétaires des enfants. Les profs ne sont pas propriétaires des enfants. Vraiment, je respecte totalement ce que vous avez dit. Moi, ça me passionne toujours d’entendre des gens qui parlent de ce qu’ils

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savent faire et c’est très intéressant. Mais c’est là pour moi d’évoquer les amis. Si tu veux? Non, mais la comparaison s’arrête là. Vraiment, c’est pas sérieux intellectuellement. Franchement, je te le dis, c’est pas sérieux. C’est pas sérieux, là. Faut pas qu’on se discrédite d’un coup. Tu vois ce que l’idée de l’après midi, ce n’était pas exactement ça? Non, mais moi, c’était vraiment. La comparaison n’a aucun sens. C’est aussi ce que tu peux entendre de la part des parents quand ils parlent de leurs enfants. Comme j’entends bien, je sais bien que les parents ont tout un tas de merde autoritaire dans la tête. C’est ça qui parle et j’entends bien. Mais dans ce cas là, essayons d’envoyer un autre son de cloche. Un chien, il comprend ceci quand je lui fais si des fois. Puis bon, on est bienveillant, on apprend quand même. Au bout du compte, il s’agit quand même de le dresser. Tu peux nous rappeler la différence entre un enfant et un chien, par exemple, un enfant. Moi, je ne sais pas. Je n’ai pas de chien, mais je m’en fous. Sais pas ma vie, mais je suppose qu’un chien, il faut dresser un enfant, ça ne se dresse pas et je ne sais pas comment. Et même, à la rigueur, la notion d’élever. C’est ça, l’école publique. C’est cette volonté là. Mais j’entends bien, mais je n’avais pas l’impression tout. Comment dire? Ou alors on ne s’est pas compris. Mais c’est ça

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que j’appelais le sketch. Est ce que tout à l’heure, on était en train d’écouter Franck en se disant que ça pouvait faire modèle éducatif? Ou au contraire, écoutant Franco, on se disait Ah bah, ça, c’est typiquement l’école autoritaire. Et c’est typiquement ce qu’on ne veut pas dire. Exactement ça. Mais le malentendu est en train d’être soulevé, justement. Heureusement que je le dis. Alors oui, mais ce n’est pas pour rien. François avait raison. Je suis rectif parce que oui, on serait resté sur l’idée que bon, ben voilà. En gros, partons du chien et en gros, on aura un mode éducatif et on peut entrer dans un restaurant. On peut entendre ça là, des parents qui disent par exemple moi surtout que les pères, c’est une question des pères où la parentalité masculine, avec ces restes de Je suis le chef de la tribu Machin. J’ai dû mal le nombre d’enfants, j’ai des problèmes avec l’autorité, je l’envoie à l’école publique comme il l’apprend l’autorité. Et c’est ça qui se passe. En fait, c’est différent. C’est un peu tout ce qu’on dit, c’est à dire et c’est le sujet, même maintenant dans cette émission, c’est à dire les limites de l’enseignement public. L’École telle qu’elle s’est définie et l’éducation telle qu’elle s’est définie. D’ailleurs, je pense que c’est intrinsèque à l’idée même d’éducation a effectivement toujours pris pour modèle plus ou moins conscient, plus ou moins implicite. Le dressage de l’animal. Voilà donc nous sommes là pour

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dire qu’il est temps d’en finir. Il est temps d’en finir. Moi, ce que j’aime bien dans le parallèle de l’évolution du dressage, c’est le rapport à la violence qui a diminué, comme finalement à l’école. Vois 68 dans le dressage de chiens, une espèce de ça. Peu à peu après, il m’a dit Tu parles par le micro.

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Tu utilises beaucoup le mot dressage dressage. C’est quand on apprend un animal à faire un truc bien particulier, c’est à dire rechercher de la drogue, etc. Etc. C’est du dressage. Là, on parle des particuliers avec un chien. C’est de l’éducation, c’est de l’éducation.

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Tout à fait très sage.

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Mais l’éducation reçue, on va vraiment exploiter l’animal au maximum pour qu’il détecte le kovy, quelqu’un, le diabète, le cancer ou il va y avoir un travail. Oui, c’est un outil. Ça, c’est du dressage. Mais attention, ça ne veut pas dire que le chat est brimé parce qu’il travaille dans la joie. Un bon, un bon, très sage et dans la joie.

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Oui, un chien ne va pas développer forcément d’esprit critique. À un moment, il va pas se lever et dire tu fais un mauvais travail, ça se ressent, mais il se braque de dire qu’il travaille dans la joie n’est pas d’abord. La joie est difficilement quantifiable en tant que tel.

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Ensuite, tu fais Amami, fais.

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Je ne repasserai pas parce qu’il était le slogan du camp d’extermination d’Auschwitz qui parlait du plaisir au travail. Je me repasserait pas par là et je vais quand même prétérit, mais quand même, si tu veux, dans le management actuel, le néo management qui opprime beaucoup au corps, il est beaucoup mis en avant. Le fait que la joie de travailler, la joie du salarié à aller au boulot, la joie de s’investir dans les projets de management, etc. On a 10 jours, on n’a rien dit. Quelle joie! Quelle qu’elle forme de joie, parlons nous. Et de quelle émancipation, de quel épanouissement? Quelle est la diversité vitale qu’on va offrir aux gens qu’on a entre les mains ou dont on s’occupe plus ou moins qu’on essaie d’accompagner? C’est ça qui est intéressant. Dans le cas du chien, sa marge de manœuvre est extrêmement limitée. Je ne pense pas qu’un chien sera voué à un jour écrire un livre. Ou alors je suis pas au courant de ce qui se passe dans le domaine canin ou à voter ou faire des choses comme ça. On n’est pas dans les mêmes enjeux quand même, mais même le fait vraiment que le jour, le chien se lèvera et se mettra à parler. Il y a vraiment des gens qui sont contents d’avoir amené leurs chevaux chez le psy parce que ça serait de mettre mon chien chez le psy maintenant. Voilà.

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Mais si on parle d’éducation, voire même de dressage, voire même de dressage, le chien peut avoir du plaisir. Mais vraiment, moi, ça fait 30 ans que je travaille des chiens. J’en apprends encore tous les jours. Comme je dis à mes stagiaires vous savez, on n’a pas la science infuse. On apprend constamment, constamment, mais je peux vous garantir qu’un chien est heureux de faire ce qu’il a appris parce qu’il a appris dans la joie qu’il y a des tradeurs qui sont très heureux de ce qu’ils font, mais on ne sait pas.

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Ce n’est pas vraiment un critère. Il faut voir ce que font les gens, que ce soit. Que font les gens? Est ce que véritablement, c’est épanouissant? Est ce que c’est à la hauteur de leur multiplicité et est ce que ça sert le bien commun? On en reparlera dans le travail en pensant faire des missions avec les directions que prend le travail contemporain, justement sur les notions de bonheur, d’horizontalité vrai ou pas, de prise de décision ou pas. On en parlera tout à l’heure avec un entretien exclusif entre François Ghilas Morillon, qui est le cocréateur de la marque Veja successful, et Philippe Nassif, philosophe. Dalibor, qui n’a pas parlé, est pour l’homme Skilling, que tu penses tu, ce qui vient d’être dit et des limites de l’école publique.

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Je ne vais pas répéter ce que dit François parce que, comme il l’a déjà dit, voilà, il a déjà dit donc, je possède à peu près la même chose. Et si il n’était pas intervenu jusqu’à intervenir pour dire qu’effectivement, la comparaison est elle n’est pas pertinente.

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Je m’étais noté de le faire au cas où personne ne fasse respecter le fait de débarquer.

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Après, effectivement, je suis. J’y connais rien au chien, mais a priori, je ne suis pas non plus pour le dressage de chiens en vrai.

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Voila, tu veux dire tu? Tu crois à l’apprentissage autonome du chien?

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Ouais, ouais, carrément. Dans son environnement. Avec avec ses congénères? Absolument. Et ici, il se passe quelque chose avec le chien qui ressemble beaucoup à ce qui se passe avec l’enfant. Et si c’est toi, François, qui a dit Exploitez non, c’est vous, monsieur, qui avait dit exploitez. C’est exactement ça. Se dire qu’on va exploiter les forces vives du chien ou de l’enfant à des fins. Là, pour les chiens, c’est pour les faire retrouver de la drogue. L’enfant, c’est pour pouvoir l’employer comme comme force de travail pour contribuer à reproduire le système techno capitaliste.

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Et les chiens et les enfants peuvent retrouver de la drogue. Moi.

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Manigod Que maintenant, le dressage. C’est le mot pour les chiens de faire acquérir des compétences hyper spécialisées pour les enfants. J’ai l’impression un peu le devenir, exploiter. C’est vraiment ça. On s’en fout de qui sait qu’en tant qu’individu, ce qui importe, c’est de lui faire acquérir des compétences et des connaissances qui vont pouvoir être exploitées dans un cadre particulier.

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Alors voilà, c’était ma question juste après ça. Masi si jamais ça fonctionne, ça fonctionne parce qu’il est temps que ça fonctionne et non, le ciel ne peuvent fournir. C’est dommage parce que c’est une belle citation que je vous propose d’écouter, mais j’étais beaucoup trop vite. C’était notre ami Michel Foucault que j’avais. J’avais annoncé qu’il était dans cette émission. Tu vois de manière tout à fait humble d’ailleurs, et il ne veut pas parler. Mais ce n’est pas grave. Aborder les limites de l’école publique, toi, tu te l’effarement. Comment? Les limites de cette école publique?

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Bah, déjà, c’est un lieu circonscrit. On va parler un peu des limites matérielles. Déjà. Premièrement, moi, je veux bien. Ca fait. Des limites matérielles, physiques. On se rend en un lieu qui est fermé par une enceinte. Les enfants ont un horaire pour y entrer et ils ont un horaire pour en sortir. Et la sortie n’est pas libre et ne peut pas se faire à aucun moment où l’enfant peut décider de sortir. Ensuite, au sein de ces murs, il y a ceux de la classe et il y a celle de la table et de la chaise. François a évoqué tout à l’heure. Les corps sont contraints dans une position. Ils ne peuvent pas ne pas trop bouger. Ils ne peuvent pas décidé d’aller faire pipi quand ils en ont envie. Voilà donc ça. C’est les premières limites que moi, je constate. Celles qui me parlent le plus, c’est celle que j’ai le plus cruellement éprouvée. Moi, en tant qu’enfant à l’école, c’est de ne pas pouvoir bouger de ma chaise, de ne même pas avoir la liberté de regarder par la fenêtre parce que juste ce qui se passait en face de moi, ça m’emmerde profondément de ne pas pouvoir me lever alors que j’avais des fourmis dans les jambes. Voilà, ça, c’est les premières limites. Ensuite, les limites, ce sont celles de ce qu’on apprend, de ce qu’on nous sert à manger en termes de nourritures intellectuelles. Et puis, que ce que j’ai entendu vu

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la bienveillance et du fait de donner envie ou de la joie. Enfin, même si je souscris pas Feytiat, il y a une forme de chantage auquel je souscris pas qui est bon puisque le savoir, il n’est pas en soi appétissant. On va essayer de séduire l’enfant en on en rendant ça ludique. Le concept de ludique. Moi, ça me m’horripile. Moi, je parle beaucoup du jeu, mais du jeu spontané, du jeu pas mis en scène, du vrai jeu. Le jeu joue le jeu quand on joue spontanément et pas le jeu organisé mis en place avec des règles, il peut y avoir des règles, mais la pleine conscience? Non, non, non, je ne sais pas. C’est la pleine conscience. C’est juste de jouer pour jouer, non sans intention. Et merci Claudia qui me souffle mon attention parce que c’est celui qui me vient depuis tout à l’heure. Moi, j’ai un problème avec l’intention et le côté manipulation, intention éducative. C’est le fait que un adulte ait une intention envers un autre, être vivant occurence. Ça, on parle de l’enfant. On va arrêter la comparaison avec le chien parce que ça n’a pas de sens. Du coup, les limites de tout ce que je peux connaître. Finalement, qu’est ce que je peux connaître à l’école? C’est extrêmement pauvre par rapport à tout ce qu’on peut savoir apprendre. Rencontrées dans la vie. C’est facile. On a vraiment le droit de s’immerger complètement dans la société. Le problème, c’est que

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les limites sont partout. Tout est circonscrit, chacun a sa place. C’est ça le problème de la hiérarchie.

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Mais pourquoi personne ne dit rien coic? C’est la totale servitude volontaire de la part des parents. Ils font ce qu’on leur dit, peut le modèle. Pourquoi? Pourquoi?

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Il y a deux choses. D’abord, de mon point de vue, l’école, c’est une garderie pour les parents, c’est pour qu’ils puissent aller bosser. C’est une façon de détourner les énergies parentales humaines vers le capital. Donc, on va comment dire? Donner une solution de garderie aux parents? Voilà, c’est une des premières. Et pour que ensemble, ils se sensibilisent face aux protestations de leurs enfants, on va dire que c’est pour leur bien. On va dire qu’ils vont apprendre des choses qui vont leur servir plus tard, etc. Etc. Après, je ne suis pas non plus dupe de ce que je suis en train de dire parce que je pense que les adultes ont globalement intériorisé. Comment dire des formes très complexes de domination? Autre chose dont je voulais parler, c’est la domination des adultes sur les enfants et. Éducatives, on a une intention d’éduquer. Moi, ça me gêne vachement, qui me regarde pas, mais c’est pas grave. Je parle à quelqu’un, tu vois, mais c’est pas grave, tu parles à nos auditeurs.

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Izaguirre Millions. On n’arrête pas d’avoir des sollicitations des laïcs dans tous les sens.

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Super formidable l’intention éducative et l’intention éducative. Cela permet parce qu’on considère que le père est la personne qu’on a en face de nous. Elle est, elle est débile et débile, au sens littéral du terme, qui est qu’elle n’est pas compétente, qu’elle n’est pas capable d’apprendre et qu’il faut activer des processus d’apprentissage en elle, susciter du désir, comme s’il en avait pas naturellement, juste par le fait même qu’il est vivant. Et ça, c’est ce qu’on appelle la d’ultime. En fait, c’est le fait d’exercer une domination sur l’enfant parce qu’il est un enfant et parce qu’il ne saurait pas désirer et apprendre par lui même. Donc, il faudrait un truc de libération un peu dans la veine de Greta, une mobilisation des enfants qui disent écoutez, on a bien compris.

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Maintenant, on veut plus de cette école là. Ça pourrait fonctionner comme ça. Ça viendra, viendrait.

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Je connais très peu.

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Greta a mis en place un Thalberg, mais je ne suis pas inspirée par elle, mais je sais pas quelque chose qu’elle a mis en place. Les grèves de l’école le vendredi et invité les écoles, les enfants du monde entier qui entendent son message aussi. Se mettre en grève le vendredi pour dire vous ne faites rien contre les désastres climatiques qui viendront. Peut être qu’il pourrait y avoir le jeudi, par exemple, où les enfants se disent on fait grève parce qu’on ne veut plus de cette école.

00:54:45:19
C’est à dire que Greta fait absolument pas lien entre l’école et le désastre climatique. Et c’est ça qui est problématique déjà à la base. Comment? L’École? Ça, c’est la deuxième partie. Ce que je dis, ce que je voulais dire, c’est de dire que c’est l’institution qui va conditionner les corps et les esprits à accepter le système techno, capitaliste, industriel, etc. En ce sens, remettre en cause le système capitaliste néolibéral pas des moins vagues, mais bon, on pourrait préciser c’est c’est d’abord contester l’école. Je ne vois pas comment on peut faire, ça va ensemble. En fait, on conteste le résultat parlé par les outils et les moyens du résultat Rentokil.

00:55:39:08
Je crois que c’est monsieur l’inspecteur, surtout pas de ma visite, vous dérange chez le professeur comme si je n’étais pas là, était en grec, latin, français, français, français.

00:55:50:10
Alors continuons est le programme Racine à Racine. Quel lyrisme, quelle pureté et quelle heure avez vous choisi? L’inspecteur Craig Gable pour une classe de troisième.

00:56:04:16
Les inspecteurs, il pourrait faire bouger les choses ou pas. Parce que c’est quand même. J’ai l’impression, le socle du socle.

00:56:10:06
J’en sais rien. Ça dépend. Ils sont très différents. Moi, j’ai connu des inspecteurs, absolument. Désagréable, imbuvable, con, si je puis me permettre. J’ai connu des inspecteurs qui avaient l’air cool parce qu’en tant que maman pratiquant l’instruction en famille depuis maintenant presque 20 ans, c’est vrai que n’est pas présenté.

00:56:32:21
Tu es complètement spécialiste, mais tu es donc philosophe, journaliste, éditrice et traductrice. Et ça fait bien une bonne décennie que tu travailles à l’Education nationale et tu as fondeur de nains, mais juste les étiquettes orientées. Ce que moi je dis.

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Oui, j’ai travaillé 10 ans à l’Education nationale, j’ai été piotte pour payer mes études, puis j’ai été conseillère principale d’éducation. Je savais très bien que l’école n’était pas obligatoire. Je me suis d’ailleurs permis de le dire parfois à certains parents et à certains enfants qu’ils ignoraient totalement et pour lesquels, à l’évidence, l’instruction aurait été une solution. Et je savais que je ne voulais pas que mes enfants aillent à l’école, tout simplement. Mais c’était quoi la question?

00:57:11:08
Sur l’inspecteur Claudio, l’informent Claudia forme des inspecteurs aussi, et elle a formé des inspecteurs.

00:57:17:09
Non, je n’ai pas formé des inspecteurs.

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C’est bien que tu le dise, non?

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J’ai participé avec des enfants, un travail avec les maîtres formateurs, les les enseignants qui voulaient devenir maîtres formateurs.

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Est ce que tu as senti une forme de réflexion dans ce milieu de vouloir changer les choses ou ça reste?

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Moi, j’avais été très impressionné quand je travaillais à l’IUFM. A quel point les inspecteurs savaient exactement ce que le jeune enseignant qu’il venait inspecter devait avoir fait avec sa classe le lundi 14 janvier? C’était fascinant, leur maîtrise du programme au jour près.

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Ils connaissent par coeur.

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Du coup, ils sont très embêtés quand ils viennent inspecter les familles qui sont un skilling qu’il leur disque. Que ben non. On va se baser sur l’intérêt des enfants et sur la vie familiale. C’est une interaction familiale, sociale, avec des salaires très complexes.

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Déjà, pour eux, je pensais à une forme de simplicité dans le rapport qu’ils ont aux personnes qui doivent inspecter. J’ai l’impression qu’il a un cahier des charges très clair. C’est ce que tu sembles dire puisqu’il sait quel jour tel jour et a pris l’habitude qu’ils ont avec les enseignants.

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Qu’il vienne inspecter, oui. Ensuite, quand ils viennent dans des familles, ils savent que les familles sont soumises au socle commun et pas au programme. Parfois, ils oublient et parfois ça se passe mal. Et en ce moment, on entend beaucoup de témoignages qui se passent mal. Mais on en entend aussi qu’il se passe bien. Enfin, c’est beaucoup lié à une posture de parent. Exactement.

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C’est à dire?

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C’est à dire que quand les parents? On suffisamment discuté avec d’autres parents et se sentent, ils se sentent légitimes dans leur accompagnement avec leurs enfants. Ils savent ce qu’ils font et ce qui est approprié à leurs enfants. Et du coup, il se laisse pas démonter. Mais parfois, avec certains inspecteurs, on lit des témoignages où même les parents les plus aguerris sont humiliés.

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Mais il se passe même un truc pour les écoles alternatives en général. En ce moment, il y a une sorte de pression. J’en parlais tout à l’heure à l’École démocratique, a été contrôlé plusieurs fois. Il y a des papiers qui sont envoyés pour dire Ce n’est pas bon, François. Les inspecteurs sont des fonctionnaires. Comme disait, comme disait l’autre, ils fonctionnent. C’est assez des exécutants. Moi, je voyais l’autre jour l’interpellation par des flics de Gaspard. Le journaliste freelance et les flics qui est en train de faire n’importe quoi était en train de se réaliser parce que peu importe, mais qui ne faisait que répéter. On est des exécutants, mais on est des exécutants. L’inspecteur était en exécutant. Il l’exécute. Il est là. En fait, c’est un peu comme les collecteurs d’impôts à l’Etat. L’Etat définit des programmes définis, un dispositif d’apprentissage des savoirs. Acquérir des compétences, des blablas et des inspecteurs sont là et sont dépêchés dans les écoles pour aller. Je parle de l’inspecteur qui va dans les écoles, surveiller les enseignants, surveiller. Je dis bien surveiller et bien voir que les normes sont appliquées et que les nouveaux programmes sont appliqués, etc. Etc. S’il y a bien un maillon après, ils peuvent être sympa, pas sympa. Ils peuvent être plus ou moins souples dans la discussion après. Moi, je l’ai connu quand j’étais enseignant. La s’est toujours targué des flics. Sympa. Il y a des fréquement racistes qued’autres. C’est pas le sujet, ça, le

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sujet, c’est ce pourquoi ils sont payés et ils sont payés vraiment pour bien vérifier la conformité à la norme de ce qui est enseigné et de faire appliquer les programmes et les directives de l’Etat. Des collecteurs d’impôts. Les flics, c’est faux. Il ne faut jamais négliger. Ça m’est venu récemment. D’ailleurs, on dit sur les fonctions régaliennes de l’Etat, alors c’est la justice, la police, l’armée, quoi. L’École fait partie des fonctions régaliennes de l’Etat. Il faut bien que oui. C’est évidemment ce que je dis n’est pas du tout admis, mais en fait, pour de vrai, si ça fait partie de c’est bien pour ça qu’on se demandait tout à l’heure, d’ailleurs. Avec mes camarades, pourquoi? Pourquoi? Pour en venir à ce que tu? Ce sur quoi tu voulais arriver? Pourquoi l’Etat est aussi agressif avec les écoles, l’alternatif et les écoles, par exemple? Démocratique en ce moment? Pourquoi est ce qu’ils dépêchent des inspections de plus en plus, de façon de plus en plus oppressive et coercitive, parce qu’on pourrait se dire où l’Etat pourrait s’en foutre? Même à la rigueur, ça pourrait lui servir de sas de décompression. Tu vois, il y a des gamins qui ne sont pas adaptables à l’école tel que bon bah, au moins les écoles démocratiques. D’ailleurs, ils ne payent pas. C’est cool, c’est même pas des frais pour lui. Tu pourrais dire que l’Etat a tout intérêt à laisser ces gamins comme ça dans la nature, ce qu’ils appellent,

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eux dans la nature. Et en plus, ça coute rien. C’est super. Pourquoi tant de haine? Pourquoi tant d’agressivité? Parce que l’éducation est la chose de l’Etat et fait partie de ses attributs, de sa force, et que tout ce qui échappera à ça sera considéré comme hors la loi. Et c’est bien pour cela qu’il lapression. Un Grenelle sur l’éducation, c’est envisageable. Je ne sais pas à l’image de cette espèce de réflexion écologique qui a amené ou on sait, c’est à dire pas vraiment impactant. Mais la réponse est contenue dans ta question. On pourrait imaginer ce qui est madera de l’Etat. L’Etat peut faire tous les Grenelle qu’il veut. Il le fera au nom de ses propres intérêts, en voulant absolument que on en tire des conclusions qui iraient dans son sens. Et quand les conclusions ne vont pas dans son sens, on l’a bien vu avec le Conseil des citoyens. Je ne sais pas comment les opposer, mais c’était pas ça la consultation citoyenne, consultation citoyenne où ils ont fait vraiment un boulot génial ou ils ont fait venir énormément de mesures radicales. Ce n’était absolument pas absorbable par l’Etat. Et donc, monsieur M. Macron, c’est déjugé et comme il était tout à fait prévisible qu’il se déjuge. J’espère que ça va bien chez vous. C’est beaucoup d’informations quand même donner la connaissance aux gens. Plus on va solliciter et créer leur esprit critique. Ce qui est une très bonne chose n’est pas forcément quelque chose

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qui intéresse les dominants.

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Donc, on subit un enseignement classique en mettant en évidence des valeurs comme les mathématiques comme valeur scientifique, surtout après la Seconde Guerre mondiale d’ailleurs, et qui a pour but de transformer l’individu en être productif. D’abord, ce système là ne plaît pas à tout le monde. Est ce que c’est pour autant qu’on n’est pas à l’école, qu’on est un crétin? Je ne crois pas, mais là, on nous met en compétition. Encore une fois, l’intelligence se fout de la compétition. Sikabwe et c’est très vrai quand on est en compétition, l’internet et on devient ancrant quand on est intelligent parce qu’on a une bonne note. Et on croit qu’on est bête parce qu’on a une mauvaise note. C’est très faux. Je n’ai pas de mauvaise foi, mais je ne suis pas si bête. Comment?

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C’est quoi, lequel? Tout va bien se passer.

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Cette émission évolue encore deux blocs à découvrir les écoles alternatives. Qu’est ce que c’est, le monde du travail en 2021? Je vous rappelle qu’il y aura un entretien exclusif entre François Morillon de Veja, la marque écologique, et Philippe Nassib. Ce sera vers 18 heures 30. Ferras Après tout ce que tu a entendu, j’aimerais un avis de ta part puisque tu es notre représentant de cette personne qui sort juste de l’école publique multi-GPU FTI. De beaucoup de talent, ce jeune homme. Et finalement, l’école ne t’a pas révélé tes pleins talents?

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Oui, comme vous le disiez tout à l’heure, il y a beaucoup de choses que l’école publique ne veut pas faire. Il y a beaucoup de lacunes. Moi, personnellement, je pense à l’individualité et j’ai l’impression que l’individualité n’est jamais vraiment mise en valeur, mise à part quand c’est pour dire t’es le meilleur ou le pire en soi. La personne qui est dans la moyenne ne saura jamais si vous voyez ce que je. Elle sera jamais valorisée dans son individualité. Et ce que j’aime bien dans les écoles, comme l’école démocratique, c’est que c’est une école où on peut être nous mêmes. On peut, on peut s’exprimer. On peut choisir ce qu’on veut faire et je trouve ça juste génial. J’aurais adoré dans une école comme ça, mais le problème, c’est qu’on ne peut pas tous se permettre d’être dans ce genre d’école. Pourquoi vous voyez bien, ce n’est pas forcément accessible à tout le monde.

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C’est à dire?

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Tous les parents ne savent pas qu’il y a ce genre d’écoles qui existent.

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C’est de l’information. Ces gens essayent de faire la.

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Ensuite, peut être un manque de moyens. Peut être que certaines personnes ne peuvent pas se permettre financièrement d’aller dans ce genre d’école.

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Je rappelle qu’à une bourse qui est donnée aux parents qui n’ont pas les moyens de s’offrir une école démocratique et c’est pour cela que les parents qui ont les moyens payent le prix qui peut être considéré comme élevé pour emmener leurs enfants ici. Mais ça participe aussi aux bourses pour les gens qui ont moins les moyens.

01:05:18:19
C’est génial. C’est encore mieux que ce que je croyais, mais non. Oui et on a l’impression a perdu du temps à l’école publique. Je dirais pas ça parce qu’on apprend toute notre vie, c’est à dire que j’ai appris des choses à l’école publique et j’ai aussi appris des choses à l’extérieur, tout seul ou avec mes amis ou dans ma famille. Mais par contre, je voulais réagir à ce que vous disiez tout à l’heure, vous disait qu’il ne fallait pas comparer. C’était absurde et rabaissant de comparer l’éducation d’un être humain à celle d’un animal. Dans une certaine mesure, on peut se permettre de faire ça, même si c’est un peu malsain. Parce que en soi, tout ce que tout ce que tout ce qui expliquait le dresseur Francona offre à la France, tout ce qu’on apprend aux chiens pour qu’ils puissent le faire plus tard, c’est ce qu’on fait avec les enfants. Et vous l’avez vous même.

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C’est ce qu’on fait avec les enfants, mais c’est ce qu’on a tort de faire avec les enfants.

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D’accord, y’a pas Ocquier Machida que je suis tout à fait d’accord avec vous, alors c’est ça.

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Mais ça veut dire que ça marche. Ça veut dire que tu ne remet pas en question le fait que tu puisse être élevé par un chien parce que tu sors de l’école publique. Être élevé par un chien comme un chien. Parce que c’est vrai qu’être élevé par un chat möglich, quoi.

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En soi, on est tout sauf un. On est tous des. On est tous des pères. On fait tous partie d’un système à dire. On est dans le système, qu’on le veuille ou non. Sinon, on en sort, on est comme exclus. Moi, j’ai déjà été déscolarisé. J’ai tout testé. J’ai été déscolarisé et autant vous dire que j’étais vraiment mal parce que j’avais l’impression que je n’avais plus aucun contrôle sur ma vie, que je n’allais rien faire de ma vie.

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C’est exactement ça. C’est la définition, pas de ce qui vient. Je voulais que tu rajoute un mot aussi pour tous les enfants qui nous écoutent, qui sont ici ou qui sont chez eux en homme skilling avec leurs parents, à apprendre ce que c’est que l’école publique. Ton rapport à la femme, au fait d’être connu parce que beaucoup d’enfants, avec toute cette vague qu’il y a 20 ans, de Loft Story, de téléréalité, tout ça, les. Beaucoup d’enfants ici. Quand je leur ai demandé le questionnaire, je veux être connu. Ton rapport à cette notoriété parce que tu chantes comme un ouf! Il fait plein de trucs, comme un ouf! Et il a fait notamment The Voice Kids.

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Oui, je pourrais pas me vanter d’être hyper connu non plus parce que j’ai accès. Voilà, j’ai eu accès à ces fins. J’ai eu ce moment de gloire quand j’étais jeune. Celui dont tous les petits enfants, certains petits enfants rêvent parce que c’est une musique, ça fait toujours ça. Ça flatte l’ego. Quand on a un enfant et qu’on est adulte, c’est un peu quand on est l’enfant divin qu’on est adulé par tout le monde. Alors on n’a pas vraiment fait grand chose avec Jennifer quand même. Non, pas avec elle. C’est un grand mot, mais, mais fait ce que je pourrais leur donner, comme ce que je pourrais leur dire, même s’ils sont encore trop jeunes pour le comprendre. Parce que moi, j’ai appris ça avec le temps. En grandissant, il ne faut pas chercher à être connu. Il faut plutôt chercher à être reconnu pour ce qu’on fait ou ce qu’on donne. En fait, le message qu’on délivre ou l’impact qu’on va avoir, c’est ça. En fait, il faut être reconnu pour ça plutôt que connu, parce que je trouve qu’à être connu, c’est trop simple. Il y a plein de gens qui sont connus, mais qui n’ont rien fait ou qui, ou au contraire, ont fait des choses terribles. Vous voyez, c’est le seul homme qui agit comme ça.

01:08:05:18
Qui? Parce qu’en général, quand tu es connu, c’est quand même que t’as fait un truc.

01:08:08:03
Ben je sais pas, je ne vais pas citer les artistes, mais y a plein d’artistes de musique qu’on entend aujourd’hui à la radio, à la télé, qui sont pas forcément des artistes incroyables qui ne savent pas forcément chanter, ni composer, ni danser ou autres. Mais pourtant, ils sont adulés et ils sont connus. Il y a pas des dictateurs, des gens, des gens terribles qui sont hyper connus. Et pourtant, ils n’ont pas fait des choses bien.

01:08:27:22
Ils ont fait des trucs énormes, ils ont fait des choses énormes et pas forcément honorables. Il a à côté faire des choses pour le bien.

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Alors voilà, c’est ça. Quand on fait les choses bien, on est reconnu.

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C’est important que soit dit Merci Ferrat. C’est vrai. Être reconnu par ses pairs à l’horizontale en quelque sorte. Pas forcément par les gens du dessus ou du dessous, mais ceux qui l’entourent et qui ont du sens pour toi, c’est ça exactement.

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C’est aussi très important, très important.

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Noter ça chez vous. Vous avez quelques ressources, des éléments de langage pour répondre à votre enfant qui vous dit qu’il veut être dans la télé ce soir ou plus tard.

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C’est quoi? Je crois que la pression que les parents exercent sur les enfants pour qu’ils sachent cette pression est très, très chargée d’angoisse. Les enfants éprouvent en général cette angoisse. On perçoit en général très, très rapidement l’angoisse des adultes. C’est la chose. Sans doute qu’ils déchiffrent le mieux.

01:09:18:18
Tout va bien se passer sur tout va bien se passer comme.

01:09:27:15
Ont été rejoints par une tête, c’est Camille, elle a fait 14 écoles dites grandes écoles. Elle a fait le tour du monde. C’est ce qu’on appelle une tête, mais elle a un message à nous faire passer sur l’école. Merci d’être avec nous. Camille, je souligne qu’elle m’aide beaucoup pour cette émission et je la remercie au passage.

01:09:45:05
Xavier. J’adore l’école, je suis presque certaine d’avoir répété cette phrase à plusieurs reprises durant ma scolarité et vraiment en toute sincérité. J’ai préparé tout les années ma tenue avec soin avant la rentrée. La vue du rayon papeterie au supermarché me fait toujours sourire. L’odeur plastique des cartables mini rose bonbon me fait encore chaud au cœur. La sonnerie de la cour de récré énergisants et l’idée d’avoir des devoirs me rend nostalgique. J’aimais l’école, j’adorais l’école, car elle me donnait une structure, un refuge, une deuxième maison au sein de laquelle je pouvais exister, au sein de laquelle je me sentais utile, entendue, valorisée, voire aimée. Tu es intelligente, cette affirmation que j’ai entendu maintes fois me donner de la valeur et me réconforter dans mon existence de petite fille et d’adolescente complexé et mal dans sa maison. J’ai sauté le CE2, j’ai pris des cours de latin, de grec, j’ai fait un bac S option biologie, faisait du théâtre, des cours supplémentaires de français et de philo et j’ai eu mon bac à 16 ans. Mention très bien. On pourrait dire que je suis un produit réussi de l’école classique française. J’ai été une très bonne élève et j’ai terminé et je suis entré à l’université à 16 ans. Et c’est seulement après l’école que je suis devenu le parfait exemple d’une mauvaise élève non assidue, ennuyée par les cours universitaires frustrés dans mon apprentissage qui manquait selon moi de créativité en rattrapage chaque semestre, déprimé par

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le manque de perspectives sur le futur et mon avenir. Que s’est il passé? L’Université est censée être dans la lignée de l’école. Mon tapis rouge était déroulé devant moi et pourtant, j’ai détesté mes études. J’adorais l’école, j’avais besoin de structures pour grandir, ce que mon environnement familial ne m’apporte pas. J’avais besoin de m’exprimer, d’écrire, de parler, d’explorer des sujets divers, logiques et abstraits comme la physique, la chimie, la géo, la philosophie, les sciences humaines, les langues étrangères et le français. L’École m’a réussi, j’ai réussi à l’école, car je me sentais en sécurité dans ce cadre imposé, mais au sein duquel ma route était finalement tracée. Et c’est à partir de là que les choses se sont gâtées. En effet, malgré cette voie royale que j’ai arpenté aisément, l’école ne m’a pas permis de développer ma créativité et ma confiance, ma propre individualité ou mes propres idées. C’est sûrement pour ça que le passage à l’université fut brutal, déroutant, déprimant. Et au final, après le bac, je me suis retrouvé face à mes rêves, mes peurs, mes souhaits qui ne correspondaient pas au schéma classique. Et je n’avais aucune arme, aucune arme pour les surmonter. Alors oui, j’ai adoré l’école, mais en fait, peut être que je n’étais pas si bien préparée pour la vie d’après.

01:12:13:23
Merci Camille! Sujet de réflexion, vous pouvez applaudir si tu en envie, Ferrette et vous aussi qui était autour de nous. Quelqu’un peut réagir. C’est la case questions ouvertes débat sur l’école publique. Quelqu’un veut en parler, sinon on part direct au Canada. Faire de rajouter quelque chose. Tuer notre individu. Écoliers type par le micro-assurance en question.

01:12:33:01
Wiels. Est ce que tu es ce que tu penses que tu aurais pu être privilégié dans le système scolaire privilégié?

01:12:39:19
Dans quel sens?

01:12:40:10
Intelligente, douée, je parle d’un privilège.

01:12:46:17
Est ce que tu penses que tu as a reçu une? Est ce que tu penses que tu avais un capital culturel transmis par tes parents avant d’arriver à l’école? Est ce que tu a reçu une éducation? Comment dire plus approfondie que les autres sur les œuvres littéraires, sur l’art ou d’autres domaines qu’on peut qu’on peut aborder à l’école?

01:13:05:21
Oui et non. La question est un peu autour de mon backward social. Mes parents de classe ouvrière. Et mon père n’était pas là quand j’ai grandi. Donc, selon ma mère et pour être honnête, ma mère m’a éduqué. Pas vraiment. C’était plutôt moi qui allait chercher les informations toute seule. Alors oui, j’étais dans un site dans le sud de la France, dans un lycée moyen au début, mais je n’avais pas forcément un patrimoine familial, culturel.

01:13:33:09
Dire merci a très bien répondu à ma question et je te félicite pour mon parcours.

01:13:38:23
Quelqu’un autour des questions de réflexion sur l’école publique Assier. Toi, je ne te reconnais pas, présente toi, sois le bienvenu. On ne se pose plus trop ce qu’est la question de savoir ce qu’est l’école idéale. Mais savoir dire, ne vous inquiétez pas. Oui, son histoire. Comment a battu Gaëtan Calages jusqu’à l’âge de 19 ans passés par l’École démocratique? En fait, je connais quelqu’un ici qui a fait une prépa. La deuxième année est donc passé par l’école publique? Oui, très bien. J’ai une question en fait, quand tu es passé de la balle bien dans le micro, quand tu es passé du lycée à la fac, ça a commencé qu’à la fac où tu étais, où tu a commencé à remettre en cause le système scolaire. Je me disais qu’est ce qui a fait ce déclic là? Parce que si tu étais resté dans le même état d’esprit, passé du lycée à la fac, au final, tu te retrouves dans la même ambiance. Donc, c’est ce qui a causé le déclic. Et qu’est ce qui a fait que, à ce moment là, tu t’es dit affecte à ce moment là acquis des choses qui t’ont déterminé à avoir ce déclic, à dire le système dans lequel j’étais depuis tout petit? Ça ne va pas.

01:14:44:16
Merci pour ta question, ben je te répondre nettement en fait, quand j’ai fini mon bac, j’ai mon rêve devenir comédienne et d’être artiste et donc d’être créative. En fait, j’étais quand même conditionnée inconsciemment et consciemment pour faire un diplôme sérieux sur le CV. Donc, je suis entré à Sciences Po, mais j’ai détesté ces études. J’étais malheureuse parce que j’avais un besoin et des envies créatives que j’ai assumé. Mais je n’arrivais pas à me détacher de ce cursus dans lequel je m’étais engagé pour assumer mes rêves. Donc, en fait, c’était ce paradoxe que je ressentais que je n’arrivais pas à dépasser qui m’a rendue malheureuse. J’y reconnaissait la qualité de mes études, mais j’étais tellement frustrée créativement par rapport à mes rêves que, du coup, j’étais malheureuse dans mon cursus. Pour être honnête, je n’aurais jamais. J’ai continué et j’ai fini mon diplôme. Mais j’aurais dû m’arrêter juste, assumer ce que je voulais faire et foncer dans la vie.

01:15:38:11
Alors moi, je m’appelle Xavier parce que mon père, psychiatre, voulait que je fasse Polytechnique. Donc il fallait un X dans mon prénom. J’ai échoué au bac parce que je faisais spé math bac S, quoi. Et malheureusement, j’ai eu 4 au bac. Donc je n’ai pas eu mon bac et j’ai foncé ensuite dans d’autres activités en suivant mon désir parce que mes parents ont eu la bonne chance de divorcer quand tes parents divorcent. Adolescente, tu peux les manipuler et tu fais un peu ce que tu veux. Et là, c’était bien, mais j’ai flippé. C’était difficile, l’école publique, même si j’étais dans les bons élèves avant de découvrir les femmes, la drogue et les clubs. Mais quand même, j’étais, j’étais là et j’ai subi une grosse pression sur moi. Je vis vraiment ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur, qui est un syndrome défini maintenant par qui touche les génies ou les autodidactes qui, n’ayant pas de diplôme, ne considèrent pas qu’ils savent faire des trucs. Alors ils se distinguent des crédibilisent eux mêmes. Ça s’appelle le syndrome de l’imposteur. Voilà, il était temps que je parle de moi. C’est fait. J’ai une larme à l’œil, le temps de passer à autre chose à savoir. C’est pourquoi nous sommes là une question essentielle à prendre. Finalement, nous sommes en communication avec le Canada pour répondre à cette question, avec l’homme que l’on aime. Siri, je n’ai jamais Bardoux ou brindeau Bardos. C’est bien ce qui me semblait.

01:16:57:11
Thirith avec nous, nous sommes en direct du Canada et sur mon terminal mobile, il parle. C’est un. C’est un champion de l’apprentissage avec une approche tout à fait différente. Il est là de la théorie. Tu nous entends. Les problèmes techniques @thierry au Canada, comment ça va? Ça se passe bien?

01:17:25:17
Oui, oui.

01:17:27:14
Bonjour. Merci d’être avec nous. On s’est dit que comme j’étais le mieux placé pour nous expliquer ce qui était à prendre, on allait t’appeler, demander, c’est quoi apprendre. Mais avant ça, je m’étais juré merci. Je te présente quand même parce que c’est important. Mais comme tout bon pour ça, je vais. Je vais te demander ça. J’ai mes informations. Tu es auteur, conférencier au long cours, chercheur indépendant associé à l’Université du Québec à Montréal. Tu es spécialiste des éducations libres et tu aussi responsable de la formation pirate éducation point. Com et papa de deux garçons qui ont longtemps grandi sans école. Tu dois, tu dois le savoir. Tu fais partie de ces gens qui m’ont fait plonger dans l’école alternative parce qu’un jour, tu m’a parlé de cette anecdote du blé qui poussait tout seul et qu’un jour, il y avait des gens qui avaient eu l’idée d’écrire un livre pour savoir comment faire pousser le blé. En fait, ils disaient que le blé poussait tout seul et c’est ça qui m’a fait mettre mon enfant à l’École démocratique de Paris.

01:18:21:15
Merci. Bonjour tout le monde! Bonjour à tous vos invités. J’aurais aimé être parmi vous aujourd’hui en présence écologiquement instable. Et si je peux me permettre une petite 30 secondes sur l’histoire du chien avec Alix?

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Ce n’est pas une hallucination, c’est vrai.

01:18:50:01
Endorment nommé Basie. Il se trouve que non, mais on est entr’aide. On va avoir un homme qui cherche un mandat de quatre semaines. Ça, on va aller chercher l’accord avec sa maman. Et alors? Du coup, ma conjointe, elle s’est renseignée pour savoir. C’est bon. Regarde un peu comment on allait s’occuper de ce chien. Et alors? Ce qui est drôle, c’est que tu demandes tous les travers qu’on avait eu auparavant sur l’éducation autoritaire et lui donner des coups de pieds pour qu’ils obéissent. On doit suivre un parallèle avec les enfants parce qu’aujourd’hui, vous avez la communication non violente. Pour le chien, c’est l’éducation bienveillante, l’éducation curatrice et les neurosciences appliquées à tout, etc. Etc. Le psy confie retrouver exactement les mêmes dérives. Avant, on les retrouve encore aujourd’hui. Mais évidemment, la comparaison s’arrête là. Parce qu’après. Justement, comment dire l’idée d’une éducation envers ses enfants quand il quitte la maison? C’est l’émancipation. L’objectif, c’est de leur lâcher la balle. Finalement, alors que le chien, c’est rarement le cas, ce qu’on souhaite apprécier, c’est six mois ou huit mois d’adolescence. Il quitte la maison. Donc voilà. Donc, c’est pour ça que je rejoins François et David sur la pratique. Mais en même temps, on peut pas s’empêcher d’observer qu’il y a une espèce de chemin parallèle dans les réflexions. Mais pour rester sur l’apprentissage, pour un autre, il y a des choses assez assez simples, comme le soulignait Dany. Un peu. Le problème de l’apprentissage, c’est quand

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on considère que être vivant, être notre mère, être maître du vivant dans son environnement n’est pas suffisant pour apprendre. Et que finalement, si quelqu’un n’organise pas notre motivation, notre structure pas non savoir, etc. Etc. On sera incapable d’apprendre. Bon, là, si on est, si on est d’accord avec ça, on va forcément avoir une organisation éducative qui va être totalement tournée vers l’enseignement. Et évidemment, si on comprend qu’on apprend tout le temps, tout seul et en interaction avec d’autres, alors évidemment, on va avoir plutôt une liberté qui favorise davantage l’apprentissage. Évidemment, le parallèle entre enseignement et apprentissage à des moments, peut être, ça peut être des intérêts communs. Mais il y a aussi tout un tas de moments où on se sent des intérêts contradictoires, un peu comme dans l’industrie, c’est à dire que la société industrielle. Le patron, souvent, n’a eu de cesse de d’invisibilité, de rendre invisible les qui avaient des intérêts contradictoires entre entre entre eux. Finalement, le possédant la seule, celui qui est le patron de l’usine et l’ouvrier. Alors, il y a des intérêts qui peuvent être communs. Par exemple, travailler dans un environnement où on peut respirer. Le maire qui n’est pas pollué, ça va être que l’employé, l’ouvrier soit en bonne santé. C’est le centre des intérêts communs. Mais par exemple, quand on va mettre l’ouvrier dans ce qu’on appelle les démarches qualité dans des questions de rendement, une question de performance, mais questionne le travail de nuit, etc.

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Etc. Là, on voit très rapidement que les intérêts sont contradictoires. Alors c’est pour ça qu’on a inventé du vocabulaire pour dire bon, mais finalement, tu n’es plus un travailleur et un salarié est un associé, une collaborateur, etc. Pour essayer de faire oublier qu’il y a des intérêts contradictoires, eh bien, à l’école, c’est exactement la même chose. C’est à dire que dans le système éducatif, tout y passe. Tout était pensé par et pour les adultes. Tout est pensé pour que l’enseignement se déroule bien et il y a des étayent contradictoires avec les besoins et les intérêts. Le rythme de l’enfant, si on prend juste le fait d’être là à l’heure, on comprend très bien l’intérêt comme professeur peut avoir pour ses enfants. Les les enfants qu’il a en face de lui arrivent tous en même temps. Comme ça, il donne qu’une seule fois la consigne et tout va bien. Mais si on regarde dans l’intérêt de l’enfant, on lui a jamais besoin qu’on lui coupe ce cycle de sommeil pour aller se faire donner des consignes. Veux dire que l’intérêt de l’enseignement. Tout le processus d’enseignement, tout le dispositif d’enseignement que tu vas être. Que les enfants soient tous là à l’heure, en silence, assis, tournés vers le tableau, etc. Etc. Tout ça favorise l’enseignement, mais ça vient en contradiction avec ce qui pourrait favoriser l’apprentissage de cette.

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C’est faciliter l’apprentissage Fayçal, mettre en place un contexte.

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Oui, oui. Si je prends un exemple que tout le monde va comprendre tout de suite. Si, par exemple, tu reviens d’un voyage de quatre mois en mer ou en Australie ou je ne sais pas où et que à ton retour, je te dis est ce que dans ton voyage, tu as tu as tu, tu as eu des coups? Est ce que tu as suivi des leçons? Est ce que tu as tenu des cahiers? Est ce que tu à monter des projets? Est ce que tu as fait les présentations PowerPoint? Est ce que tu as été évalué? Est ce que quelqu’un à vérifier était ce que tu avais fait pendant le voyage? Etc. Et que tu me dis Bannon parce que j’étais en voyage, j’ai pas eu besoin de tout ça et que du coup, j’en conclus que alors tu n’as rien appris. Tout le monde va trouver ça idiot. Toi, si je dis à quelqu’un Mais tu as passé quatre mois en Inde et finalement, t’as fait au concours. Aucune leçon, aucune Caillié. Donc t’as rien appris. Tout le monde le sait comme phrase, mais si on ramène ça à la vie quotidienne, alors on va croire que parce qu’on n’a pas mis en place tout ce dispositif d’enseignement, alors la personne n’aurait rien appris. Et c’est ça qui est complètement idiot. Il suffit juste de ramener ça de notre propre pertinence, du même voyage en vacances. Et voilà. Et on se rend compte qu’il

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est impossible de ne pas apprendre. C’est donc à partir du moment où j’ai rencontré, j’ai visité et je me suis perdu. Je me suis rendu hier, j’ai repris, j’ai rencontré, etc. Etc. Et du coup, j’ai appris plein de choses et nul besoin d’avoir mis ça sur des cahiers. C’est un petit peu cette discussion là qui est difficile avec les inspecteurs. Vous en avez parlé tout à l’heure? Parce que pour eux, évidemment, ça les rassure. Pas du tout. Un autre point que tout le monde pourrait comprendre assez facilement. C’est ce que j’appelle le syndrome Gaston Lagaffe, c’est à dire que Gaston Lagaffe est ce qu’il faut. On lui en fait de ce journal, mais pas du tout. Il en a fait des tonnes d’albums. Gaston Lagaffe, qui met en place toute une ingéniosité, qui aide ses collègues et qui fabriquent des machines. Et qu’elle me c’est fini quand il prend tout le courrier ou les livres non classés, ou le courrier en retard pour entrer dans un labyrinthe ou je ne sais pas quoi. En fait, je veux dire à ces créateurs créatifs c’est vraiment quelqu’un qui va avoir, qui va avec, qui a de l’or dans les mains de fois. Ça tourne à la catastrophe, me fait dire ce qu’il faut au royaume de Lagash. A l’évidence, non. Sinon, on n’aurait pas fait un album avec ça. Sauf que voilà. Si, si l’inspecteur du travail débarque, on va avoir du mal à remplir sa feuille

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avec cette petites croix et sa petite note. C’est ça, le truc. Et l’histoire de laisser un enfant libre dans sa réalisations, dans son émancipation, dans son apprentissage, c’est toujours un peu compliqué à expliquer. Ça prend un petit peu d’esprit, un peu plus ouvert, compliqué.

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Merci beaucoup, c’est très clair, a ajouté ici en plateau sur ce que vient de dire Thierry.

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Je voudrais compléter ce que ce qu’a dit Thierry Coucou Thierry, c’est d’Aldi. Au sujet du fait que les apprentissages se font naturellement chez les enfants. C’est que les apprentissages dirigés peuvent même compromettre les apprentissages des enfants. C’est pas juste que je fais confiance aux enfants, ils vont apprendre tout seul, etc. Non, c’est que quand on a une intention éducative envers un enfant et quand on propose une forme canonique particulière d’apprentissage pour une compétence donnée, on peut compromettre cet apprentissage. Dans le milieu dans lequel j’évolue de parents instruits, en famille ou plus souvent, des parents ont scolariser les enfants. Les témoignages qui vont dans ce sens là sont légion. J’ai moi même eu l’occasion de l’expérimenter avec un de mes enfants qui a été scolarisé pendant quelques mois à travers 7 ans. Donc, c’était le moment où on apprend aux enfants à lire. Mon garçon est arrivé à l’école en ignorant les bases de la combinatoire. Et puis, il est sorti de là avec un dégoût pour la lecture et une vraie difficulté à lire. Et quand j’essaie de comprendre, d’analyser ce qu’est ce qui n’allait pas, alors que je voyais bien qu’il maîtrisait la combinatoire. Il savait exactement quel son faisait, quoi, etc. Il me disait C’est quoi la combinatoire? La combinatoire, c’est le fait d’associer une consonne à une voyelle et de faire un phonème. Voilà enfin un son. Oui, c’est b.a.ba b. A. Ba. Et alors qu’ils avaient vraiment tous les codes, la

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lecture n’était pas fluide et ils avaient lu une ligne. Il a entamé la seconde. Il se souvenait déjà plus de ce qu’il avait sur la première ligne. Moi, je vous demande mais qu’est ce qui se passe exactement dans ta tête? Et il me dit En fait, je vois des lignes à ceux qui se mélangent. Je superpose d’une autre, je comprends pas ce que je lis et je l’ai. Je l’ai, je lui ai lâché la grappe, évidemment, parce qu’il a été déscolarisé. Dès que le moment était propice, je lui ai lâché la grappe. Et puis, quelques années plus tard, il a dévoré toute une série de romans Spiderwick, Machin. Puis il a enchaîné avec autre chose et je lui ai dit Mais qu’est ce qui se passe là? Comment ça se fait? Il me dit Bah, c’est à dire que je ne vois plus des lignes. Quand je lis maintenant, je vois des gens qui parlent. Je vois des montagnes, tu vois des portes. Je vois quelqu’un qui prend un téléphone. Quelqu’un qui s’adresse à d’autres. Il est passé de Jean-Pierre. Leprix appelle le livre 1, c’est à dire le déchiffrage au lire 3, à savoir la compréhension profonde des textes au déchiffrage de quelque chose qui n’est pas simplement un ensemble de signes, mais qui sont des idéogrammes. C’est dire que des signes suggèrent des idées. L’École a fait en sorte que mon gamin comprenais pas à quoi ça servait, de lire à quoi ça

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servait les mots et de lui lâcher la grappe qu’il a pu s’emparer lui même de ce que c’est que le code du langage. Le code langage. Idée?

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Idée. Du coup, ta définition synthétique d’apprendre, c’est quoi apprendre? J’aime bien ta définition, François et toi, Claudia. Vivre et désirer, vivre et désirer en deux mots. Kamo lox pour toi, c’est quoi apprendre Ferrasse? Le temps que François s’asseyent, s’amuser et s’enrichir. Claudia parce que François avait beaucoup de temps à s’asseoir, désirer vivre. Videau. Et toi, François, a d’effusions. Désirer vivre, désirer, vivre, désirer. Surenchère totale. Voilà triple Kabou LOX. Merci d’être avec nous. C’est quoi l’école idéale? C’est la question qu’on se pose cet après midi. Tout va bien se passer comme en direct de l’École démocratique. C’est portes ouvertes. C’est aussi 8, rue Giros, dans le 19ème.

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L’École idéale, c’est qu’il y a plus d’écoles. Alors ce n’est pas demain, mais et demain, c’est pas possible. Mais si c’est très possible, le gosse n’aura même plus besoin de sortir de chez eux. Oui, mais s’il comprend pas toutes les questions possibles et imaginables, on leur répond sur des disquettes comme toutes les facettes possibles d’un jeu vidéo. Mais comment vérifiera t on de niveau avec des analyseurs de réponses? Les Japonais, ça, je ne sais pas si c’est un bien, mais tu te rends compte plus d’écoles, plus d’écoles. La fin du calvaire? Des milliards de gens alors qu’il y a des perspectives. Là, ça devient grandiose.

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Tout va bien se passer. Ça va bien se passer. Tout va bien se passer.


LES ALTERNATIVES À L’ÉCOLE PUBLIQUE

LES ALTERNATIVES À L’ÉCOLE PUBLIQUE

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Voici venu le moment de rentrer dans l’heure où le trois quarts d’heure de l’école et des écoles alternatives, car il y en a plusieurs. Claudia Renaud, tuée, a été nominée pour nous faire l’historique des écoles alternatives et nos téléphones auront à Françoise Carreau tout à l’heure, qui travaille pour l’Education nationale et qui enquête, qui est maître de conférences sur les nouvelles formes de pédagogie. Je ne dis pas n’importe quoi. Elle sera avec nous dans quelques instants. A toi dit No comment, c’est arrivé tout ça, l’école en France.

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Elle s’est mise en place avec les lois Guizot en 1834, sauf dans les petits villages, et Guizot a fait le choix de l’école simultanée. On le voit d’ailleurs encore sur certains frontons d’école quand on se promène, c’est à dire qu’un maître s’adresse à une classe entière simultanément parce que ça permettait plus d’efficacité et d’émulation, d’après le Dictionnaire de pédagogie Ferdinand-Buisson. J’ai vu ça ce matin et donc c’était censé permettre plus d’efficacité que l’enseignement individuel et que l’école mutuelle qui existait auparavant et en fait l’école mutuelle a été la première école l’alternative de fait. Le principe, c’est que les jeunes qui ont compris expliquent aux autres, en petits groupes chacun et apprenants et enseignants enseignants, c’est à dire celui qui montre des signes, n’est pas forcément négatif selon les domaines, selon les différences et les différences de niveau. Ce n’est pas un obstacle, mais c’est un moteur. Mais d’après le livre de Hans Kerrien, qui s’appelle l’École mutuelle, le modèle n’a pas été retenu parce qu’il était trop efficace. Et notamment, il est adressé aux jeunes de la rue, aux jeunes, aux jeunes et aux jeunes de la rue. Et il apprenait en trois ans le curriculum prévu pour six ans, d’après le livre de Dan Cariane. Et il n’apprenait pas le respect du savoir. Donc, je pense que l’on peut considérer l’école mutuelle comme comme la première alternative qui a précédé les écoles, les écoles simultanées. Ensuite, il y a eu renforcement de l’école officielle

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dans les années 1882, date. On la connaît bien parce que c’est la date de fin. C’est les années 1880. Les années de mise en place aussi de la possibilité d’instruction en famille. C’était pour préparer la colonisation, préparer la revanche contre l’Allemagne, reprendre l’Alsace et la Moselle puisque lire et écrire, c’était déjà fait. Statistiquement, lire et écrire, c’était déjà fait. Et puis, dans les années, les décennies qui ont suivi, enfin, plutôt au début du 20ème siècle, sont apparus des pédagogues qui souhaitaient accompagner différemment les apprentissages des enfants. Et on remarque qu’il y a quelques points communs, et notamment le multi age, le multi age, dont on pense toujours qu’il est surtout utile pour les petits. Bernard Colomb en parle bien en disant que les petits qui arrivaient dans sa classe du troisième type, il voyait les enfants plus grands assis sur un canapé, en train de lire, en train de s’esclaffer devant une bédé. Et du coup, ça leur donnait envie d’entrer dans la lecture puisque la lecture, ça fonctionne quand ça fait sens. Et donc, le multi age, c’est super important aussi pour les plus grands. Parce que quand un grand répond enfin, doivent organiser un truc vous répond à une question d’un plus jeune. C’est là qu’il se rend compte que, en fait, il faut qu’il soit précis dans sa réponse. Parce que parce que le plus jeune lui a posé une question qui était importante pour lui que du coup, éventuellement, il va

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cristalliser les informations qu’il a concernant un sujet ou il va se renseigner pour être pour mieux répondre à l’enfant le plus jeune, à l’enfant plus jeune. Donc ça, c’est un point commun dans les pédagogies alternatives. Ensuite, le respect du rythme de chacun. Ça, c’est important de recentrer l’éducation sur l’apprenant au lieu de centrer au lieu de centrer sur les contenus, sachant que évidemment, c’est une interaction. Mais après, on va pouvoir. Qu’est ce qui est prioritaire? Ce qui est commun aussi à tous. C’est l’apprentissage par l’expérience. Le tâtonnement expérimental, c’est le fait de favoriser l’auto, de développer la confiance en soi et l’esprit d’initiative, sachant que tous les enfants qui naissent ont confiance en eux et sont des machines à apprendre. Tous les enfants qui naissent sans cette confiance sont des machines à apprendre et sont des machines à se relier par le mot machine mal adaptée. Mais apprendre et se relier, c’est existant, c’est préexistant chez tout le monde. Et lorsque que les écoles disent qu’elles veulent redonner, qu’elles promeuvent la confiance en soi et en fait, c’est parce que ça a été abîmé avant. Mais tous les enfants, c’est leur état natif. C’est d’apprendre et de se relier aux autres.

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C’est de la survie, en fait.

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Dalibor, pas par leur biologie, même en tant que mammifères primates. Le mammifère, surtout l’humain qui naît immature, comme on dit, avec un cerveau pas à pas terminé et qui finit dans les deux premières années de la vie d’enfer. Moi. Si tu veux. Eh bien, son cerveau. Il a besoin de stimulations sensorielles pour se développer. Et donc, il apprend si oui, c’est le QI de base de survie. Et en plus, c’est un primate social. Donc il sait se relier. Il a des compétences sociales dès la naissance. Et quand on lit quelqu’un comme Marie tirions une pédiatre, elle explique que le fait même que l’embryon plante s’implante dans l’utérus de la femme. C’est son premier acte inaugural de relies de se relier et dès qu’il sort, il sait reconnaître les expressions faciales. C’est vraiment inscrit dans son cerveau et les expressions faciales sont extrêmement importantes pour la construction du lien entre les individus. C’est pour ça que c’est atroce d’être masqué, d’ailleurs.

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Merci d’aller dans les points communs. Il y a aussi le refus dans les points communs. Il y a aussi le refus des notes des classements de la compétition parce qu’on n’en a pas besoin pour apprendre. Et c’est choquant de voir à quel point le système scolaire met en place du conditionnement à l’importance des notes en faisant croire que le brevet des collèges est important, en faisant croire qu’on en a besoin alors que les enfants apprennent très bien sans école. Et donc, avec Dalie, on est dans un réseau où on a vu depuis 20 ans des jeunes qui apprenaient sans notation, sans obligation. Et les enfants apprennent mieux, apprennent très bien et apprennent mieux, sont même plus efficacement.

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Si on veut avoir des considérations rationalistes, industrielles, alors il y a des différences.

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Chez Maria Montessori, il y a la mise au point d’un. Il y a eu la mise au point d’un matériel sensoriel que je trouve superflu pour les enfants qui font de même, qui laissent leurs chaussures, qui mettent leurs boutons, qui transvaser des choses d’un récipient dans un autre. C’est peut être plus utile. Ça peut être utile pour le calcul parce que ça montre que ça montre des représentations concrètes de quantité pour les enfants un peu plus grands. C’est Maria Montessori, qui était médecin, qui s’est occupée des enfants déficients entre guillemets et qui s’est mise ensuite au service d’enfants de quartiers prolétaires à Rome. Elle a mis en place un travail individuel, travail calme et de nos jours, c’est devenu une pédagogie avec un matériel très cher, qui semble inaccessible, qui semblait inaccessible et inaccessible. Jusqu’à ce que Céline Alvarez ne mette en place dans son école à Gennevilliers et montre que c’est possible. Et du coup, elle a rencontré un grand succès et elle a été appelé auprès du gouvernement belge pour développer sa pédagogie dans les écoles en Belgique. Ensuite, dans les écoles traditionnellement présenté a Tinder, où il y a quelques écoles sous contrat avec notamment l’accent mis sur le jeu livre, les travaux manuels, les contes, les histoires, les rondes. Moi, j’ai beaucoup apprécié lire un autre pédagogue, c’est freinez parce que je me sens très proche. En fait, je pense que c’est lui qui se rapproche le plus de skilling des

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apprentissages autonomes. Lui, il a mis au point dès les années 20, dans les années 1920. C’est ancien tout ça. Il a mis en place la pédagogie de projet, la mise au point d’un journal, de la correspondance entre classes de promenades dans la nature ou pas dans la nature et l’École démocratique de Paris 19ème. Elle est pas dans la nature, mais il y a des chouettes et des chouettes choses à faire tout autour. Et donc les promenades, les promenades dans la ville, c’est passionnant. Freinaient donc. Il a commencé dans les années 20 et dans les années 50, il a dû créer une école privée pour mettre en place sa pédagogie. Les enseignants Freinet, désormais de nos jours, s’en tiennent beaucoup au public. Ils sont seulement 1% et ils ont du mal d’après à un congrès freiner ou raconter toutes les difficultés qu’ils avaient à mettre en place. La pédagogie Freinet dans le privé, ça s’est développé en fait sous la forme de l’école du troisième type de Bernard Colo Colo qui, lui, était dans le public et était dans le public dans une école multi age à la campagne à Paris. Il y a aussi l’autre collège de Marie-Laure Viaud, dans le 20ème, qui est en train d’essayer de mettre en place une école Freinet qui, évidemment, aimerait que ça existe dans le public, mais n’y arrive pas. Ah oui, on peut considérer que oui, je vais le dire après. Il y a cinq ans sont

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apparues les écoles démocratiques, avec notamment l’École dynamique de Paris qui a été créée par Amine Fungi. Leur développement, ça montre un appétit de permettre aux enfants d’apprendre autrement qui est important. La base, c’est les apprentissages autonomes, la pédagogie de projet. Mais je trouve que la transplantation en France d’un modèle américain a rencontré des limites. D’où? D’où le fait que il y a une adaptation actuelle du modèle démocratique. D’abord chez Sophie Rabbits, avec son école démocratique girafe, où il y a des réunions de régulation, il y a de la médiation, de l’eau. La Croatie fait des propositions d’activités par ce qu’elle a appelé les marchés de la connaissance en chaque début de période. Et puis, parce qu’on va proposer à partir de septembre ici, avec les matinées du socle et des médiations et enfin, je vais citer. J’aime bien citer Roger Couzinet, qui était inspecteur de l’Éducation nationale dans les années 80, dans les années 50, qui a d’ailleurs lui même pas mis à l’école son fils à une époque où ce n’était pas du tout valorisé comme maintenant. C’était beaucoup moins connu que maintenant. Maintenant, il y a eu. Il y a eu le film Maître devenir aussi, qui fait que beaucoup de gens ont entendu parler l’accroc et nous a beaucoup aidés aussi.

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On vient de recevoir un tweet qui dit pourquoi pas?

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Parce que le 2 octobre, Emmanuel Macron a fait un discours le fameux discours des Mureaux, où il a annoncé que désormais, l’école serait obligatoire. Depuis 2009, elle était l’instruction était devenue obligatoire à partir de 3 ans et donc le 2 octobre 2020. Le président de la République publique a dit, au mépris d’ailleurs de la séparation des pouvoirs, puisque ça n’avait pas été voté. Donc, il est dit que l’école serait désormais obligatoire et donc ça fait depuis le 2 octobre qu’on s’est rendu compte que on était très, très nombreux. On était très varié aussi. Il y avait beaucoup d’associations, de collectifs très variées, mais qui n’étaient pas du tout d’accord parce que là bas, on se rend compte à quel point les enfants après, quand ils apprennent mieux quand ils sont en dehors de l’école. D’ailleurs, ça ne concerne pas que les enfants qui ont eu des problèmes à l’école. Il y a des gens. C’est sûr que des enfants ont été harcelés, qui ont été mises en difficulté à l’école, ne veulent surtout pas y retourner et c’est primordial pour eux. Mais les familles qui ont décidé de ne pas mettre leurs enfants à l’école parce qu’ils considéraient que c’était mieux pour leurs enfants et pour la société aussi, c’est tout. Si toutes les familles se sont réunies pour protester, pour dire que ce serait catastrophique pour la société s’il n’y avait plus la soupape de l’instruction en famille. Mais non, ce n’est pas fini. Ben non, et voilà.

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Moi, je n’ai fait que de dire merci.

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Ah oui, c’est automatique. Et donc, Roger Couzinet, qui était inspecteur de l’Éducation nationale dans les années 50. Il a créé l’école nouvelle de la Source à Meudon. J’ai regardé ce matin 700 élèves sous contrat, donc c’est possible. Je savais pas. Je pensais que c’était hors contrat et donc il avait une fois. Il a dit une chose que j’avais une fois relevé si la promenade est extraordinaire. Visite au Jardin des plantes ou au musée que le parent ne les détourne pas. Laissez les enfants que les parents ne les détournent pas de la contemplation d’un animal ou d’un objet qui les intéresse en disant Dépêchons nous, il y a encore beaucoup de choses à voir. Non, il n’y a pas beaucoup. Beaucoup d’autres choses à voir. Il y a à voir ce que les enfants voient et qui les intéressent. Les autres choses, ils les verront à une autre promenade. Plus tard, le monde s’étend devant eux comme un vaste pays qu’ils ont toute leur vie pour explorer. Ils ne verront rien si on veut qu’ils voient trop ou trop vite comme ils ne font rien. Quand on veut qu’il fasse trop ou trop vite. J’aime bien cette citation. J’aime bien que Roger Couzinet ait été inspecteur de l’Éducation nationale et que son enfant et Tainan CECO dans les années 50, ça m’avait amusé d’apprendre ça. Et puis, concernant le temps d’apprendre, c’est comme un air. On abîme tellement d’appétit, d’apprendre parce qu’on veut que ce soit

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fait avant 16 ans. Et il y a tellement d’enfants qui découvrirait plein d’auteurs, notamment s’il les découvrait à 40 ans ou à 30 ou 50. Mais c’est tellement dommage. Il se trouve que j’étais prof d’histoire géo, mais j’aime beaucoup. J’aime beaucoup lire et probablement l’école démocratique. Je m’occuperai de l’apprentissage, de la lecture et du cycle 3, notamment pour l’apprentissage de la littérature. Et c’est tellement dommage d’abîmer l’appétit, de découvrir des auteurs. Parce qu’on les voit enfin parce que les enfants sont obligés de les forcer à les voir trop tôt.

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J’ai redécouvert la fontaine, par exemple, le renard et le fromage. Tout ça grâce à ton enfant. J’avais envie.

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Parfois, ça passe par les enfants, les adultes qui redécouvrent des choses.

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Oui, la première révolution industrielle que je lui explique avec l’année contrepied dû à la perte d’énergie dans les systèmes de vapeur à l’époque. Mais l’entropie, du coup, a dû apprendre à être entrepris, bien sûr.

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Et si, comme j’ai le micro, je vais le tenir, je t’en prie. J’avais envie de réagir à des choses qui ont été dites tout à l’heure. Du coup, j’ai noté certains ont pu dire que l’École démocratique de Paris était un été particulièrement bien pour les enfants pas adaptables au système scolaire. Et je pense qu’aucun enfant n’est adapté au système scolaire. Il y en a juste certains qui ne disent rien, qui subissent et qui se rendent compte 24 ans, 30 ans ou plus tard. C’est bien pour eux, quand ils s’en rendent compte à 24 ans, qu’en fait, ils ont été soumis à la forme scolaire, qui n’est donc adaptée à personne. Mais certains ont la chance de s’en rendre plus tôt et de l’exprimer à leurs parents. Et du coup, certains ont la chance d’arriver à l’école, dans une école alternative ou à l’école démocratique plutôt avant qu’il soit complètement abimé, avant qu’ils aient perdu complètement leur esprit de jugement, leur esprit critique, leur capacité à être eux mêmes, oui, et leur capacité à se connaître eux mêmes, sachant que c’est la base, c’est de se connaître et de connaitre, d’identifier et d’exprimer ses besoins. Ça, c’est la base pour que les choses se passent bien. Donc, c’est une école qui est adaptée à tous les enfants.

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Alors bizarrement, depuis tout à l’heure, je me permets de vous dire Chambry, parce que je sais que tu rigole. Pas du tout.

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C’est que quelqu’un a dit que c’était toi qui a dit que c’était un lieu où on pouvait apprendre tout seul.

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Puis après, tu t’es rectifié. Bien sûr, on apprend tout seul, par soi même, avec les autres dans le monde, qui est jamais que le titre du livre de Mélissa Lavisse édité par Dali. Et j’adore son titre. Voilà, on apprend avec les autres en interaction avec les autres, d’où les intérêts. D’où l’intérêt de venir dans une école. Mais d’où aussi les rencontres qu’on organise en tant que parents dans ce qu’on peut voir dans l’École de la vie. Point.

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Org l’Imoca.

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Oui, je voulais dire un truc que j’ai écouté François dans une interview il y a pas longtemps et sans son. Son interrogatoire lui demandait quel est le grand luxe aujourd’hui. François a répondu C’est le temps, tu te rappelles? C’est vachement bien. Ben ouais, c’est ça. C’est aussi une remarque qu’a eue Vivien, qui nous a aidé à organiser les États généraux de la liberté éducative. Il a dit qu’il s’était rendu compte à quel point on lui avait volé son temps. Et il y a vraiment quelque chose de cet ordre là. Ce dont on parlait tout à l’heure? Le fait de pouvoir apprendre plus vite, plus efficacement en dehors de l’école, c’est vraiment une réalité que nous avons tous expérimenté au sein de la communauté qui pratique l’instruction en famille. C’est à quel point des apprentissages peuvent aller vite quand ils sont, quand ils arrivent au bon moment, c’est à dire le bon moment, c’est ce n’est pas un âge cérébral. C’est dû à des périodes sensibles qui sont définies comme ça par des parents, des neurologues qui parlent. Je ne sais pas de quoi. Pas d’humain, en tout cas. Pas d’humains individualisés, mais pas par la personne elle même qui est en train d’apprendre. Et bien quand c’est le bon moment, ça va super vite et même des connaissances et des compétences qui sont mieux mises en scène. Typiquement, le genre de compétences et de connaissances qui sont très valorisées à l’école et qu’on demande aux

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enfants de déclarer, de montrer, dans le cadre de contrôle Doreau, divers et variés, même s’ils savent faire. Et ça prend pas beaucoup de temps. Claudia a mis en place le cours de français de quatrième. En combien d’heures? En trois heures. Et en fait, il y a plein de choses qui peuvent être acquises très, très vite et on nous fait croire que ça prend énormément de temps. Il y a toute une batterie de spécialistes qui vont décortiquer jusqu’à la nausée le moindre geste. Comment dire cognitif qui est en jeu dans l’acquisition d’une compétence? Enfin, c’est comment? Comment ne pas décourager? Je sais plus. C’est Jean-Pierre. Le prix, dit on, apprend à nager en nageant. Moi, c’est un exploit personnel. Quand un prof de danse essaie de montrer un pas, comment l’expliquer? En le décortiquant? Je comprends rien. Un an après, tu me montre la montre. Ça marche.

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Voilà, c’est le s’est laissé aller à l’école et on prétend apprendre à apprendre.

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Parce que c’est ce qu’ils font et décortique les apprentissages. Mais que ça reste, comment dire, un champ d’exploration. C’est très bien, mais appliqué aux enfants, ça, ça peut. Et principalement. Généralement, c’est juste un désastre. Les enfants perdent énormément de temps à l’école et la seule chose qui pourrait justifier un tel sacrifice, c’est que les parents ont besoin de temps. En vrai, les parents ont besoin de temps pour aller travailler.

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Oui, je précise trois heures, c’est trois heures pour donner envie. Parce qu’évidemment après, on va faire des jeux, on va faire de la lecture, on va faire des choses, mais c’était 3 heures avec la base.

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Il y a une réflexion qui me vient en boucle dans l’esprit, c’est que j’ai l’impression qu’on me parlait des enfants. On parlait des femmes il y a un certain moment. Des femmes, c’est à dire qu’on prenait des décisions pour elles, on leur a autorisé à faire des choses. On disait qu’elles étaient capables de faire cette révolution féministe. Voilà une cinquantaine d’années, 70 ans maintenant. Est ce qu’il y aurait pas un moment? Je reviens. Finalement, c’est une boucle et ce serait pas un moment où il y aurait une libération de l’enfant possible. Oui, c’est quelque chose qui s’est beaucoup dit dans une période regrettée, parce qu’on a beaucoup régressé depuis dans le champ intellectuel. Et je ne parle même pas médiatique. Libérer l’enfant était un des mots d’ordre. Ça porte mal son nom. Plutôt un mot de désordre, de grands moments de la pensée française des années 50, 60, 70, 80, qui a depuis fait l’objet d’un reflux absolument spectaculaire qui nous mène maintenant à une espèce de droitisation générale des mentalités. Et c’était bien ça, libérer l’enfant parce qu’on considérait qu’il était emprisonné dans des structures coercitives tout à fait complémentaires les unes avec les autres et tout à fait homothéties et exemplairement, la famille et l’école. Ça, c’était vraiment les deux trucs où, dès le début, le début, l’enfant est capturé dans des sans tomber, dans par ailleurs un fantasme de la liberté qui n’existe pas. C’est un mot qui n’a pas beaucoup d’intérêt

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la liberté de ce point de vue là, puisque on se propose de donner d’autres dispositifs aux enfants qui seront beaucoup plus libres. En fait, tout simplement, ils seront beaucoup plus épanouis. Notre problème? Je voulais juste revenir sur l’apprentissage. Je trouve, tu vois tu demander tout à l’heure une définition de l’apprentissage. Mais on a fait les malins en disant lazzi le désir et en même temps, voilà, on a fait les manoeuvres et on sait bien ce qu’on veut dire par là, parce que c’est ça. Mais il n’y a pas de définition. Par contre, il faudrait toujours repartir, mais ça a été un peu dit. L’enfant apprend à deux ans, un an, deux ans, trois ans, quatre ans. La chose la plus difficile à acquérir, qui s’appelle une langue, c’est le truc le plus sophistiqué du monde. C’est magnifique. Une langue, c’est un trésor, une langue, vraiment un trésor. C’est le génie humain. On parlait des chiffres tout à l’heure. Là où les humains restent quand même un peu au dessus dans la création. Ce qui ne veut pas dire qu’ils aient des prérogatives. Mais c’est des aides de langage qui, en tout cas, ont à disposition un langage d’une sophistication incroyable. Et le bébé apprend ça. C’est une fois que tu as dit ça. Tu comprends très bien ce que c’est que l’apprentissage. Il y a un deuxième exercice que moi, je chomet toujours à tout le monde. Demandez vous. Le domaine de connaissances que vous

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maîtrisez le plus au moment où vous êtes sorti de l’école, c’est l’heure du bac. Et demandez vous comment? Comment il se trouve que vous avez acquis ce domaine de connaissances? Moi, je prends comme exemple bidon, mais très, très populaire, le foot. Il n’y a pas de cours de foot à l’école. Le nombre de charters de garçons qui adore le foot, tout ça. Mais j’étais très, très, très, très. J’avais des connaissances infinies sur le foot à 18 ans, je veux dire, mais d’IMC que j’avais acquis tout seul, c’est à dire hors de cadre formel, d’éducation, de sexe, ça veut dire que vous avez appris avec la télé, la radio, en regardant les matchs, en écoutant mes copains en parler, en faisant du foot moi même. Ratissages autologues, mais qu’est ce que j’étais performant? Je vais dire j’avais une science infuse extraordinaire qui dépassait très largement l’époque. Je faisais le lift à la olive. Et Tom, ouais, je pouvais faire ça. Ouais, mais ça, c’était ma moment, mon âge d’or. J’ai régressé depuis. Non, mais je veux dire voilà. Moi, j’aime bien me demander toujours à des adultes qui sont intarissables sur l’école. Quand même, si l’on supprime l’école, il y aura plus d’apprentissage. Les gens seront plus rien. Mais je leur dis Mais qu’est ce que quel est le domaine que vous connaissez le plus et où est ce que vous l’avez acquis? Et en général, ce n’est pas à l’école. Certains, ça va être chez

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les mecs qui sont ou les nanas vont être spécialistes de chez pas de rythm’n blues ou de arythmies, de pop, de techno devant, reprenant la musique qui est un truc qu’on n’apprend pas à l’école. Ou alors vraiment, il faut voir comment on gère les cours de musique à l’école. On s’en souvient tous, c’était une farce. Il y a plein plein de domaines comme ça. C’est marrant que les gens ne parlent pas de leur propre réalité. Je leur demande pas d’avoir lu Freinet ou tout ça, même si ça serait pas mal comme complément. Mais qui parle simplement, comme d’habitude, de leur propre expérience. Qu’est ce que tu sais d’où tu sors? Sors pas de l’école, pas de l’école telle qu’elle est organisée en général. Ce que tu sais en tout cas, le plus intensément et le plus profondément, et peut être le plus amplement, ce n’est pas passé par l’école. Moi, je pourrais citer le cinéma aussi. Je suis. LONUCI défile tout seul. Pas de cinéma à l’école à l’époque et encore une fois, tout seul. C’était en lisant des trucs, en voyant des films. S’est pas tout seul. C’est jamais tout seul. C’était hors de l’école. Pourquoi? Moi, je suis tombé récemment sur un boomer, donc quelqu’un qui est né dans les années 50 en même temps que beaucoup de monde. Qui sont ces personnes qui sont en train de détruire tout ce qui touche pour ceux qui ont fait leur éveil ou leur saut

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quantique? Le mec a une expérience de super renard. Il s’est débrouillé tout seul, il a monté les échelons derrière lui. Il y avait sa pression familiale pour qu’il devienne ingénieur. Et quand on parlait de l’éducation. Le mec a insisté sur le fait qu’il faille suivre le parcours strict imposé par l’Etat et il était hyper dur. En fait, ton expérience à toi, pourquoi tu tu défends pas en réalité, parce que tu es l’exemple de la réussite par toi même, parce que tu avais envie de réussir. Tu avais une pression de but comme une émission. Il a des enfants et tu rentres dans les clous. Là, maintenant, ils étaient scotchés. En fait, ils n’avaient jamais réfléchi à ça. Il ne se rendait pas compte. Mais c’est quoi cette espèce de folie qui s’empare? Alors? On revient à Foucault. C’est l’angoisse des parents qui ont peut être, eux, senti qu’ils étaient en échec. Donc ils veulent, se revendent, prendre une revanche sur le système, sur l’État, en quelque sorte. Qu’est ce qui se passe dans la tête des gens? Exactement. Surtout, il se trouve que les parents, en tant que parents, il y a toujours une composante, un tout petit peu, comment dire autoritaire, de la parentalité en tant que tel? Il faut, faut pas la nier. Ça veut pas dire que tous les parents soient autoritaires, mais la parentalité en tant que telle, elle porte quand même. En tout cas spontanément. Il faut vraiment lutter contre si

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tu veux que ça change vers la réussite de tes enfants, laquelle réussite va être immédiatement quand même adossée à la réussite sociale, et la réussite sociale va être immédiatement adossée à la réussite économique. Et tout ça dans notre société. La réussite économique, elle, passe beaucoup par un système de monnayage permanent entre des notes et des passages dans le niveau supérieur, des passages au niveau supérieur avec des diplômes, les diplômes avec des professions et quelles professions reste gradé dedans, etc. Donc oui, les parents ont en général pris dans ce bain général de conditionnement et qui vient de loin. Oui, oui, ils ne veulent pas trop prendre de risques avec leurs enfants. Ils aimeraient bien juste que leurs enfants gagnent leur vie, comme ils disent, gagnent leur vie. Drôle de mot. Et donc, ils ils sont une puissance conformiste de la parentalité. Je veux dire, il faut bien le dire, ça part de là avec leurs parents. Mais ne serait ce que, par exemple, un parent a toujours les premiers réflexes d’un parent qui sont des réflexes tout à fait légitime et nécessaires sur les réflexes sécuritaires. S’agit de sécuriser l’enfant. La maman sécurise l’enfant et elle fait bien de le faire. Maman et papa d’ailleurs, alternativement. Mais c’est vrai que je pense qu’un proche. Et c’est vrai que dans le statu quo général et l’inertie par rapport aux questions éducatives, c’est évident que le bloc parental est tout à fait puissant, ça, c’est sûr. Si tu

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regardes ce qui se passe dans l’école publique, bon, les parents d’élèves ont un pouvoir de vérification de la conformité qui est tout à fait violent, ont quand même un ratio profs en parleront et parfois, les parents d’élèves peuvent intervenir de façon plus tôt. Comment dire positive d’un certain point de vue. Mais globalement, le bloc parental, c’est quand même à lui qu’on se heurte quand on essaie de faire bouger les choses. Qu’est ce qu’on dit à un parent qui serait comme ça ou même un parent qui commence à se poser des questions? Comment on lui explique simplement ce qu’est l’apprentissage autonome et cette confiance dans l’enfant? On va prendre les mêmes termes que quand on essaie d’expliquer qu’une femme avait le droit de vote ou comment ça se passe que je pouvais dire. Moi, quand j’enseignais pas loin d’ici, au collège Mozart du 19e arrondissement ZEP pour mon collège en plus vraiment très, très, très défavorisé. Qu’est ce que je pouvais dire quand j’avais eu affaire à des parents qui, à la fin de la quatrième ou la cinquième, disaient qu’ils voulaient foute leurs enfants? Comment dire faire péter la carte scolaire? Il faut que leurs enfants, qui étaient plutôt doués dans le privé ou dans une école plus performant, etc. Qu’est ce que je pouvais leur dire? Je pouvais rien leur dire. J’avais à faire à un truc. Ça ne pouvait pas se raisonner en général, mais pas je dirais. Tu les mets dans une

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école catho. Les parents ne croient en rien. Ils sont complètement athées. Non? Oui, ils s’en foutent parce qu’il y a la garance. Surtout que la Constitution catholique est devenue très mineur dans les écoles dites catholiques. Si tu veux, ils s’en foutent complètement. Ce qu’ils veulent, c’est la performance. Parce que parce que les parents flips. Et c’est vrai que moi, ils avaient en général. Par ailleurs, ils investissent et on ne peut pas leur en vouloir. Encore une fois. Mais c’est vrai qu’il faut du coup penser contre soi même des parents pour en arriver à les éléments de langage. Éléments de langage pour faire comprendre à un parent Kwixo, Claudia. Claudia va me le dire, j’espère.

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Je voulais juste ajouter que ça peut passer par des témoignages. De plus en plus de jeunes qui sont en train de y a déjà quelques uns qui ont 30, 40 ans, qui en ne sont pas allés à l’école et qui ont été autodidactes. Mais là, après, il y a de grands enfants qui. Voilà, j’en connais beaucoup maintenant et de plus en plus. Et voilà Equité qui peuvent témoigner du n’avoir pas d’avoir commencé à travailler parce que d’avoir développé des compétences. C’est le cas notamment ma grande fille qui a 21 ans, une fille de 21 ans qui passe, qui a fait. Il y a trois mois. Son papa a trouvé une annonce sur Facebook pour quelqu’un qui cherchait un stagiaire, un stagiaire pour sa boîte de production de films documentaires animaliers. Et il se trouve qu’elle aime faire du montage. Elle aime ce milieu là. Et donc, elle a postulé. Elle a été prise et on a su par la suite qu’en fait, comme il nous connaissait un peu, le gars, en fait, il l’a choisie parce qu’elle n’était jamais allée à l’école et a eu plusieurs témoignages comme quoi faire du montage dans un endroit et le gars. Donc, le gars la présente en disant qu’elle est jamais allée à l’école et le moteur a compris qu’elle n’avait pas fait d’école de montage. Et du coup, il a commencé à dire oui, c’est bien de ne pas faire d’école de cinéma, de montage, mais parce

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qu’on apprend surtout avec les projets sur le tas. Et du coup, il s’est fait un plaisir. Le gars qui est en train d’embaucher, d’embaucher, dire après, mais s’est fait un plaisir pour dire non. Il n’est jamais allé du tout à l’école. Et ce genre de c’était amusant parce qu’on en fait pas régulièrement. Visiblement, il met en avant pas mal sur le fait que jamais elle est décalée. Elle, elle raconte souvent cette histoire là, mais ça sera vraiment des ressources de demain.

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Ces personnalités qui sont capables de penser hors de la boîte, en quelque sorte, qui se sont aliéné, qui ont une vision différente. Aujourd’hui, qu’est ce qui se passe avec les intelligences artificielles? C’est qu’on fait appel à ces intelligences artificielles pour sortir des idées à hauteur X-Box, c’est à dire qu’elle va exploiter toutes les possibilités et l’idée qu’on n’avait pas eu cette putain de machine. Je ne suis pas technophobe ou philosophe. Je suis quand même technophile plutôt, donc je ne sais pas pour casser le truc, mais c’est pour de donner, de dire dans cette compétition homme machine, il serait temps de remettre la créativité au coeur pour les êtres humains. Sinon, en effet, on fera appel à des machines et les hommes deviendront des machines. Le problème étant que pendant les années 60, ce qui est fou dans le paysage général, politique ou social, c’est que tu à des gens comme Xavier Niel, qui mettait beaucoup en avant en montant son truc. Là, j’ai pu constater qu’à 42 ans, il mettait beaucoup en avant ça. Nous, on n’a pas besoin de bacheliers. Non, pas non. Justement, on donne leur chance à des gens parce que le système scolaire est tellement coercitif et formatant qu’on n’a plus envie d’avoir des mecs inventifs. Tout ça qui, de fait à l’école réussissent, n’est pas forcément un paradoxe du truc. Je le dis à la gauche pour politiser un peu le truc. C’est quand même dingue que ce soit les

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libéraux qui produisent parfois le discours le plus subversif contre le système scolaire. Ce serait pas mal de prendre en charge nous mêmes plutôt que de rester campés sur notre idée que l’école, ça serait un truc de gauche. C’est la première chose après. Deuxième chose. Xavier Niel, c’est à dire son ouverture aux talents débridés. Non, non aux opprimés, s’arrête quand même là où commencent les nécessités du marché, là où commencent les nécessités de la rentabilité de sa boite, là où commencent les systèmes de compétences extrêmement réduits qu’il va demander à des gens pour faire du codage. Je sais pas quoi je ce qu’ils foutent là dedans. D’ailleurs, je ne connais pas ce domaine ou s’y aussi intéressant qu’autre chose, d’ailleurs, peu importe. Mais voilà qu’il ne faut pas non plus rentrer dans un truc. Comment dire? Moi, mon idée, c’est pas parce que ça, c’est un truc que t’entends beaucoup du côté des libéraux maintenant, qui s’intéresse toujours beaucoup à l’école, qu’ils considèrent comme l’antichambre du travail, s’intéresse beaucoup à ce qui se passe à l’école et pour l’instant, Eagle Eagle. Parce que l’école qui avait vocation à former des gens pour arriver sur le marché du travail ne les formes pas vraiment quoi par rapport aux compétences dont on a besoin. Et donc, ils vont beaucoup mettre en avant l’idée que il faudrait des gens plus réactifs, plus souples, en plastique, parce que maintenant, tu vas changer d’emploi tous les 6 mois, etc. Attention, ce

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n’est pas ça l’horizon non plus. L’horizon, c’est pas de rendre les gens beaucoup plus adaptables et plastiques au monde du travail qui maintenant nécessite plus d’adaptabilité. C’est pas ça la richesse intellectuelle, c’est pas ça l’intelligence, c’est pas ça l’épanouissement, l’épanouissement. C’est une multiplicité par rapport à son propre corps et pas par rapport aux attentes d’un marché. Et là, il y a des enjeux très, très subtils, très subtils dans cette affaire. Parfois, certains discours peuvent tout à fait adossé au pire des discours managériaux.

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Ça peut être l’interaction entre les deux. Parce que la fille qui a fait ce stage et qui maintenant va être embauchée. D’ailleurs, il lui a proposé un CDD. Elle a voulu créer, se mettre en autoentrepreneur. Elle a fait les papiers il y a un mois. C’est une adaptation entre ses compétences et un marché. Et il se trouve que. Ça y est, tout va bien.

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Oui, mais tu vois la question que je poserai tout de suite après et j’en sais rien, mais parce que je connais bien le truc dans le cinéma, c’est de quelles compétences lui, il a besoin. Il considère que finalement, les apprentis en école de cinéma, et c’est tant mieux si elle n’est pas passée par là parce que ça va pas, ça ne va pas induire en erreur informatique. Moi, je demande à voir décidement ça tout de suite parce que je connais aussi le discours en ce moment. On sait une parenthèse, mais on est un peu dans le sujet quand même. C’est un cas d’école. Beaucoup de gens qui gueulent contre la Suisse parce que la Suisse serait matantes et donc ça serait bien qu’on forme des gens, en tout cas, qui arrivent sur le marché du cinéma pour faire des films ou des techniciens. Des gens qui ne soient pas formatés par la sévice, sauf quand c’est ce qu’on voudrait, c’est que du coup, ils ne soient pas formatés par la s’émoussent, mais qu’ils soient plutôt formatés en fonction d’un certain nombre de diktats d’écriture, de scénario. La musique, écriture industrielle à la Netflix et à l’américaine. Moi, je demande à voir les résultats, etc. Quand on parle d’adaptabilité ou de souplesse, mais adapter adaptabilité. A quoi sert? Pour faire quoi? Tu vois? Et moi, j’ai l’impression que souvent, après, je ne sais pas. Je peux être que peut être que la personne qui a embauché

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Taxi, qui l’a prise comme stagiaire est d’extrême gauche. Connaissant un peu le milieu du ciné, j’en doute. Sachant parti diriger une partie des. Faudrait voir quoi, tu vois, c’est toujours voir dans les situations réelles. Qu’est ce qu’on nous demande de faire exactement? Je vais appeler Philippe Léon, qui est le boss de Acadomia, qui vous l’apprend avec lui, vient de lancer Whit. Après cette scène sonore, on va vous présenter les différentes formes d’écoles alternatives qu’on peut trouver à Paris. On passera du rap avec André, mais je vous parle de Philippe Collignon parce que je l’ai appelé d’abord pour le dernier chapitre sur le travail au 21ème siècle, le travail contemporain, le travail aujourd’hui et André écouterez à ce moment là. Mais il m’a fait cette surprise et je vous laisse écouter, si je veut dire, j’espère vous apporter une réponse lorsqu’on ouvre une école qui s’appelle l’école de Acadomia, justement, qui l’a exprimé?

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Est possible de faire la morale aux autres. À nous de démontrer aussi la pertinence d’une autre pédagogie. Autre chose qu’on ouvre une école. On a une petite école à Paris, une très grande école à Paris, deuxième pour justement apporter ma pierre à l’édifice de réflexion sur l’école de demain. Voilà ce qu’on estime aujourd’hui il pas une école, il faut des écoles modèle.

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Et le précepte, les préceptes de cette école, c’est quoi? Ce sont censés le matin.

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Il faut bien que l’élève fait pas plus de 12 ou 15 élèves par classe, justement, qui permet de l’individualisation. C’est aussi le travail collaboratif. Et voilà. Donc, le matin, on va dire c’est plutôt destiné sur un cursus scolaire normal et l’après midi, beaucoup plus dexprimer sur l’ouverture vers le monde. Effectivement, le bilinguisme sur le codage, sur les activités collaboratives, sur l’engagement, sur le leadership, de développer d’autres compétences chez l’enfant, qui correspond aussi à un moment classe et d’avoir des petits effectifs, permet en bonne de 23 joueurs d’avoir des performances. Un enfant coûte en moyenne 12 minutes par heure. Donc le problème, c’est pas lui. Rajouter des heures, c’est de capter l’attention. Donc, si vous passez de 12 à 24 minutes 12 en théorie de la moitié. Donc, le problème aujourd’hui de l’enseignement, c’est pour capter l’attention des classes par âges. Pareil à l’école collège, lycée, sixième, 5ème jusqu’à la terminale ou j’oublie le parcours plus traditionnel dans l’organisation de salles de classe. Toutes les écoles, les clubs sont mobiles et mobiles, donc vous avez une disposition inéluctable du matin et capacité d’organiser un travail collaboratif sur des ateliers sur des choses l’après midi, qui permet à la fois de concilier l’apprentissage traditionnel nécessaire à l’enfant, mais aussi de se tourner vers le futur. Voilà aujourd’hui comment on développe l’engagement d’un enfant, comme on développe son leadership. Comment? Effectivement, Laurent Bilingues. Comment on développe le talent chez lui et qui est intéressant.

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Donc, la réflexion fondamentale ou en tout cas le positionnement, c’est quand même que la pédagogie de l’école publique qui est par âge, par classe et du système de contrôle, c’est quelque chose qui. Mais vous vous hausserait en plus une relation contemporaine à l’ensemble de sortir de 1905 et de lui proposer de profiter des outils contemporains, les concepts qui se mettent en place, c’est à dire le fait qu’en ce moment, on ne peut pas lutter contre un moment.

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Acceptons cette génération comme elle est et notre mission est Stegen en privé. Si vous me permettez. Effectivement, c’est payant. Une obligation. Les parents sont exigeants, ils ont raison. Là où effectivement, le public vous dit vous payez pas, c’est que c’est un peu comme de qualité chez les gens. N’allez pas dire le service, c’est donc au restaurant, on peut dire c’est long et c’est pas bon. Voilà donc un moment accepté aussi construire avec les parents. Bien avant cette exigence. Ce qui est intéressant. Donc, il y a quand même cette notion de performance, quand même.

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On est dans quelque chose qui pousse sur un Web de faire réussir chacun notre performance.

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Effectivement, que chacun puisse s’épanouir, qu’on peut montrer qu’on peut être heureux. On apprend à l’école une notion de douleur. Souvent, l’école n’est pas fait pour 95% les élèves. Il y a des élèves qui sont aujourd’hui, ceux qui aiment rester assis et ceux qui réussissent, ceux qui voilà comment les encouragements ou les félicitations.

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Voilà de l’éducation à la maison. Vous, vous en pensez quoi?

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Je pense que chaque enfant a besoin de socialisation. Maintenant, je vous dis on était à la maison, mais sur des classes, des écoles virtuelles qui sont très, très bien. Malgré tout, il faut avoir des parents qui m’ont dit juste attention, attention, parce que ce qu’on se dit limiteurs dernière heure, c’est la question.

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L’École idéale, c’est quoi? On se dit finalement, l’école idéale, c’est pas d’école aussi, mais d’une école où, effectivement, chacun peut s’épanouir.

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On peut être heureux d’apprendre la lecture de l’homme, d’apprendre aux bons soins aussi. Je crois qu’il faut que tous les parents élèves comprennent ou non et que malgré tout, parfois, il faut qu’ils comprennent. Aujourd’hui, les parents d’aujourd’hui. Voilà un grand moment de notre mission collective, que ce soit les parents et tout préparer nos enfants à rembourser la dette pour créer d’autres obligations.

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C’est dur comme fer, mais je la prends, redécouvrait la dette à payer. Voilà pourquoi il faut élever nos enfants. D’après Philippe Colomb, il faut les rendre intelligents pour qu’ils nous sortent du marasme écologique, activistes et autres, visiblement des réactions autour de la table. J’ai mis un requiem avant qu’on écoute Basile et André qui vont nous parler de leur expérience au lycée autogéré de Paris, qui est une solution pour mettre votre enfant dans une école alternative sous contrat à Paris et public, des aides publiques et une école publique tout à fait un bijou. Vous avez quelque chose à dire sur ce qui vient d’être dit pour cette nouvelle école alternative qui va être ouverte par Acadomia sur l’école en elle même?

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Pas tellement, mais sur les propos de monsieur Colomb, à savoir l’idée que les compagnons de Colomb, parce que le colon serait une autre partie du corps. Je ne crois pas que ça existe, le Koleos comme organe de concordance. Bref, c’est cette idée que un enfant peut être heureux d’apprendre. Et là, c’est édifiant comme propos. On voit là la dissociation qui est opérée entre apprentissage et vie. C’est dire que on apprend qu’à l’école, l’école sert à apprendre et c’est quand même une expérience douloureuse. L’École pour plein d’enfants, surtout quand ils ont, ils ont la liberté d’exprimer ce que ça leur fait à leur corps. Il y a plein d’enfants qui disent qu’ils sont bien, mais ils répondent à ce que les adultes attendent. Donc, on peut être heureux à l’école. Sous entendu, c’est un lieu de souffrance. On peut faire. On peut faire en sorte qu’on soit heureux et qu’on soit heureux d’apprendre. On disqualifie d’emblée l’idée que, sans école, un individu parvienne à apprendre juste assez. Comment dire si c’est lunaire? C’est vertigineux. C’est donc sans école. On n’apprend pas. François disait tout à l’heure, tout de même, le langage, la marche, toutes ces choses extraordinairement complexes qui ne nous sont pas activement enseignées, mais qu’on observe et qu’on reproduit. C’est quand même un exemple monumental du fait qu’on est particulièrement compétent pour apprendre.

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On est même outillé pour apprendre puisque nous sommes des humains. Tout à fait. Souvenons nous de ce jour où cet homme a pris une pierre au sol. Il l’a jeté contre une bête et qui est tombé au sol. Son ami le voit. Qu’est ce qu’il fait? Il prend la pierre. Lui aussi, tu sabeh. Ensuite, qu’est ce qui se passe? La pierre est fracassée. Il manque la bête. Elle se fracasse sur un mur de pierres. Il découvre le silex. Il regarde son copain. Qu’est ce qu’il fait? Une étincelle. Il n’y a pas de cours pour faire une étincelle. Il a appris l’étincelle. Surtout si c’est quand même incroyable. Pour devenir des machines, il faut payer des gens extraordinaires pour devenir compétent, pour devenir comment? Il a dit le mot, c’est non. Non, encore mieux. Comment des fidèles? Je ne sais plus comment, mais. Bref, il faut être à l’heure. Il faut payer. Il faut donner envie aux parents qui nous écoutaient d’un message si tu tiens, tu fais ton tour gauchiste parce que je dis voilà, ils gagnent de l’argent et toi, toi, avec ton rebondissaient là dessus parce que j’ai été Acadomia. J’ai été élève à Acadomia et ce qu’il dit est totalement ce qui est dans l’école, c’est à dire c’est celle de la performance de la société. C’est ça. J’aimerais avoir les mots pour décrire ton visage quand tu ne n’arrivais pas à exprimer tes mots toi même. C’était c’était intense. Vous ne

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voyez pas ce qui se passe? André est à fond. Il est très énervé aujourd’hui. Comment ça se passe au lycée autogéré de Paris? André, comment ça se passe, cette expérience? Nouvelle puisque ça fait depuis septembre, je peux en parler si tu veux Andréï Le Vasistas. Le lycée autogéré de Paris, c’est une expérience à la base. C’est un lycée public et c’est une expérience qui. Je crois, il y a longtemps venir à la rescousse. Claudia, 83 481.

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C’est la mise en place par Mitterrand. Mais d’après ce que j’avais lu, c’était des jeunes qui s’étaient déscolarisés avant, mais qui voulaient passer le bac et qui, du coup, se sont mis ensemble à travailler ensemble pour passer le bac, mais pas dans une condition scolaire. Et puis ça, c’est un petit peu développé. Et puis après, ça a été mis en place officiellement.

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C’est un lycée où on a beaucoup de choses. Déjà, on garde ce principe démocratique qu’on peut retrouver à LDP, c’est à dire que les profs et les élèves sont égaux et aussi en devoirs. C’est à dire que les élèves doivent, tout comme les profs, de garder le lycée dans une ambiance saine et donc pour ça, afin de faire fonctionner le lycée. Donc, il faut faire le ménage, gérer par exemple les finances. Faut gérer tout ça et ça. Il y a des commissions où les élèves et les profs participent activement et ça en garde le fonctionnement démocratique de l’école. L’École démocratique de Paris. Mais en plus, on a des cours qui sont au niveau lycée seconde, première, terminale, assez classique. On a des profs qui sont formés et qualifiés, tout ça. Après, on a ce qu’on appelle au lycée hôtelier de Paris la libre fréquentation, c’est à dire qu’on peut choisir les cours auxquels on va dire que je vais prendre un exemple concret. C’est à dire? Moi, j’ai fait une année de seconde. Là, j’ai fini une seconde et donc j’ai décidé pendant tout le mois une seconde de ne pas aller en mathématiques parce que je considère que j’en aurais plus vraiment besoin plus tard dans ma vie que dans le tronc commun. Il n’y a pas de mathématiques, il y a plus de mathématiques en 1ère, en terminale. Si on n’en choisit pas comme spécialité, je n’ai pas appris de mathématiques et donc

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plus de mathématiques. Même au bac, je ne fais pas de mathématiques, donc c’est bon et c’est un choix. J’en ai discuté un peu avec mon professeur de mathématiques pour savoir ce qu’il en pensait et il m’a dit que c’était quelque chose qui pouvait se faire et que je ne suis pas là en math de l’année. Mais je considère quand même que c’est bon. Après, les profs sont particuliers. Mais le rapport à l’enseignant? Est ce que tu as une expérience école publique? Oui, tu as déjà en quoi ils sont différents de l’école publique, si ça reste l’école publique? Oui, ça reste une école publique. Je n’aime pas qu’on dise école publique pour désigner les écoles traditionnelles comme une école traditionnelle et Gaudré, donc savoir que c’est une école tradi. Non, les profs sont égaux et égaux à nous, élèves. Donc, on se tutoie, on est. Je suis pote avec la de mes profs et on parle, quand on se croise dans la chronique, d’être très proche de ces profs. C’est drôle. Ah, c’est vrai, c’est pas drôle, ça peut être drôle, mais c’est vrai, c’est un peu compliqué comme ça. Non, c’est vrai que c’est très simple. C’est censé l’histoire de la vie? Auchel? Du coup, non. Je suis pote avec tous mes profs et je les aime beaucoup. Voilà parce que essentiellement, la plupart de mes profs, même tous mes profs. Pour moi, tout comme nous, demande un retour sur les cours qu’ils ont eu.

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Un prof qui s’appelle Eric d’EDI, si tu écoutes ça, qui nous demande quasiment à chaque cours ce qu’on en a pensé. Comment pourrait on l’améliorer? Est ce qu’on devrait faire plus écrit, moins d’écrire, plus de documents, plus de trucs dans les livres, etc. Ça, c’est intéressant parce qu’on a notre mot à dire sur les cours et on peut même choisir ce qu’on fait. C’est à dire? Par exemple, j’ai fait de la SMS et SMS, on nous a ouvert le manuel de SMS. Du coup, c’était Eric et il nous a dit voilà le sujet qui est dans le manuel. Vous voulez faire quoi? Et c’est super intéressant. Et ça, ça fait du bien d’avoir des cours, du coup. Ah ouais? Moi, j’ai quitté le début parce que je ne pouvais pas ne pas avoir de cours. En fait, je pense que je n’aurais pas pu faire une scolarité et une scolarité qui me convenait si je n’avais pas eu de cours et de prof et d’horaires et de temps. Donc oui, moi, ça me convient totalement et j’ai trouvé ça super cool et était hyper adapté par rapport à des élèves qui ont subi un parcours ou qui ont vécu un parcours dans des écoles traditionnelles qui se retrouvent complètement perdus dans cette liberté si grande offerte par le LAP. Finalement, on se rend compte que les enfants qui ont fait des écoles alternatives avant de rentrer au LAP étaient et sont beaucoup plus à même

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de gérer toute cette liberté et de ne pas tomber dans l’hyper absentéisme. La compagnie Weynants, justement, par rapport à ça, il y a beaucoup de gens au Lab qui viennent de lycées, d’écoles tradis. Bon, au début, il ont un peu de mal parce qu’ils confondent beaucoup de gens d’ailleurs, confondent liberté de fréquentation et j’ai le droit de passer en cours. Et ça veut pas du tout dire la même chose. Ils ont aussi un peu. Ouais, il faut faire le ménage, faire les commissions pour faire à manger, il faut faire la vaisselle, etc. Et qu’on est tous autogérées et autonome, mais je pense qu’un en deux secondes, ça suffit à s’adapter. Et en plus, la seconde, on n’a pas d’examen à la fin de l’année. C’est bon. Je pense que c’est l’année là où tu être le plus serein et où il y aura le moins d’embrouilles possible. C’est bien la seconde, donc je te recommande à tout le monde. Je trouve que c’est une très bonne année pour apprendre comment fonctionne le Lapp. Et puis après, quand tu rentres en 1ère, tu sais déjà quand tout fonctionne et tu peux Trévarez pour ton bac de français, puis après ton bac final, a dit Xavier avant de poser cette question. C’est à dire que comme tu dis des gens, je fais partie de ces personnes où j’ai beaucoup fait d’école alternative Acadomia, etc. Etc. Montessori, tout ça, tout ça. Et je suis une personne qui n’est

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pas fait pour le scolaire. Malheureusement, et malheureusement pour moi, bien sûr, mais c’est comme ça, c’est le cursus. De même, que ce soit alternatif ou pas, il y a quand même un côté scolaire à avoir et même ce côté scolaire là. Même si on me donne justement cette liberté là, cette liberté, je vais pouvoir les juger. Je vais en profiter. Comme le scolaire n’est pas fait pour moi. Et dès qu’on me donne cette petite chance de ne pas faire même le tout petit truc scolaire, même si c’est fait par même, si c’est fait librement. Je prendrais cette liberté. Donc l’Olap, il y a aussi des gens ou dans des écoles comme le DP, il y a des gens qui à qui ça ne convient pas, comme les écoles publiques traditionnelles, pardon et comme comme les écoles alternatives. Je tiens à dire un truc par rapport à ça. C’est une diva, un super diva, quoi. C’est très rare, ta TTT 0,02 pourcent. Carrément la proportion de mecs qui meurent du Kovy. Tu as un truc hyperactives. LAP On peut ne pas aller en cours. La liberté de création, mais quand même. Pour pouvoir rester et s’inscrire l’année prochaine au LAP, il faut avoir un minimum de compte. Notre présence par ce qu’on appelle des UV-B au Lycée autogéré de Paris, c’est un acronyme, juste ce que ça veut dire, mais une liste de valeur et c’est chaque séquence, séquence par matières tu valides d’un site a

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été assez présent et que ta a rendu un peu ce qu’il fallait rendre. Et donc, pour passer la classe d’après ou pour être réinscrit, au moins il te faut au moins 24V. Donc, si vraiment tu n’as pas été là du tout de l’année, bah, tu seras pas réinscrits. Il y a d’autres trucs qui viennent de tomber. Tu sais, le voisin qui n’en peut plus de parler de liberté. Là, c’est bientôt fini. Il y a d’autres, d’autres conditions pour pouvoir rester au lycée. Bon, déjà, des règles classiques et dans tous nos cours, on a une instance qui est obligatoire. C’est l’instance qui s’appelle GB. Comment s’appelle GBT GB? GB On a beaucoup d’abréviations et je n’ai pas vraiment de base de base de base fait. J’ai des B et C que j’ai passé une réunion par classe, par thèmes suivis, ce qu’on appelle les thèmes suivis. Ça facilite la classe des thèmes suivis de succès. C’est une classe, surtout. Ça va faire régresser cette année, vu qu’il y avait le Kovy, on a dû faire par classe, mais en théorie, c’est tout les niveaux mélangés avec le Kovy. Du coup, on a deux semaines par classe pour des raisons sanitaires. En théorie, toutes les on se mélange, donc c’est plein de petits groupes avec première, seconde ou terminale et on parle ensemble de la vie du lycée. Ce qui se passe. Il y a un compte rendu fait par une autre instance et donc on peut

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faire des votes, faire des propositions, etc. Pour gérer le lycée, on est obligé d’assister à cette instance. On peut la rater cinq fois dans l’année maximum, de manière injustifiée. Bien sûr, c’est justifié, c’est bon, mais cinq fois OK, ok. Donc, si on rate cette instance 6 fois, du coup, on est exclu du lycée. On est d’accord, on a des lettres, etc. Mais après, on est exclu. Si vraiment on vient pas, ça permet de suivre les. Le temps file. François Guilin, dit Guilin Morillon, co fondateur de BGR, est arrivé avec ses amis et Philippe Nassif, qui va nous rejoindre pour un entretien sur. Le travail au 21ème siècle. J’avais un truc à te demander, Alexandre, tu n’as pas parlé et c’était dans ce sujet. Donc on est en plein dedans sur l’école alternative, mais aussi le rapport la technologie. Parce que toi, on a fait une interview ensemble et tu m’as avoué que vous vous procurer avec des potes, des cartouches, des ressources Acadomia ou autres que vous Benjy ensemble que vous consommez. Histoire de récupérer des compétences et ensuite vous vous donniez aux activités que vous aimez vraiment. Bienvenue, merci d’être là. Alexandre n’était pas exactement ça, mais c’était surtout un ami à moi qui n’était pas exactement moi, mais c’était surtout un ami à moi qui s’appelait Antoine, qui utilisait justement ce genre de site pour apprendre de son côté. Et oui, en effet, il y avait le côté où il apprenait, le côté

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où il profitait d’être dans l’école démocratique, où il pouvait faire ce qu’il voulait. Et toi? Cette approche similaire avec le fait que tu puisses totos, formée en ligne, sans rapport avec les nouvelles technologies qui changent la donne pour l’apprentissage autonome. Je ne savais pas exactement la même chose, mais c’est bien aussi parce qu’il faut avoir cette approche différente que j’apprenais chez moi et que j’utilisais l’école pour retrouver des amis et avec qui je pouvais faire des activités. Ouais, mais ça, c’est complètement contemporain, en quelque sorte. Oui, parce que on parlait de diskette dans ce film, que citer? Ou même de Deleuze qui parlait du Minitel, qui parlait des endroits d’enfermement. Il parle de l’école du futur qui ne sera plus nécessaire dans des lieux d’enfermement. On pourra continuer à abreuver de savoirs dits utiles les élèves à distance. C’est ce qui se passe. Mais qu’est ce que ça t’apporte toi? Je vais pas dire qu’est ce que ça change? Parce que finalement, tu n’as pas d’autre expérience. Ça serait plutôt à nous, plus vieux de se dire ça change des trucs et quoi? Mais toi, tu? Tu vis ça comment? Du coup, c’est ça. En fait, c’est plus un lieu d’enfermement. L’École, ça devient un lieu social. Et la raison pour laquelle j’allais, c’était même pas pour les lapprentissage, parce qu’au final, je pouvais faire ça de mon côté, c’était vraiment. C’est une école libre où on peut faire ce qu’on veut et on peut

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l’utiliser comme un outil pour rester en contact avec des gens et avoir l’autre côté aussi de l’apprentissage. Le divertissement, et c’est ça qui est cool. C’est quoi, l’école est idéale pour toi, Alexandre? Pour moi, c’est quelque chose qui se rapproche du modulaire parce que l’École démocratique de Paris et d’autres écoles du style c’est école que quand on en parle à des gens. Et s’il y a un déclic et disent c’est du génie. Jean, j’aime, j’aurais bien aimé savoir ça avant. J’aimerais bien m’inscrire et des choses du genre et quelque chose de modulaire, c’est quelque chose qui s’adapte à tout le monde. Il n’y a pas de cours ou de formules prescrites par laquelle tout le monde doit passer. Les gens, ils s’adaptent à eux mêmes. Ils se feront leur propre parcours. Ils choisissent quoi? C’est donc complètement possible. Qu’est ce que tu penses, toi, de l’école d’aujourd’hui? Est ce que ou même du statut de l’enfant parce qu’on en parle? Moi, ça m’a fait penser au statut des femmes il y a très longtemps. Il ne devrait pas y avoir une mobilisation des enfants. Je peux citer Greta Sunbird, qui se mobilise pour l’écologie. Mais est ce pourrait pas y voir un mouvement d’enfants qui se mobilisent pour une école différente? Je pense qu’au final, le problème n’est pas l’école en elle même. C’est ce qu’elle apprend. Les écoles telle qu’elle sont actuellement, la majorité des écoles publiques ne sont pas forcément négatives. Mais ce

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qui est vrai, c’est qu’elles ont du mal à s’adapter aux nouveaux, aux nouveaux métiers et aux nouvelles formations qu’il faudrait offrir aux jeunes. L’avantage des écoles modulaires qui offrent plus de liberté, c’est que les gens peuvent s’auto former vers des domaines que les écoles proposent pas forcément et qui sont adaptés au jour d’aujourd’hui. C’est vrai que c’est une bonne manière de supporter les écoles démocratiques comme ça. C’est une bonne manière de faire évoluer les choses plus rapidement parce qu’on n’a pas besoin de changer l’école en elle même et de créer d’autres modèles. Le même modèle peut marcher pour tout le monde et peut s’adapter dans le futur. Bazzi Je pense que c’est compliqué de faire, j’ai réfléchi à ta question que tu me posais, mais je pense que c’est compliqué de créer une école idéale parce que j’ai eu ce débat déjà avec ma famille. Mais une école idéale, c’est une école qui convient à la fois à tout le monde et qui convient bien à tout le monde. C’est à dire que bon, effectivement, le système traditionnel aujourd’hui ne convient pas à tout le monde. La preuve, c’est qu’on est là en train d’en parler. Je pense que l’école démocratique ne convient pas à tout le monde. Je pense que le lycée autogéré de Paris ne convient pas à tout le monde. Je pense qu’il n’y aura pas d’école miracle où tout le monde pourra se reconnaître dedans et y aller en disant c’est

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la méthode miracle. Je pense juste qu’il faut continuer de développer les écoles alternatives et que ce soit plus une alternative, mais enfin, que ça ait un vrai sens, c’est à dire qu’il faut un vrai choix, c’est à dire actuellement. Le choix de base, c’est bon. On part d’un constat. Mon enfant est dans le public, dans le traditionnel est ce qui va bien au Coxon à moi. Je pense qu’il faut d’abord qu’on se dise bon, qu’est ce qui existe avant que je pense qu’on peut créer? Je sais pas, je n’ai aucune idée, mais je pense que ça doit exciter des gens qui se reconnaissent dans aucune des écoles classiques traditionnelles. Le DP ou même le Lapp Lab, c’est au delà de Paris. Je pense que certaines personnes ne se reconnaissent pas là dedans. Il faut continuer d’innover et continuer de créer, etc. Et donc, c’est pour ça que je pense qu’il y a peut être de libérer les enfants, de leur faire confiance si on veut être totalement Hamo. Alexandre, vous pouvez rester avec moi, mais on est en ligne avec Françoise Caro, qui est maître de conférences à Lyon. Elle est spécialisée dans les sciences de l’éducation. Elle est assez pressée, donc on ne va pas avec elle. Mais je choisis ta dernière phrase, Alexandre, c’était pour dire quelque chose de très intéressant qui dit Bazil? Et de la même manière qu’il n’y a pas forcément d’école miracle et qu’il faudrait essayer de développer plus

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d’écoles de la même manière qu’il faudrait que l’école soit modulaire en elle même. Il faut aussi que les gens aient du choix des écoles dans des écoles dans lesquelles ils y vont. Et donc, il faudrait peut être que à la fois les écoles traditionnelles, elles se libèrent un peu. Elle donne plus de liberté sur les cours qu’on peut faire. Il faudrait aussi que les enfants, il y ait plus de choix sur le type d’école qui vont sur les types d’apprentissages, les. Les méthodologies, la pédagogie, la pédagogie, exactement. Et il faut aussi avoir des écoles qui sont plus libres. Allez, Luyat, brodeurs insistèrent espère que vous passez un beau moment chez vous. Nous prenons le chemin de mon téléphone.

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On va bien se passer.

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Le jeu est le meilleur dispositif d’apprentissage jamais inventé. Il n’en existe pas de meilleur. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’on est tous équipés en série de ce dispositif là. Le jeu et le dispositif d’apprentissage. Vous devez questionner, sentir, écrire ce qu’est une école contemporaine. L’École maintenant pour nos enfants, Françoise, ça va tu nous entends tu, nous? Toujours cette histoire de connexion téléphonique. Une situation contemporaine pas totalement bien hors des problèmes techniques. Françoise, tu m’entends? Tu m’entends très bien et moi aussi, alors on vient de faire un passage sur les écoles alternatives, toi, il se trouve que c’est ton métier de réfléchir, de prendre des notes et de donner des synthèses de ces différentes écoles. Qu’en penses tu? Qu’as tu en dire? Aujourd’hui, 29 mai 2021?

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Oui, donc, effectivement, machin. Pas parce que je viens d’une école alternative. Je suis allé visiter et voir les enseignants des enfants. C’est une école de la nature. Là, c’est encore autre chose et c’est. Je vous ai entendu un tout petit peu, je n’ai pas entendu toute l’émission, j’en ai entendu des bribes aujourd’hui, je trouve. Merci, merci. Il y a vraiment des questions de définition, malgré tout. J’entendais tout à l’heure le lycée autogéré de Paris disant On parle pas d’école d’école publique, école privée. Ce n’est pas ça la différence. Alors quand on parle d’école, d’alternatives, de quoi on parle déjà? Et c’est vrai que c’est difficile de dire est ce que c’est plutôt privé, public? Est ce que dans le public y est, il y a de l’alternative? Tout ça? Moi, la seule chose que je voudrais remettre un tout petit peu par rapport à ça, justement par rapport aux études que je peux faire, aux enquêtes, etc. Il faut reconnaître que l’école est un système qui est imposé en France et en Europe sur à peu près deux cents ans et qui appelle une norme scolaire. Et donc, c’est par rapport à multipolaires qu’il y a des alternatives. C’est comme ça que la norme scolaire qui s’est imposée dans un groupe d’enfants à peu près du même âge, à peu près homogènes, qui est dans un seul espace fermé, une seule salle de classe avec un seul maître et qui doit faire tous la même

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chose en même temps. Et c’est ça le modèle de la forme scolaire. Moi, j’appelle pas traditionnel, mais c’est ce qu’on appelle la science scolaire. Alors bien sûr, il y a des alquier. Il ne faut pas croire les alternatives, elles sont restées. Il y a avant même que l’école soit organisée comme ça, de manière majoritaire. Il y a toujours eu des alternatives et alternatives. Ça ne veut pas toujours dire que c’est plus libéral parce qu’il y a des alternatives, au contraire, qui sont beaucoup plus strictes. Je ne sais pas. Les écoles, par exemple, les Jésuites, les écoles Winand, Espérance Banlieues, les écoles Espérance Banlieues. Ce sont des écoles alternatives, mais qui sont au contraire beaucoup moins libérale que l’école traditionnelle. On va dire que l’école, la norme scolaire habituel, donc alternatif. Il faut faire attention quand on emplacements le mot là. Et moi, je voudrais juste insister sur le fait. La pédagogie, quelle qu’elle soit, qu’elle soit alternative ou pas alternative, s’appuie toujours sur des valeurs. S’appuie sur justement une certaine conception, pas d’une certaine conception des apprentissages. Ça fait des années d’apprendre une conception de l’autonomie. Vous en avez beaucoup parlé de conception de l’égalité, conception, mixité, la responsabilité au delà des concepts durant qui sont appliqués et finalement, c’est ce qui se passe vraiment dans le réel, les temps qui courent, là et là, les pôles de la nature où j’étais tout à l’heure, il y a des jardinières. Et elle dit Finalement, peu

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importe la pédagogie, ce qui compte, c’est le dialogue. Et au delà du pédagogue, je crois que ce qui compte beaucoup, c’est l’organisation, c’est l’organisation du collectif et l’organisation du travail des enfants, des adolescents et les adultes. Et cette question de l’organisation du travail, en fait, ça rejoint énormément la vague dans la société. D’une manière générale, c’est extrêmement complexe. Par exemple, moi, je peux continuer comme ça.

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C’est super, François.

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J’ai un tout petit exemple la question de l’autonomie. Tout le monde veut que les enfants soient autonomes. Franchement, je n’ai jamais vu d’enseignants ou de parents d’adultes demain qui voudraient que les quoi. Mais après, il y a mille et une façons de le faire et de le mettre en œuvre. Moi, j’ai été bien d’une école où on était justement pour développer l’autonomie de l’enfant, etc. Et j’étais là au moment du repas et qui, avait quatre ans, a renversé son assiette. Donc il renverse son assiette. C’est pas grave, personne. C’est grave, c’est tout. Et l’animateur, qui est dans une certaine vision de l’autonomie de l’enfant, il est à lui dire Ben, va chercher la pelle et la balayette pour nettoyer ce que tu as mis par terre. Pour lui, c’est l’autonomie de l’enfant. Le parent, qui est là aussi pour l’autonomie de l’enfant, lui a ramassé lui même, l’enfant a fait tomber. Les questions pédagogiques se jouent dans les détails, dans les détails. C’est là pour voir que ce n’est pas seulement des grandes déclarations d’intention et peut avoir des pédagogies très alternatives. Tout à fait ordinaire, banal. Et on peut avoir des activités qui ne sont pas du tout alternatives dans des écoles qui se fichent comme alternative. Donc, il faut être prudent. Je pense qu’il faut voir vraiment quelles sont les relations vraiment entre les enfants, entre les enfants et les adultes. La question qualitée aussi l’égalité et l’équité. Ce n’est pas du tout la même chose et que tout le monde est égal. On privilégie vraiment. On permet l’équité et l’autonomie. Voilà qui parle.

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C’est Françoise, c’est Françoise. Son travail, c’est de réfléchir sur les nouvelles formes de pédagogie et de culture à dire concernant les limites de ces écoles alternatives. Du coup, ça va être les parents.

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Non, les limites. Pour moi, c’est comment dire. Le collectif national, c’est à dire que les limites sont politiques. Je crois que l’école, alors que l’école doit être et les méthodes du doigt doivent être simplement choisies individuellement par les parents. Et ça, je trouve que c’est une très grande inégalité. Pour moi, c’est ça la plus grande limite des écoles alternatives. C’est ce qui est laissé au libre choix des parents, est inégal et très fortement inégal et ça reproduit les inégalités sociales. Et ce n’est pas qu’une question d’argent n’est pas qu’une question d’argent. Il y a des gens qui ont des moyens pour payer ces écoles. Il y a des gens qui n’ont pas du tout les moyens qui commandent leurs enfants dans ce type. Mais moi, pour avoir travaillé en éducation prioritaire, avoir fait beaucoup d’enquêtes dans ces écoles, dans des quartiers très, très, très défavorisés, avec des enfants qui vivent dans des situations familiales et sociales terribles. La beauté, la vraie pauvreté et pas comment finir le mois et comment donner à manger aux enfants jusqu’à la fin du mois. Et bien ces enfants là, ils ont pas de bol, pas le choix. Et les parents n’ont pas le choix. Il n’y aura pas de choix. Je trouve que politique, il y a quelque chose d’important et ce n’est pas une question simplement de l’école républicaine. Et pas dans cette idée là. Vraiment? J’y pense. Quand je vois l’explosion des écoles alternatives, c’est encore très

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tôt au niveau du nombre par rapport aux 36000 écoles qui existent en France. Mais malgré tout, il y en a de plus en plus. Mais c’est toujours un peu le même public, des gens qui ont beaucoup d’argent, mais le même public qui est cultivé de telle manière qu’il a lui même fait des études.

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Alors, est ce que cette population, cette population là, pourrait enclencher une sorte de révolution des enfants? Un peu comme les femmes ont fait un moment où elles ont le droit d’avoir leur compte en banque, ça.

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Oui, je crois que ce n’est pas seulement une révolution des enfants. C’est vrai que la question du statut de l’enfant aujourd’hui est de l’enfant acteur et de l’enfant qui est capable de dire des choses pour lui est très important et elle est bien vu aujourd’hui. Moi, je crois qu’il faudrait qu’il y ait beaucoup plus de bien dans le concret au début. À tous les niveaux locaux, des liens entre ces écoles alternatives et des écoles publiques. Des liens entre les gens qui font de l’instruction en famille parce que j’en connais aussi beaucoup et l’école publique, qu’il n’y ait pas une opposition, qu’il n’y ait pas un cloisonnement. Justement, que ce ne sont pas rejetées par l’Education nationale, mais que eux mêmes ne rejette pas l’Éducation nationale en disant ils sont tous nuls, tout ce qui est mauvais, ils vont écraser les enfants, les formater, le respect, etc. C’est pas vrai, il y a plein plein de gens qui font un travail extraordinaire dans leurs classes et d’un. Il faudrait créer du lien touche de lien. Blasonnement parle. J’ai fait ça dans le Morvan avec toute une équipe, avec des gens de l’école publique, avec des gens d’écoles privées alternatives, avec des gens qui faisaient l’instruction en famille. Intéressant parce que les enfants puissent aller un peu partout aussi, qu’ils puissent aller voir l’école. L’École publique, qui plus est, une école publique qui puisse aller passer une journée de temps en temps dans l’école alternative qui puisse

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en famille, qui puissent circuler et transporter dans un monde idéal. On est dans un monde où le bien être blasonnement social n’est pas simple. On s’en rend pas compte quand on aide moi même, il y a des ghettos où il y a des ghettos partout, que ce soit les ghettos des quartiers populaires, mais pas seulement à l’intérieur d’un même quartier. Il y a des ghettos à la campagne, il y a des ghettos partout et donc il faut qu’il faudrait que circule, que ça se parle et que ça ne croyez pas comme ça des condamnations et des anathèmes les uns sur les autres. Voilà dans les détails.

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Merci Françoise. C’est quoi l’école idéale pour toi? Je te laisse tranquille, Dalibor, qui n’est pas l’école idéale.

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L’École idéale, c’est vraiment qui est des adultes qui puissent eux mêmes avoir de bonnes conditions de travail pour pouvoir justement des espaces pour se parler, pour échanger, pour discuter et qui puisse aussi justement échanger, discuter avec des parents et avec les enfants. L’idéal, c’est qu’il y ait une organisation du travail qui soit pensés ensemble et qui soient remises à retravailler tout le temps ensemble.

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Merci beaucoup. C’est très clair, ça ouvre des portes. Ils vont discuter avec eux à côté de moi. Encore une bonne fin de journée.

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Merci à vous. Bonne journée à vous. Continuez bien. Je trouve que c’est très bien qu’il y ait ces espaces justement d’échanges, de discussion. C’est ça qui est important.

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Si vous passez.

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Je crois qu’elle va bien se passer, surtout va bien se passer comme sur les limites des écoles alternatives, proposer un mixage aussi.

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La limite, c’était plutôt peut être les parents qui n’étaient pas au courant, qui n’avait pas assez les moyens. Toi, tu en penses quoi des limites des écoles alternatives? Et aussi, peut être que tu vas pouvoir nous dire pourquoi la solution à cette question? C’est quoi, l’école idéale? C’est qu’il y a plus d’école.

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L’existence des écoles alternatives ne remet absolument pas en question la lidéologie école. L’École, c’est une idéologie, c’est pas juste un lieu, c’est pas juste. Comment dire. Un programme, c’est une vision de l’enfant, c’est une vision de l’être humain. Cette vision de l’enfant et de l’être humain, qui a donc besoin d’être domestiquée, n’est jamais remise en cause. Finalement, pas même. Il me semble, dans la plupart des écoles démocrates, comment dire alternative avec les écoles démocratiques? Il y a un peu plus de remise en cause. Simplement, l’École démocratique va fournir un lieu puisque, de toute manière, il faut bien ranger les enfants quelque part. C’est une attente sociale. C’est un projet politique. C’est un projet social, l’école, donc il faut bien les mettre quelque part et on va essayer de tirer parti de ça pour permettre aux enfants de s’épanouir. Ça, c’est un petit peu ma vision des choses. Néanmoins, il n’y a pas de remise en cause de la nécessité de d’un lieu unique et de regrouper les gens l’usine. Voilà. Enfin bon, c’est pas très pertinent comme terme pour le cas de l’École démocratique, par exemple, mais c’est en le cas pour les collégiens du personnel. Oui, oui, un lieu d’enfermement. Moi, je reviens à la proposition de John Rawls. John Rawls, penseur? Comment dire, dans les années 60 70, qui a vivement critiqué l’école, qui a d’abord essayé de la réformer de l’intérieur et finalement, a renoncé totalement parce que il s’est aperçu que

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structurellement, ce n’était pas possible, parce qu’il y a cette idéologie école. Le problème n’est pas un problème de moyens et je trouve dommage que les enseignants ne sortent pas de cette question, de cette cristallisation sur la problématique des moyens. Si on avait plus de moyens, mais ce n’est pas une question de moyens, c’est vraiment une question de cadre. Et John Rawls comprend ça et commence à proposer autre chose.

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À l’époque, cela Bardos dans les années 60 70.

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Je suis nul en date, mais c’est une idée, bien une idée. Début décembre, François a évoqué tout à l’heure. Il y a vraiment eu énormément de choses qui ont été pensées et qui ont été dites et des discours sur l’enfant et sur l’émancipation de l’enfant qui ont été produits dans les années 60 70 en France. Moi, j’ai découvert très, très tard, par exemple, quelqu’un comme Gérard Mendel qui a écrit un bouquin qui s’appelle Pour décoloniser l’enfant. Mais voilà, il y a eu effectivement un oubli de toutes ces avancées sur la vision de l’enfant. John Holt et il travaille sur les apprentissages autonomes. Il se rend compte comment les enfants apprennent et il s’est pris une claque. Il a pris une leçon inaugurale pour lui, vraiment, qui lui a fait remettre en cause tout ça. Et donc l’école idéale, selon John Wright. Ce n’est pas une école, en fait, mais bon, puisqu’il faut adopter les éléments de langage pour rassurer les gens. On va dire que c’est une école. En réalité, c’est un lieu et ce n’est pas qu’un seul lieu, c’est une pluralité de lieux, ce qui est évoqué. L’intervenante précédente, elle, parlait de liens entre les lieux. En fait, c’est ça. C’est qu’il y ait une pluralité de lieux et que ces lieux soient perméables les uns aux autres, qu’il soit totalement ouvert et que chacun puisse être libre d’y entrer et d’en sortir et de venir y apporter ce qu’il a envie d’apporter.

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De prendre ce qu’il a envie de prendre. John Rawls imagine donc des lieux d’apprentissage de ce genre là. C’est à dire? Ce sont des lieux où les gens vont se regrouper et vont proposer ou faire des propositions. Moi, j’ai ça à donner. Voilà, je propose tous les mercredis de donner une heure de leçons. Je ne fais pas de couture de fabrication de puces électroniques. Vraiment? Et du coup, il y aurait un emploi du temps comme ça. Qui serait? Un jour, très régulièrement, on pourrait les consulter sur Internet, le planning. Et puis on irait, on circulerait librement dans ces lieux. Par ailleurs, ces lieux auraient aussi offriraient des espaces où l’on pourrait simplement converser, discuter, échanger. Il y aurait des cours, cadrerait, on va dire d’une certaine manière ou en tout cas, quand on irait, on serait consentant pour le cadre et des lieux de discussions informelles pour que les gens puissent, comme on dit, se socialiser un peu comme une vie d’adultes en ville ou comme une vie d’adulte. La métaphore, elle, est quand même limité parce que tu trouves qu’on est libre, non? En fait, en tant qu’adulte hyper hyper droit, toi, tu dois. Moi aussi, je me sens hyper, mais je ne sais pas. Je n’ai pas l’impression que mes copains sont libres et je repense toujours à cette image de Daniel Queensway dit Ah ouais, super, on est sorti de la cage, mais tous mes copains, ils sont à l’intérieur. Qu’est ce

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que je fais? Et c’est aussi la problématique de la caverne de Platon.

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J’ai une grande phrase pour ça. Il n’y a pas de meilleures fêtes que des meilleurs amis. C’est difficile de faire une fête. Si tes amis sont dans la cage, tu envie de les rejoindre finalement?

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Ouais, exactement. Et l’école n’est pas le biotope de l’enfant, comme le dit Jean-Michel Blanckaert. L’École, c’est un lieu artificiel artificiellement créé par le papa, les simples contraintes qu’il applique aux corps et aux esprits des enfants. Donc, l’école idéale n’est pas une école. En fait, c’est simplement d’encourager la possibilité pour les humains de d’être ensemble, de partager, de vivre et de décloisonner totalement ces lieux. Mais tous les lieux, je veux dire, même les lieux de fête, les lieux de travail. On vit dans une société globalement mise au peid. J’emprunte le terme à Olivier Morel. C’est une société qui entretient une forme de mépris pour les enfants. Les enfants ne sont pas intégrés pleinement à la société et je trouve sidérant qu’on puisse s’attendre qu’ils s’y intègrent un jour si on postule dès le départ qu’ils ont besoin de lieux spécifiques pour être préparés à la vie. C’est quoi le jeune et tourné vers l’avenir?

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Mais aujourd’hui, l’avenir ne se tourne plus vers le jeune.

01:25:02:12
Doit il aborder l’avenir en lui tournant le dos? Le jeune, c’est quoi?

01:25:06:24
On va bien se passer.

01:25:09:24
Tout va bien se passer comme 18h38.

01:25:13:06
Ça fait pas mal de temps déjà qu’on réfléchit autour de ces notions. J’espère que vous avez pris des notes chez vous. Vous l’avez compris, il y a plusieurs types d’alternatives à Paris, plusieurs types d’écoles alternatives. Il y a aussi le Colling, donc le fait de transmettre vous même le savoir à vos enfants, qui n’est pas qu’une Belmadi. Non, c’est une mauvaise définition du eOne scholies. Je t’en prie.

01:25:35:24
Tu as dit c’est le fait de transfert, de transmettre soi même son savoir à son enfant. Alors déjà, il y a là, il y a un problème. C’est l’idée que tu à savoir et que tu dois le transmettre. Et que l’enfant est un réceptacle, à savoir le principe de Queen. C’est un terme américain qui n’est pas très heureux. On a du mal à le traduire, timoleon. Moi non. Si, si, j’ai pour moi, c’est le fait de se défaire de l’esprit école de l’idéologie scolarisent idéologie, école que j’évoquais tout à l’heure. Dans cette idéologie là, on a ce schéma hiérarchique avec un maître et un élève. Donc il y a quelqu’un qui détient des savoirs et qui les transmet. Un réceptacle qui serait incapable de les acquérir, car il serait incapable de les désirer. Il y a vraiment cette idée que l’enfant ne peut pas avoir de désirs pour le savoir. Collins Colling, qu’est ce que c’est? C’est c’est simplement vivre ensemble et interagir ensemble et se présenter mutuellement l’un à l’autre. Qui on est, sans préjuger de qui est plus sachant que l’autre semble sans idée de domination. Encore cette idée dans cas nous apprendre. Oui, oui, Rancière. Je voyage d’une banalité, le maître ignorant et parle de ce rapport 2 de ce que l’élève a à apprendre aux maîtres. Finalement, il évoque cette expérience d’un pédagogue. Je suis vraiment nul pour en retenir les noms.

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On va l’appeler John.

01:27:18:07
Oui, c’est atroce. Au secours, Claudia est partie. Comment dire à autrui dans une classe où les élèves ne parlent pas un mot de français? Et donc, il leur a mis entre les mains des livres. Et puis, il a assisté, ébahi, à comment ces jeunes là se sont appropriés une autre. Le socio biologiste Peter Gray parle aussi de ça, parle de comment, de manière tout à fait autonome et sans être dirigé. Des enfants s’approprient des savoirs. Alors souvent, on dit oui, mais ça ne marche pas, les sociétés traditionnelles. Les chasseurs cueilleurs n’ont pas grand chose à apprendre. Déjà, ça fait preuve d’un mépris assez vaste vis à vis des compétences que les chasseurs cueilleurs. Mais par ailleurs, Peter Gray à l’hôpital Peter Gray, a par ailleurs fait fait, documenté plusieurs expériences qui montrent que les enfants acquièrent par eux mêmes des savoirs extrêmement complexes, même dans une société très, très, très technique, technologiquement très complexe par le biais de la dopamine.

01:28:36:13
D’ailleurs, c’est grâce à la dopamine que l’être humain capte son environnement technologique et social et par le biais des différentes révolutions industrielles. Nous avons besoin de plus en plus de dopamine. Et là, on est arrivé dans un schéma où on est dépendant la dopamine, parce que les outils technologiques que nous utilisons de nos en donnent trop. Mais c’est ça qui est la clé dans l’apprentissage. C’est là que j’ai quand même une petite réserve à ce que tu vis sur ce que tu viens de dire la dopamine qu’on va chercher, qu’on va puiser dans le shoot du jeu vidéo.

01:29:07:07
C’est déjà quand même à la base pour compenser un déficit de shoot de dopamine qui, en général, provient de la relation humaine, chaleureuse, physique et du rapport à la nature. On vit, on vit quand même dans une société hyper séparatiste. C’est d’ailleurs très rigolo que notre président de la République parle de société, n’est pas de séparatisme. Dans le cadre de l’instruction en famille, le séparatisme qui consiste à séparer le bébé de ses parents, de sa mère en l’occurrence dès la naissance, à introduire toutes sortes d’objets. Médiateur entre eux, entre l’enfant et les parents. Poucette lié à Barraux, biberons. On reçoit des tweets. Ce déficit chronique reçoit des tweets.

01:29:49:19
On est en train de déraper du sujet, j’ai l’impression. Mais c’était aussi le propos de cette émission. Ça allait ouvrir des portes et on serait peut être frustré dans les différents débats qui pourraient se mettre en place. Merci beaucoup pour ta participation. Je le disais, vous avez aussi cette solution qui skilling, qui est particulier quand même, mais qui est possible parce que l’école n’est pas obligatoire.

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C’est difficile. En théorie, c’est possible, mais les inspecteurs exigent quand même que l’on fasse allégeance au programme. Donc ce n’est pas toujours simple de vivre en ligne. C’est vrai qu’il faudrait commencer moins tôt. Il faudrait plus d’horaires du tout fute emmerdeurs type qui font les flics. C’est.

01:30:35:17
Il est temps de continuer cette émission et de passer dans la dimension travail parce que finalement, l’école, c’est aussi apprendre la vie pour travailler. François Guilin Morillon Ghilas Morillon nous a rejoint l’équipe de Veja, également la médiatrice Émilie Péricard, qui va nous évoquer les entreprises libérées, une nouvelle forme de collaboration pour le bien d’une entreprise, et bien d’autres gens se joindront à nous également pour cette réflexion. Mais avant de nous lancer dans cette discussion, pour être tout à fait honnête avec vous, nous attendons Philippe Nassif, philosophe, mais j’ai reçu un message de sa part où il aurait une vision divine en regardant des feuilles sur les bords du canal de l’Ourcq et dans cette vision divine. Il serait occupé. C’est un peu l’éveil qui a touché Philippe cet après midi, en retard. Peut être qu’il va arriver. On ne sait pas bien, on verra, mais ça ne nous empêchera pas de discuter avec toi. Guy.



LE MONDE DU TRAVAIL EN 2021: Les entreprises libérées et le travail contemporain

LE MONDE DU TRAVAIL EN 2021: Les entreprises libérées et le travail contemporain

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Merci d’être avec nous. Si tout va bien se passer, pompom et on se demande ce que peut bien être l’école idéale.

00:00:05:23
France a traité de 1905 séparation de l’Église et de l’État pour l’Éducation nationale, laisse sa liberté pédagogique à chaque enseignant. C’est très, très bien, mais il faut voir les conséquences de ça ou le numérique. On ne peut pas y aller parce que on a dépensé des centaines de millions dans des tableaux, dans des tablettes. Oui, mais il n’y a pas de contenu parce que l’éducation, un jeune ne peut pas imposer un Kontich, parce que c’est une vision pédagogique, etc. Etc. Y’a aussi une réflexion qui est on parle aujourd’hui de la place du numérique. Je suis pas sûr que la France, à travers ces 18 mois, soit enfin sortie, soit grandie sur les enjeux de l’éducation et du numérique. D’accord, donc, j’aurais dit à un moment. Effectivement, on s’est posé la question de cette génération là. Le monde de demain, du travail de demain ou préparer ces jeunes là. Est ce que l’école d’aujourd’hui correspond aux besoins du plus grand nombre et surtout de la société de demain?

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Voilà une question posée c’est le boss de Acadomia qui nous parlait, Philippe Koleos, qui lève la problématique, ou plutôt le lien entre l’école et le travail. Guilin bienvenue. Merci d’être avec nous. Merci Emilie. Merci d’être avec nous. L’entreprise est en train de changer en disant ça, je dis n’importe quoi ou c’est vrai. J’espère être tout le temps en train de changer. Après, il y a un truc assez effrayant de se dire que l’école serait peut être au service de l’entreprise. J’avoue que quand il m’a proposé de participer, j’ai eu cette vision un peu effrayante se dire on élève nos enfants pour qu’ensuite ils rejoignent l’armée, des fonctionnaires, des entreprises, entre guillemets. C’est une vision que je trouve effrayante et dont je pense qu’il faut s’éloigner. Ou en tout cas, il faut essayer de laisser de la place à l’invention et à l’invention de l’entreprise. Les gens comme moi, je vois plutôt les élèves d’aujourd’hui, comme les inventeurs des entreprises de demain, et donc un cran au dessus. Finalement, oui. Et finalement, même dans ce que j’entends, ce que sont les écoles alternatives, c’est forcément quand même beaucoup des idées d’adulte. Donc, finalement, ce que tu disais, la révolution des enfants, elle peut venir des adultes, elle devra venir des enfants. Et c’est peut être que des parents, forcément, pour peut être prolongeons quand ils seront adolescents. Et donc, c’est peut être d’essayer de laisser l’espace à l’imprévu, à la créativité, à l’effervescence, aussi bien chez

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les enfants que chez les adultes. Et c’est vrai que j’avais assez envie de parler de monde dans mon entreprise. On a finalement un fonctionnement qui, je pense, est assez normal. On se pose beaucoup de questions et d’ailleurs, Philippe Nassif nous aide là dessus à réfléchir. Il sera là dans le 15 minutes. C’est bon, on peut faire, on peut être. On peut garder en grandissant un fonctionnement qui est assez bon. Quand on est une petite boite, c’est assez intuitif, on se parle beaucoup et les gens se connaissent. Il y a beaucoup d’échanges et artisanale et on est un peu comme dans un atelier. Et puis, quand on grandit, on manque de modèles. Finalement, pour créer qu’on reproduit un peu ce qu’on voit dans les livres ou dans les entreprises, dans les films même des services des chefs, puis, du coup, avec des choses pareilles qui sont elles aussi assez effrayantes, comme les entretiens de fin d’année, les choses qui remettent souvent le salarié dans une case qui est la vie où il est élève ou où on est face à un maître qui, en plus en l’occurrence, n’est pas forcément guerrier, sait plus de choses, mais qui est quelqu’un qui est juste arrivé avant ou plus âgé? Bon, bref, c’est pas forcément un rapport au savoir, parce que je trouve que quand on est face à un maître, on peut être aussi intéressé quand même parce que la personne a du savoir. Je ne suis pas

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tout à fait d’accord avec ce qui a été dit juste avant. C’est l’exemple du Collège de France de Foucault où justement, les maîtres venaient juste pour donner leurs cours. Mais ils avaient une chaire où ils étaient profs ailleurs et prenaient ce temps pour eux pour aller au Collège de France parce qu’ils savaient que, peut être, ils n’auraient pas d’élèves et c’était la qualité de leurs cours qui faisaient que les élèves restaient ou pas. Et apparemment, c’était la plus grande, le plus grand contrôle pour ces profs. C’est à dire? Est ce que l’élève venant chercher du savoir reste? Aujourd’hui, si je sais pas si vous êtes déjà allé au Collège de France, mais dans l’assistance, il n’y a absolument que des retraités. Donc, finalement, je pense que ça a échoué dans son. C’était une très bonne idée, mais ça a un peu échoué dans sa réalité. Et en dehors de mon rôle de patron, finalement et fondateur de la marque Veja, j’ai repris des études et je me suis confronté. J’ai tenté d’abord de le faire quand j’avais 28 ans et j’ai essayé de me d’aller à la Sorbonne en philo. Et donc, je me suis retrouvé en 3ème année de licence avec des gens qui avaient 10 ans de moins ou des retraités. Et j’étais dans une case qui n’existe absolument pas en France. Je suis jeune, actif, je veux continuer mes études et il n’y a rien dans la faculté publique qui le permette

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vraiment. C’est à dire qu’il fallait se plier à des horaires qui ne correspondent pas du tout à des horaires de travail. Il n’y a pas de cours du soir en aucune matière, dans aucune fac à Paris, il a fallu que j’aille. J’ai trouvé une fac privée, l’Institut catholique, qui propose uniquement en philosophie des cours du soir. Et ça a été génial parce que j’ai passé une licence en 5 ans en cours du soir avec d’autres personnes qui étaient entre 25 et 45 ans ou même un peu plus âgés. Et on a vécu 5 années géniales. On a été un groupe et on avait des profs, donc des maîtres. On n’avait pas le même rapport que quand on a 15 ans, 5 ans, évidemment, mais on était quand même dans une position où il en avait clairement plus que nous. Et on était aussi. Et parfois, ça fait du bien aussi de se retrouver un peu à peu remis à sa place, quelque part. C’est ce que vous veniez chercher si tu arrivé en tant que je désire apprendre. Je désire apprendre et c’est vrai que je pense que si on réfléchit à l’école, l’école idéale pour moi, c’est une école qui doit accompagner toute la vie, qui n’est pas cantonnée à l’enfance ni à l’adolescence. Parce que moi, je vois ce que je peux apprendre encore en ce moment en philosophie, puisque j’ai continué ensuite et pour le coup, arrangé mon temps de travail pour

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pouvoir suivre un master. Du coup, je travaille à mi temps et je suit les cours. Eh bien, je pense que c’est beaucoup plus intéressant de faire ce master à. Que faire? À 19 ou 20 ou 25 ans pour le Massat ou en tout cas moi, ça, ça me enrichi d’une autre manière. Et là, c’est complètement décoléré, décorrélés de l’entreprise. Plein de gens qui me disent mais alors du coup, tu dois, ça doit être génial pour ton boulot étudiant. Maintenant, tu dois apprendre plein de trucs qui doivent te servir. Non, mais surtout pas quoi, en fait. Probablement aussi de façon inconsciente. Ça doit infuser. Ça doit? Je ne sais pas. Je dois être probablement plus humble par rapport à l’autre. Ça, c’est sûr. S’il y a un truc que ça m’apprend, c’est OK. C’est pas parce que t’as réussi que t’es intelligent, fait déjà et que du coup, il y a des gens qui sont beaucoup plus jeunes et qui sont beaucoup plus malins et qui ont plus lu ou qui sont tout simplement plus malins. Et les philosophes? Souvent, quand on les lit, on se rend compte qu’il y a des gens plus intelligents que toi. Ça fait du bien. Un peu d’humilité et sortir de ce truc, de tout ça que je rêverais. Y ait une fac à Paris qui, le soir, propose des cours de tout ce qu’on veut, mais de façon diplômante quand même. Et aujourd’hui, il y a des cours du

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soir. Mais c’est toujours pour apprendre un métier, toujours pour quelque chose de très concret, concret. Des formations qui sont vers la subsistance, en fait, plus que l’existence. Et après? Il ne faut pas non plus être l’école. Évidemment, elle doit former des gens qui soient capables de subsister. C’est vrai que moi, j’ai typiquement et je me suis rué sur le truc qu’on me proposait école de commerce, parce que je vais gagner de l’argent et tout. Et quelque part, je ne regrette pas d’avoir fait ce choix, mais je trouve ça important de pouvoir ensuite faire un autre choix. Suspense. Philippe Nassi va se joindre à nous pour interviewer François Ghilas Morillon Kyling Mass extinction ou en tant que porte monnaie économie locale. 6 heures du bilan de portraits et de rencontres, de témoignages, de visions, d’extraits, de conférences éclairantes, de questions réponses, de tables rondes et de débats souvent laissés pour compte. Émilie Péricard est en face de moi. Elle est médiatrice fin avocate et récemment diplômée médiatrice. Bienvenue Milly! On a déjà entendu tout à l’heure. Tu es parents d’élèves ici? Oui, merci. Alors, il se passe un phénomène. Peut être que vous n’en avez pas entendu parler chez vous autour de vous. Ça s’appelle les entreprises libérées et quelque part, ça fait complètement changer le monde du travail.

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Pour l’instant, les entreprises libérées, elles sont un peu partout et un peu partout dans le monde. N’importe quelle forme d’entreprise, ça peut être des petites PME comme des sociétés cotées en Bourse, mais elles sont. Elles sont quand même un peu marginale aujourd’hui dans le monde de l’entreprise.

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Vous parlez d’une avant garde, quand même?

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Oui, c’est carrément carrément de l’avant garde. Parce qu’en fait, ce sont des entreprises qui qui ont initialement pour intention de libérer leurs salariés de la pression hiérarchique institutionnel. La Guilin. Tu parlais tout à l’heure de devoir rendre des comptes, peut être à des supérieurs qui ne sont pas forcément plus intelligents que toi ou quoi que ce soit. Mais en fait, qui possède ce statut institutionnel supérieur sans qu’il soit fondé et est là? En fait, ces entreprises, elles veulent penser un fonctionnement qui permette aux salariés d’être pleinement eux mêmes au sein de l’entreprise, c’est à dire que ces entreprises là, elles, poursuivent un double objectif. Le premier objectif, c’est évidemment d’assouvir leur objet social. Donc, je fabrique des baskets écologiques, je fais de l’enseignement par Internet ou je ne sais quoi. Mais au sein de cette, il y a un double objectif qui est le second objectif qui est faire fonctionner cette entreprise là dans le cadre du projet commun avec une organisation qui une autogestion. Et c’est tout le défi de ces entreprises. Le second défi qui est de faire fonctionner cette autogestion et en fait. Moi, j’ai découvert ces entreprises là grâce à une personne qui s’appelle Denis Vergniaud et qui en fait créé une école démocratique à Boulogne et qui s’appelle la Fabrique démocratique. Je crois qui malheureusement, a dû fermer récemment et qui lui même avait poursuivi cet objectif dans sa boite d’implémenter un modèle d’entreprise libérée. Il s’est dit Mais moi,

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je trouve qu’aujourd’hui, les gens, j’ai l’impression qu’ils sont seulement amenés à accepter les propositions qu’on leur fait. Et ils viennent pas avec leur créativité pour proposer des choses. Et pourquoi, en fait? Et dans ce qu’il y a dans ce qu’il a constaté, c’était que précisément, il y avait une telle pression institutionnelle et il y avait de telles définitions de mission stricte. Finalement, il n’y avait aucun espace pour libérer cette créativité de la part des salariés et donc il a créé implémenter ça dans sa boite. Il a commencé en premier lieu. En fait, c’était une plus grosse boîte que celle qu’il a aujourd’hui et il a lu plein de bouquins et il s’est dit Bon, bah, j’ai compris comment fonctionne ce modèle là et donc je vais l’implémenter dans mon entreprise. Sauf qu’il a fait ça de manière transcendantale. Et ça, ça n’a pas fonctionné parce qu’il s’est rendu vite compte qu’il se retrouvait. Il s’est retrouvé confronté à des résistances de leurs deux collègues cofondateurs avec lui. Qui a fait faire ça, c’est aussi complètement déconstruire son rôle de leader. C’est vraiment accepter que ce n’est pas toi qui c’est pas toi qui décide.

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Perte du pouvoir, c’est complètement inverser l’ordre du pouvoir et donc ça ne fonctionnait pas comme ça parce qu’en fait, tout le monde n’était pas partant à la base de ce qu’il a fait.

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Ensuite, il est parti et là, il a recréé. Il a créé une autre branche, une deuxième branche de cette entreprise qu’il a ensuite scindé de la grosse boîte et en fait partie avec un collectif qui étaient eux mêmes vachement partants pour cette organisation là. Et du coup, ils ont défini ensemble. Ils ont fait, je crois, 4 5 week end assez intensif. Ils se sont fait aider d’un coach et ils ont. Ils ont défini ensemble les valeurs qui étaient importantes pour eux et penser une organisation qui se découpaient plus par mission et pas forcément par fonctions, par poste, etc.

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Et encore, un truc de zadiste, c’est Qu’est ce que tu entends par un truc de zadiste? Bah, on survit à plusieurs. Notre projet, c’est de faire que ça aille mieux.

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Ben, c’est de faire d’être bien ensemble. En fait, dans le cadre de ce projet commun qui est le premier projet qui fait que l’entreprise fonctionne et en fait. Là, ça va beaucoup mieux faire. Là, ça peut vraiment mieux fonctionner. Parce qu’en fait, plutôt d’implémenter un modèle et de le faire transcender, l’entreprise vient de l’intérieur. Là, on parle vraiment clairement de l’expression d’une forme immanence. Et donc, ça vient de l’intérieur. Et c’est les valeurs définies par l’intérieur du depuis l’intérieur du collectif qui se mettent en place et qui permettent de définir une organisation qui est viable. Et là, parmi là, il y a cette intention au départ et il y a aussi derrière des méthodes d’après. Il y a des choses, il n’y a pas de modèle fixe parce que ça dépend donc, comme je dis évidemment, du collectif. Mais il y a des techniques. Par exemple, il y a le processus qui se retrouve dans plein d’entreprises Ibérie, qui s’appelle le processus de sollicitation d’avis, qui indique que n’importe quel salarié peut faire une proposition. Donc là, l’exemple type en fait un exemple qui est pris dans une entreprise qui s’appelle Favi. Qui fait. La sous traitance automobile, c’est une entreprise française dont le dirigeant, dans les années 80, a décidé de passer en entreprise libérée sans trop savoir où il allait. Mais aujourd’hui, c’est ce monsieur qui s’appelle Jean-François Zobrist et qui est devenu une référence, en fait, de l’entreprise libérée, mais sans en

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parler avec Philippe Nassif, qui a bien suivi le sujet. Et en fait, dans cette entreprise, un ouvrier, par exemple, pouvait proposer d’acheter une nouvelle machine en utilisant ce processus de sollicitation, avait il dit. Moi, j’ai besoin d’une nouvelle machine. Je le propose. Donc, qu’est ce que je vais faire? Il y a deux processus à suivre. C’est la première chose, c’est aller interroger les personnes qui sont qui sont des sachants. Economiquement, ça peut le faire. Est ce que c’est viable au niveau de l’investissement? Etc. Et la deuxième, la deuxième? Le deuxième élément à prendre en compte, c’est aller interroger les personnes qui risquent de vivre avec cette décision. Et une fois et une fois que ces deux personnes. Ces deux types de personnes ont été interrogées. Ils recueillent tous les avis, sont sans plan démocratiquement du coup. Non, ce n’est pas ça. Parce qu’en fait, ce n’est pas de la démocratie, c’est lui. En fait, on le considère compétent dès le départ pour prendre la décision de Saint-Clément, il doit utiliser ce processus de sollicitation d’avis et donc il va interroger ces deux types de personnes. Et une fois qu’il sera arrivé avec les avec les témoignages de tout le monde, il va en son âme et conscience prendre sa décision. Est ce que je l’achète ou est ce que je n’achète pas cette machine? Et en fait, ce n’est pas justement un vote, c’est à dire qu’il est responsable de cette initiative du début jusqu’à

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la fin. Et c’est lui, parce qu’il sait que l’intérêt, c’est que la boite coule. Pas simplement parce qu’il a décidé de faire un nouvel investissement ou alors parce que ses collègues vont tous subir sa décision. Il ne va pas prendre cette décision là. Et c’est là que, finalement, c’est toute la responsabilité de l’individu qui est au cœur du processus et qui s’exprime de manière pragmatique et bienveillante au sein de l’entreprise, via la confiance et la confiance. Bien sûr, c’est la base, c’est la base de ces entreprises et c’est de se dire que fondamentalement, un individu auquel on va accorder sa confiance et qui va avoir de l’espace pour épanouir, pour s’épanouir et pour faire parler sa créativité. En fait, il ne va pas faire n’importe quoi et bien au contraire. Et c’est là que ça ouvre à une certaine forme de surprise et qui se passe des choses formidables qui ne peuvent pas se passer dans les entreprises traditionnelles.

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Ça fait peur, ça, Guillin? Pardon, ça fait peur. De trucs Guilin, ça parle au. C’est difficile. En fait, on a essayé de se confronter. Philippe nous a aidé. Bienvenue au fil des ans, a rejoint le modèle de l’entreprise libérée. C’est vrai que comme on est, on a fondé la boîte avec Sébastien, mais mon meilleur pote, et on est quand même très, très, très présent dans l’entreprise. Et on est présent vraiment sur la plupart des décisions importantes. Donc, je pense que c’est un chemin qu’on a commencé déjà en penser, mais qu’on ne va pas tout de suite mettre en place après. Peut être moi. Finalement, le fait que j’ai fait des études à côté, ça m’a obligé à laisser plus les rênes à des gens en testant un peu, en laissant un peu le faire, en laissant faire. Parfois, je sens quand même un peu comme papa où il faut faire le pas, mais tu laisses avec confiance. C’est passionnant, mais en vrai, c’est n’est pas évident. Et alors? Je pense qu’il y a des situations où, finalement, ça fonctionne très bien. C’est les situations de crise et on a vu ça. En tout cas, j’en ai entendu parler sur l’hôpital public, par exemple, qui a réagi aux Kovy. Finalement, ce sont les directeurs, c’est à dire que les gens se sont organisés bottom up, modèles mieux que s’ils avaient été organisé par les big boss. Et je pense que ça, on l’a vécu. Quand chez

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nous, il y a eu la prise de Kovy, ce n’était pas l’hôpital public, mais c’était quand même pas mal le bordel sur les filières d’approvisionnement. Tout, et notamment sur une filière. Nous, les patrons, on n’était pas là parce qu’on ne pouvait pas y aller. On ne pouvait pas aller au Brésil et les équipes sur place ont géré de façon hyper autonome. Et c’est grave, même à reporter. Chacun a fait un peu sa part, a pris sa part, a fait ce qu’il pouvait faire localement auprès des producteurs de coton. D’autres producteurs de caoutchouc ont remonté les problèmes, évidemment à la direction. Et là, on a pris des décisions. Mais il y a eu un truc qui je pense que dans les moments où ça ne va pas bien comme ça, en fait, c’est là où on se rend compte que l’organisme est pas dirigé vraiment de la tête. En fait, même si c’est ça, c’est un peu l’histoire qu’on se raconte. En fait, l’organisme IVI et recensaient prend ses décisions et après, on peut toujours dire que tout a été planifié, froidement calculé. Mais en fait, ce n’est pas vrai. Et c’est intéressant ce genre de cirque. Même une entreprise qui n’est pas libérée, elle est de toute façon assez libre parce que les gens à des moments. Les décisions ne sont pas constamment et c’est un peu ce que je disais tout à l’heure sur laisser des espaces de liberté, et je pense que c’est

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important autant à l’école que dans l’entreprise et la période qu’on a qu’on a vécue là où elle nous a au contraire fait du mal. C’est qu’avec tous les outils numériques, on a eu une gestion de nos agendas qui est devenue un truc de dingue où, en fait, on n’a plus aucune place de libre sur nos agendas. Et ça, c’est une habitude qu’il va falloir perdre, évidemment, parce que du coup, on n’a plus de place pour la surprise. Le truc où on allait au bureau parce qu’on ne savait pas très bien ce qu’on allait foutre. En fait, c’est dans ces journées là où on n’a pas trop de trucs à faire, mais on discute. J’entendais tout à l’heure un enfant, un adolescent qui parlait finalement de tout le plaisir qu’il avait à aller à l’école. Le côté divertissement, et ça, c’est hyper important. Et ça, c’est un truc qu’on a perdu finalement avec le vide. C’est ce côté là. Je n’ai pas grand chose à vous. Allez, puisque ça va être sympa, on va rigoler. Et puis, en fait, c’est dans ces journées là où, finalement, on va avoir une super idée. Mais ma spontanéité. Oui, mais voilà. Et ça, c’est un truc. Si je déborde un peu. Changer de sujet, mais. Mais. Mais en tout cas, cas, quand j’entends l’entreprise libérée, il faut aussi se libérer de certains outils qui nous ont un peu plombé l’âge ces derniers mois. C’est intéressant, le travail post pandémie,

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en quelque sorte, parce que ça a changé des choses quand même. Ce travail à distance, la perte des corps et des interactions physiques, de l’empathie, des choses comme ça ou justement, peut être qu’on n’était plus fonctionnel. On répondait à des stimuli, mais c’est sûr que ça marchait mieux. Mais du coup, on s’est rendu compte de ce qu’il manquait et alors on pourrait continuer comme ça. Mais je pense qu’on passe à côté du tout le plaisir de travailler, de se retrouver et tout le off, en fait. Quand on organise une réunion, même si c’est hyper cadré, ça dure une heure. En fait, sur teams ou sur je ne sais quoi sur Zoom, ça dure une heure. Et puis après, c’est fini dans la vraie vie. Ensuite, on va prendre un café, on va prendre une bière si c’est le soir. Et la blague a lieu. La vraie réunion n’est pas forcément une réflexion. En sortant dans le couloir des gens cultivés, les moments informels, c’est ça. Et du coup, on se pose la question du coup. A quoi ça sert de venir au bureau? Un peu comme ce qui disait tout à l’heure. A quoi ça sert de venir à l’école? Si on peut travailler chez nous. Mais quand on va venir au bureau, on va faire quoi? Eh bien, on va travailler. Mais peut être qu’il faut du coup se dire quand on vient, ce n’est pas pour se retrouver derrière son écran. A juste

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tapoter quoi? Ce n’est pas qu’un lieu d’enfermement. Finalement, on essayer de se dire qui va lâcher en train de préparer un voyage que je vais faire dans dix jours au Brésil. Mais je leur ai dit on va faire que des trucs qu’on ne peut pas faire à distance parce que ça fait chier. En fait, déjà, on en a marre. Il y a tellement d’images qui me sont venues. Mais on va essayer d’aller visiter des choses, d’être vraiment dans l’action, dans la vie. Et il y a une peur quand même des entrepreneurs de tomber dans l’école. Peut être l’entreprise l’a entreprise. Pardon, j’ai dit quoi? L’École? Parce que c’est là. Parce qu’une école alternative serait peut être finalement une école libérée. On aurait peut être le même problème qu’un parent endoctriné, peut être frileux, qui veut vraiment avoir un retour sur investissement sur son enfant, qui va avoir peur de le mettre dans une école libérée comme un boss d’une grosse entreprise pourrait avoir peur de tomber dans l’entreprise libérée.

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Mais c’est tout un travail sur la prise de risque. C’est évidemment une déconstruction claire de ce qu’on a pu mettre en tête d’un fonctionnement normal et peut être un peu facile. Mais tu Guilin, tu dis que ça a été. Ça a été assez flagrant de voir que des équipes s’auto s’autogérer pour faire fonctionner, pour faire fonctionner l’entreprise. Ben oui, même si on a l’impression parfois d’un autre processus hyper cadré. Finalement, on s’aperçoit que la force vive, c’est quand même ceux qui travaillent, ceux qui font clairement les choses. Et du coup, c’est juste peut être à un moment donné, d’accepter que c’est une réalité. Ce n’est pas quelque chose en période de crise, ça se révèle en période de crise, mais c’est une réalité. La même manière que moi avec mon enfant, dans une entreprise, dans une école libérée depuis 2 ans, il a jamais pris de cours et pourtant, il commençait à lire et commence à compter. Et puis, il y a des tonnes de choses sur les sciences naturelles. Je sais même pas d’où ça vient. Il me sort des trucs sur les animaux. J’hallucine.

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Des Pokémon? Pas vraiment des animaux.

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Mais les animaux aussi. Y’a les vrais aussi. Et du coup, on en parlait.

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On n’arrête pas d’en parler.

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Non, mais c’est vraiment vraiment un moment donné à accepter de lâcher une forme de fonctionnement institutionnalisé et très, très intériorisé pour observer ce qui se passe, en fait. À partir de ce moment là, c’est juste prendre ce temps. Finalement, c’est peut être se détacher même de ses propres obligations en tant qu’entrepreneur et en tant que parent, pour observer en réalité ce qui se passe et peut être simplement en prendre acte de savoir maintenant derrière comment tu deviens. Et ça, c’est pour le dirigeant comme pour le parent, comment tu deviens un accompagnateur bienveillant et comment tu fais. Que toi, ton action, c’est de créer ce terrain propice à l’épanouissement et au fonctionnement encore plus vertueux et vertueux et plein au travers de l’auto détermination de ses employés. Oui, bien sûr, mais tout ça. Et c’est là que le leader, comme le parent, ne perd absolument pas sa raison d’être, c’est qu’il est là pour créer ce cadre, justement. Et pour maintenir ce cadre bienveillant, il va acheter des glaces, être étendues à des réunions un peu trop tendues qui traversent la rue.

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Tu vas acheter des Eskimos, puis tu reviens. Tout le monde fait des blagues. Pas besoin d’être l’animateur de ça.

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C’est ça, mais tu vas te tuer. Tu es gentil animateur du centre de vacances et tu es tu fourni le terrain propice pour que les choses se fassent sans que ça se voit, que tu fais les choses? Il y a quelque chose de cet ordre là. Après, c’est un mode Lao-Tseu et je pense que tu peux rebondir là dessus parce que tu peux dire mieux que moi, mais si bien la laisser faire, le laisser faire.

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Si bien que maintenant, comme Guilin débarque avec des glaces au bureau, tout le monde se dit Oh merde, ça aurait été une réunion hyper hardcore.


PENSER LE TRAVAIL: Entretien entre François-Ghislain Morillion (VEJA) & Philippe Nassif (Philosophe)

PENSER LE TRAVAIL: Entretien entre François-Ghislain Morillion (VEJA) & Philippe Nassif (Philosophe)

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C’est le moment une demi heure entre Philippe Nassif et François Guilin Morillon, co fondateur de la marque successful que vous voyez partout dans la ville. Lever au pied des gens, c’est lui, c’est Veja. Vous écoutez, tout va bien se passer comme nous demandons ce qu’est l’école idéale et nous sommes en train de penser le travail. Rejoignez nous le samedi 29 mai, de 14 heures à 20 heures.

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Six heures d’émissions en direct de l’École démocratique de Paris. Vos enfants vont connaître un style très contemporain six heures d’émission pendant les portes ouvertes de cette école qui fonctionne librement, de manière démocratique.

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Six heures de bilans, de portraits, de rencontres, de témoignages, de visions, d’extraits, de conférences éclairantes, de questions réponses, de tables rondes, de débats pour questionner, sentir et écrire ce qu’est une école contemporaine. L’École maintenant pour nos enfants.

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Faudrait commencer moins tôt. Il faudrait plus d’horaires du tout. FUD, emmerdeurs, plus de types qui font les flics. Tout va bien se passer. C’est quoi? On va bien se passer. Tout va bien se passer.

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Voilà, c’est parti pour une demi heure. Si vous avez des questions, des choses que vous notez pendant cet entretien, n’hésitez pas à les faire remonter à la fin de cet entretien pour échanger. Ce sera la dernière partie de cette émission où, naturellement, nous nous dirigeons vers une comparaison entre le monde du travail contemporain et l’école telle qu’elle existe de manière traditionnelle. Et on va se dire peut être qu’il y a un truc à faire quand même. C’est à vous, les gars. Merci d’être là. Merci à toi. De quoi? Qu’est ce qui se passe là? Tu fais ton à vue philosophique?

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C’est moi qui interview guida. Super! Ha! Alors? Guilin, non, en fait, juste pour accrocher. Moi, je suis à peu près d’accord avec tout ce que j’ai entendu avant. Juste avant la coupure. En effet, que la vertu première, la confiance et la confiance en soi du collaborateur, mais aussi et d’abord la confiance en l’autre des dirigeants, peut être. Je vais juste rebondir sur ce que tu disais tout à l’heure quand tu dis Bah finalement, pendant la crise du Kovy, ça s’est bien passé, ça s’est auto organisé. Je pense fondamentalement que enfin, je pense, je sais que dans certaines entreprises, c’est extrêmement mal passé, dans d’autres, ça s’est très bien passé et que finalement, ça s’est joué sur la planification. Tu n’avais rien planifié, mais sur la préparation des esprits, disons. Et je pense que le fait que soit bien passé, en tout cas au Brésil, ça venait sans doute du fait que vous avez fabriqué un bon contenant des mili parlait tout à l’heure de la ou de ceux là ou de ceux qui dit mince, qui dit d’un vase on fait un vase, il y a un vide dans le vase et le vide dans ce vase en permet l’usage. Et donc, d’une certaine façon, il me semble que tu vas me dire si tu le vois comme ça ou pas. Le job d’un dirigeant, ça va être de fabriquer un vase et de prendre soin du vide à l’intérieur de ce vase, c’est à

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dire, d’une certaine façon, d’être le tenant lieu du contenant, de la vision, de là où on doit aller et ensuite d’être assez fort pour ne pas remplir le vase et faire en sorte que les relations entre les collaborateurs puissent se créer, se fortifier d’elles mêmes. Donc, finalement, le leader, ça va être celui qui va être le tenant lieu de la vision et d’escrime qu’on pendant les réunions, les bonnes relations.

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C’est joli comme image, le vase, le vide, du coup, et c’est là que ça rejoint ce besoin de créer des vides, des moments où il se passe rien ou juste des moments sympa, où les gens se parlent ou les gens se rencontrent. Et ça passe aussi par le travail. C’est pas que des moments hors travail et je pense qu’on va de toute façon devoir réinventer. On est en train de réfléchir. Le retour au bureau, comment ça va se passer? Les gens veulent tous continuer à faire du télétravail. On a compris. C’est comme ça. On ne peut même pas lutter contre 20. Je pense que tout le monde avait un désir d’autonomie, finalement, de pouvoir organiser sa vie un peu de façon un peu plus autonome, de pouvoir aller passer quelques jours en province. Bref, et finalement, le comité a permis ça aux gens et ils y ont trouvé un certain plaisir. Mais du coup, revenir au bureau juste pour être cadré sur ce qu’on doit faire avec des to do list, avec des trucs comme ça, ça ne semble pas vraiment imaginable. En fait, c’est repenser les moments. Qu’est ce qui va se passer? Est ce qu’on va remettre les gens tous assis comme il était? Ou est ce qu’on va les mettre en cercle? Des pas en cercle, mais en tout cas se dire ils vont pas être assis tout le temps à côté des mêmes personnes. C’est con, mais ça paraît anodin. Mais

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c’est finalement aussi peut être permettre que ces étincelles un peu imprévues arrivent que pendant le confinement. On était donc en télétravail quasiment total. Il y avait juste une toute petite jauge de 10 personnes dans notre grand bureau et 5 personnes dans le petit qui pouvaient venir si en a ressenti le besoin et tout le monde. La jauge était toujours pleine parce qu’il y avait toujours des gens. Même si j’adore le télétravail, c’était quand même un peu Soulez d’être tout seul chez eux tout le temps et y venait. Et du coup, moi, j’ai pu participer, voire être témoin de situations où il y avait des gens qui ne travaillaient pas du tout ensemble, qui se retrouvait assis à côté. Donc ils faisaient leur travail de la même manière que s’ils étaient chez eux. Mais en fait, dans tous les moments de pause, discuter, poser des questions sur le boulot d’un de l’autre est tout. Et j’ai tout de suite appelé Sébastien et Zimet. Ça, il faut qu’on garde ce truc. C’est génial. Il y a un truc qui est assez facile à organiser, mais qui est qui est venu comme ça fait un peu de façon. C’est le hasard qui, par le hasard ou cette pandémie machin qui a fait ça, en effet, s’est laissé. Baisser au maximum, c’est difficile quand on est organiste, quand on organise, on veut penser au contraire à ne laisser aucun espace vide, à remplir un peu le truc, à se

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dire je vais penser, je vais finalement penser à la place des autres. Au contraire, il faut dire je vais laisser des moments, des espaces. Je parle lagenda tout à l’heure et là, je commence aussi à transmettre à mes salariés avec qui, avec qui je voyage ou qui vont voyager sans moi. Et je leur dis si vous partez une semaine visiter des producteurs ou je ne sais quoi. Laissez vous au moins une journée et demie sans rien et il va arriver des trucs que vous ne vous inquiétez pas, vous n’allez pas perdre votre temps. Au pire, vous êtes dans votre chambre d’hôtel à travailler. Mais je ne pense pas que ça arrivera parce qu’en fait, quand on fait des voyages, on rencontre des gens. Et puis, il y a des nouveaux producteurs, soit une nouvelle ONG que vous connaissez, pas un jardin. Il faut se garder de la place pour ce qui n’est pas prévu, ce qui va arriver, mais qu’on ne sait pas.

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Oui, mais par définition, l’avenir, c’est l’avenir, c’est ça. C’est ce qui va nous surprendre. Et c’est quand tu dis c’est difficile. C’est difficile de laisser les gens s’organiser entre eux parce qu’on a envie de remplir les vides. En effet, ce qu’on évoque, c’est que nous sommes fabriqués par une culture. Nous sommes fabriqués par oui, par une culture qui nous dit que fondamentalement, du vide, rien du néant. Rien ne peut sortir d’une phrase de Descartes et on associe le vide à la mort, à l’ennui, au rien, à la productivité en tant qu’elle est mauvaise. Et sans doute ce qui nous attend aujourd’hui. Et le travail qu’on a à faire aujourd’hui, c’est de comprendre que c’est précisément du que le vide et fécond le on le sait plus ou moins. Intuitivement, on sait très bien que nos bonnes idées, elles, arrivent sous la douche. On sait très bien que les bonnes relations de travail, elles, se font à la machine à café. On sait tout ça, mais on croit qu’on a eu. On croit qu’on a trouvé l’idée tout seul sous la douche, alors que précisément, c’est comme ça que la vie fonctionne. Et la question que tu pose, c’est précisément comment institutionnaliser mieux cette fécondité du vide et ses rebonds. Je termine. C’est intéressant ce que tu dis sur le fait que l’on travaille peut être mieux, qu’on fait mieux ce qu’on a à faire chez soi. Ça me fait penser aux ces expériences d’école inversée

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où on se dit finalement pourquoi est ce que maintenant, avec les ordis, avec les logiciels, pourquoi est ce que les gens ne prendraient pas leurs leçons chez eux et viendraient faire leurs devoirs à l’école avec le professeur? Ça serait beaucoup plus logique parce qu’on a aujourd’hui des logiciels éducatifs ludiques qui permettent d’engranger de la connaissance de manière ludique et devant son ordi. Et de la même façon, c’est intéressant maintenant. En effet, qu’est ce que tu vas inventer? Qu’est ce que tu vas mettre en place? Quel genre de despaces de conversation, par exemple, tu vas pouvoir mettre en place quand les gens viendront au bureau, étant entendu que, comme tu le dis, ce qu’ils ont à faire sur un ordinateur, ils le feront aussi bien chez eux.

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Je pensais à des choses parce que je suis aussi étudiant et du coup, ça a été des années, quasiment deux ans sans s’en aller beaucoup à la fac et finalement, j’ai repensé à toutes les rencontres que j’avais pu faire dans la fac. Il n’y a pas eu beaucoup, mais à chaque fois, ça a été intéressant et des choses fortuites, notamment avec un de mes anciens professeurs que j’ai retrouvé par hasard dans la cour de la Sorbonne et avec qui j’ai passé deux heures à discuter. Finalement, le sujet de mon futur sujet de doctorat est sorti de cette discussion. Jeune, je n’aurais pas pu finalement avoir ce sujet si j’étais resté chez moi et je n’avais pas prévu de rester traîner dans la cour à fumer des clopes et finalement à rencontrer ce type là. En effet, c’est laisser des moments, mais il faut pas non plus trop prévoir ces moments parce que, par définition, ils sont vides. Donc, il faut les regarder. Il y a des gens qui a filliale sur leur agenda, par exemple avec tout le monde ou des agendas bourrés. Et puis maintenant, on peut voir les agendas des autres. Il y a un truc un peu pernicieux où si les gens ont des agendas, un vide ardoisière de rien et du coup, je vois qu’il y a plein de gens et même moi même je le fais. Je bloque des des. Des pavés sur mon agenda de deux heures et je

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ne sais pas quoi. En fait, ce n’est rien, c’est du vide. Et notre dg, qui n’est pas du tout une vendeuse, fait la même chose. C’est juste pour avoir un peu de temps pour rien foutre ou aller à la machine à café, comme tu dis, même si l’image de la machine à café est un peu sordide. Mais on va dire elle va dans la cuisine et puis elle va discuter avec les gens. Notre patron au Brésil, il commence sa journée par une heure de rien. Il va juste aller taper le bout de gras. C’est le meilleur patron que j’ai jamais eu dans aucune de nos boîtes, mais parce que c’est là, il reste. Il passe du temps avec les gens. Vous me parlez du fondateur de Patagonia, qui a plus de rôle véritablement exécutif dans la boite. C’est le fondateur et apparemment, il glande à la tête. C’est son seul truc. Il vient de temps en temps au bureau. Il a 70 balais et il vient et il glande à la cafetière et discute avec l’un avec l’autre. Il regarde les présentations d’un tel. Et je trouve ça assez génial de le dire. Mais on peut créer des espaces où il peut se passer des choses. Oui, ça se passera rien. Il y a plein de plages vides qui vont rester désespérément vides. Et Windows, ce sera rien créé. Mais en revanche, il y a des petits moments où il peut être des ordinateurs se

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rencontrer ou des gens seuls. Qui peut avoir des idées?

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Oui, tout à fait. Moi, moi, ça m’évoque deux choses que tu me dis. D’abord, il y a des gens qui ont prévu ces plages de vide. Très bien, en particulier, il y en a beaucoup d’autres, mais on peut penser aux juifs qui disent chaque samedi, on rien fait, on fait rien, on activement. Donc je pense que ça peut s’institutionnaliser, ces plages de rien, à la condition évidemment de travailler 6 jours les 6 autres jours, ne serait ce que pour pouvoir. Pour que pour que ce vide soit ils, émergent des choses qui émergent et qu’est ce qui va émerger? J’ai vu qu’il avait amené un livre de Gilbert Simondon, grand philosophe du vingtième siècle, l’un des philosophes préférés du regretté Bernard Stiegler. Et par rapport a t on à l’année, à ce que tu as vécu en allant à la fac et en ayant des idées à la fac? C’est exactement comme ça que l’être fonctionne, nous explique Gilbert Simondon. Gilbert Simondon nous dit à rebours de tout ce qu’on a appris et de tout ce dont on s’est convaincu ces trois derniers siècles, à savoir que nous étions des individus déjà constitués, qui étaient autonomes et qui avaient nos idées tout seul. Gilbert Simondon nous dit Nous ne cessons d’engranger du potentiel. On vit des choses et du coup, on engrange du potentiel. A quel moment ce potentiel s’actualise? A quel moment l’idée que je porte en moi, je vais en prendre conscience? Et bien,

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c’est précisément quand je j’entre en relation, quand j’entre en relation notamment avec un autre être humain. Et on le sait tous. Une conversation amicale avec une hanami, une mission de travail qui se passe très, très bien. Et on fait des choses que l’on ne savait pas qu’on savait faire. On dit des choses que l’on ne savait pas, qu’on savait. Et c’est comme ça que la vie fonctionne. C’est la vie fonctionne. Nous ne cessons d’actualiser nos potentiels à mesure que nous entrons en relation dans des relations authentiques, ouvertes, attentives avec d’autres êtres humains à. On revient à cette question comment institutionnaliser ces espaces d’émergence? Appelons les espaces d’émergence. Ça rassurera peut être les patrons plutôt que les a appelés les patrons vides. Comment ces espaces d’émergence? Et l’un des rôles du leader aussi? Ça, c’est ta réflexion sur ton anecdote, sur le patron de Patagonia qui me fait penser. Qu’est ce qui fait le patron de Patagonia à la machine à café toute la journée, entre autres choses? Il repère les petits dysfonctionnements quand ils sont encore à la taille d’un petit caillou. Il entend les gens se plaindre et il comprend que si cette situation là traîne, si elle grossit. Là, ça va devenir un problème. Et le rôle du patron, c’est sans doute celui d’avoir comme ça une espèce de vision projetée et de repérer les dysfonctionnements à leur stade émergeant à leur stade naissant et ainsi de pouvoir les régler très, très vite

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avant qu’il ne deviennent véritablement des problèmes. Donc, ça nous remet sur le truc de le dirigeant. Ce n’est pas celui qui planifie, ce n’est pas celui qui organise, ce n’est pas celui qui dit ce qu’il faut faire, c’est celui qui rappelle où on en est et où nous allons. Et c’est celui qui prend soin de la relation au sein de son entreprise en organisant des espaces d’émergence et en repérant les dysfonctionnements à l’État naissant pour pouvoir en prendre soin le plus vite possible.

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Vous avez une question à être posée par rapport au sujet de l’école le lien et du lien avec le monde du travail. Parce que c’est ce que je disais au tout début quand je suis arrivé, c’est que ça me semblait assez effrayant de penser que l’école était là pour former des gens pour le travail. Et qu’est ce que je voulais savoir? Ce que tu pensais? Que tu avais réfléchi? Ou si toi, tu trouves pas ça effrayant du tout?

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Et nous, modernes, trouvons notre dignité dans le travail. C’est vraiment la règle de base, c’est que c’est Simone Veil qui, dit la philosophe, pas la politique qui écrit. Le besoin fondamental de l’âme humaine, c’est de pouvoir se rendre utile, c’est de pouvoir contribuer au bien commun, à l’intérêt général. Sans doute, ça se passera autrement. Il y a encore, cinq siècles ont été pris dans une cosmogonie, dans une tradition. On savait qu’elle était notre place, etc. Aujourd’hui, nous, modernes, nous trouvons notre dignité dans le travail. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui ne seraient éligibles au RSA qu’ils ne vont pas le chercher parce qu’ils considèrent que ce serait humiliant, parce que ce n’est pas ça qui veulent. Ils veulent se rendre utiles, ils veulent travailler. La question n’est pas faux. Il est ce que ce n’est pas dégradant? Est ce que ce n’est pas une vision mauvaise de l’éducation que de la concevoir comme préparée au travail? Quel travail voulons nous? Et qu’est ce que c’est que les règles du travail? Heureux. Mais ce que j’ai compris, notamment en allant voir des entreprises libérées, c’est qu’il n’y a rien. Il n’y a pas de travail ignoble. Il n’y a pas de travail, non. ABL N’importe quel travail peut être épanouissant et exaltant, pourvu que l’on offre à la personne confiance, confiance et autonomie et qu’on s’inscrive dans un tissu de relations amicales. Disons donc, jeune, je ne pense pas, je. La

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question, c’est quel travail voulons nous et quel travail? Et comment prendre soin de soi et comment prendre soin de son esprit et comment prendre prendre soin de l’esprit collectif dans notre travail même. Et c’est ça qu’il faudrait apprendre à l’école. C’est évident que si on considère l’école comme le lieu où on va apprendre des choses pour la performance, pour le négociant homme, comme disait Bernard Gicleur, le négociant, c’est ce qui s’oppose à l’osmium, c’est à dire aux loisirs cultivés. Cultiver cet espace vide émergeant dont on parlait. Donc, si on considère que l’école est là pour fabriquer des bons petits travailleurs performants, il y a un problème. Il y a un problème pour l’école et il y a un problème pour le travail parce que ça fait des ambiances épouvantable au travail et donc du mauvais travail. Donc, la question, c’est quel travail voulons nous? Qu’est ce que c’est que le bon travail? Qu’est ce que qu’est ce que mettre en forme? Qu’est ce que ce mettre en forme à la faveur de la mise en forme du monde? D’une certaine façon, c’est ça le travail. On met en forme le monde et à la faveur de cette mise en forme du monde, on se met en forme soi. Qu’est ce que c’est que ce travail là et de là? Et comment? Et quand? Et comment, on apprend on? Parce que, de toute façon, l’être humain est un être qui a besoin d’apprendre à être humain.

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Et donc, voilà la question c’est quel travail voulons nous? Et de là découlera sans doute les bons principes pour beaucoup pour l’école.

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Toi, tu dis, ce n’est pas effrayant si le travail auquel l’école prépare n’est pas un travail stupide, en fait.

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Si l’école a ça, c’est à dire que le fait que l’école prépare au travail n’est pas un mal en soi n’est pas effrayant. Mais voilà que c’est l’école. Qu’est ce que c’est que l’école qui va prendre soin de qui va nous apprendre à avoir confiance en nous mêmes et dans les autres? Qu’est ce que c’est que l’école qui va? Oui, qui va nous apprendre, par exemple, à travailler ensemble? Qu’est ce que c’est que l’école qui va nous apprendre à organes? Ouvrir une conversation, la porter à son optimum et la clore? Qu’est ce que voilà? Qu’est ce que c’est que quelle est cette école? Quels sont les principes et les principes éducatifs? Et les les modules, les contenus que l’on peut mettre dans une école qui? Qui, qui prend? Dressons de toutes ces vertus là. Si on ne peut pas condamner l’école au nom de ce qu’on a fait de l’école, on ne peut pas condamner ni l’école ni le travail au nom de ce que le libéralisme, disons. A fait de l’école et du travail ces 40 dernières années. Donc, je vais relancer la conversation, mais toi, toi, précisément ce qu’est ce qui est intéressant.

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Vous voulez parler? Ah, mais pourquoi pas?

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Non, mais précisément moi, ce que j’ai compris de votre parcours? Sébastien Kopp Etoy François Ghilas à la tête de Veja, c’est que vous vous êtes jamais posé la question du bon management. Tu me diras si vous vous étiez là pour faire. Vous aviez quelque chose à faire. Vous êtes entouré de gens bien pour les faire jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Clash. Il y a 4 5 ans, vous étiez peut être une vingtaine ou une trentaine. Donc les choses se passaient naturellement. Et il me semble qu’aujourd’hui, l’enjeu passionnant où en est Veja? C’est que Veja grandit. Veja va bientôt arriver au point où ça sera difficile de connaître tout le monde. En tout cas, de bien les connaître. Je crois que vous êtes aujourd’hui 200 250, mais ça grandit très vite aujourd’hui. Donc voilà, la grande question c’est est ce que tu as envie de te poser les questions de comment? Comment on fait vivre une communauté de travailleurs au delà de ce que l’on produit et peut être, évidemment, au service de ce qu’on produit? Mais est ce que c’est des questions que tu te poses, que des choses auxquelles tu réfléchis la tchatche? Tu disais tout à l’heure que tu avais appelé ton associé pour dire Il faut qu’on invente quelque chose de faut, qu’on invente ces espaces de vie, de ces espaces d’émergence pour le retour au travail. Vu comment les gens ont besoin de relations et vu comment les gens

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peuvent faire ce qu’ils ont à faire chez eux, voilà des questions que tu a envie de te poser. Est ce que c’est des choses que tu crois que de faire de Veja? Non, plus seulement. Le fabricant de baskets vertueuses, mais aussi peut être de pousser encore un peu plus loin l’hypothèse du travail heureux, sans s’en aller évidemment tout de suite vers l’entreprise libérée qui est de toute façon extrêmement complexe et délicate et toujours particulière.

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Évidemment, les questions qu’on se pose d’ailleurs, on se posent pas mal avec toi. Vous êtes là dessus et comme je disais, c’est un chemin qui est assez long. Donc je pense que peut être un jour, on arrivera au bout du chemin fait. On avait une entreprise libérée sans l’avoir vraiment dit. Peut être que c’est comme ça que ça marchera le mieux, finalement, en essayant de casser plusieurs, plusieurs maillons. Mais comme il y a un côté où on se dit que maintenant, si on pour l’instant, ça a marché parce qu’on tenait le truc et c’est justement essayer de se rendre compte qu’en fait, on pensait le tenir, mais que finalement, les trucs marchent très bien sans qu’on soit là. On s’est créé aussi des moments d’absence. Pour nous, c’est c’est se renseigner aussi sur ce qui se passe ailleurs, grâce à des gens comme toi qui nous racontent des expériences. Je crois qu’Émilie a pas mal d’expérience aussi à nous apprendre à bien connaître le sujet et que, du coup, on est très concret dans notre approche. Je parle souvent de choses assez concrètes dans l’entreprise, mais j’ai du mal à lâcher. Je suis pas très philosophe. Peut être pas. Ou en tout cas, j’ai besoin d’exemples de choses qui ça a marché. Ça marche à cette organisation parce que mes fans, en tout cas. Quand on a commencé à travailler avec toi sur ce sujet, on a fait les entretiens avec pas mal de salariés.

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Et je ne crois pas me tromper en disant que ce que tu as ressenti en les interviews, c’est que tous, ils avaient besoin et ils avaient besoin de sentir, de savoir pourquoi ils étaient là. Et c’est vrai qu’on a un projet d’entreprise qui est fort de fabriquer des baskets avec des matériaux qui sont issus de filières équitables biologiques, fabriquées au Brésil, dans des usines qui respectent les droits des travailleurs et qui avait des salariés qui étaient arrivés depuis peu de temps, qui n’avaient pas eu la chance de pouvoir aller au Brésil et qui étaient un peu déconnectés de ce projet. Ça, c’est une des questions. C’est comment on reconnecte les gens, comment on donne du sens à leur travail, alors que concrètement, une personne qui a la comptabilité aujourd’hui, elle fait de la compta comme elle le ferait finalement dans n’importe quelle boite ou quelqu’un qui est au service clients et qui répond à des questions de clients et de clients sur la qualité des chaussures ou je ne sais quoi, comment on crée quelque chose qui soit différent pour les salariés. Et du coup, il y a une chose qui est revenu, en tout cas de conscience, c’est qu’il faut mieux partager ce qu’on fait. C’est à dire que la newsletter tous les mois en fait 45 minutes sur un sujet. Tout le monde se connecte et on discute. Les gens posent des questions. Moi, j’avais fait aussi des trucs assez simples d’aller en

00:24:54:24
boutique. On a une boutique dans le marais et j’en ai fait une équipe des vendeurs et les vendeuses pouvaient me poser toutes les questions sur la fabrication, sur les filières. Ça peut paraître anodin, mais finalement, si on n’avait pas fait tout pour faire remonter cette information, c’est de l’attention. C’est un peu ce que tu disais sur le patron qui est là pour faire en sorte que les choses se passent bien sentir. Dès qu’il y a un petit problème ou en tout cas des choses qui sont un peu l’obligeance avait peut être un peu perdu le sens, finalement, de dire oui. Il y a aussi une boite un peu normale.

00:25:32:18
Oui, c’est vrai que ce qui m’avait marqué, en effet, c’est que en effet, pour la plupart, ils ont presque le même boulot que je ne suis pas chez New Balance. Mais leur joie, c’était évidemment quand ils ont la possibilité de partir au Brésil. Ça, c’était les souvenirs et mémoire, un souvenir très fort, mais ne serait ce qu’en effet, une réunion pendant pendant les incendies de la forêt amazonienne où tu avais réuni tout le monde qui avait été en Dieu. On était en direct avec avec Beto, je pense, et tout le monde était réuni autour de ça. Et à chaque fois que tu les reconnecte, voilà ce qu’on fait. Voilà comment on aide une communauté d’agriculteurs à continuer à vivre de façon vertueuse et saine dans leur écosystème. Et à chaque fois que tu les reconnecte à ça ensemble, c’est des choses qui les lestes, qui est, qui leur donnent de l’élan, qui leur donne du sens. Je pense que c’est en effet c’est quelque chose dont il faut prendre soin et qui venait naturellement. Quand vous étiez une trentaine, quand vous étiez une trentaine, ça venait naturellement et c’est ça que j’aime beaucoup dans le Val. Vous êtes vraiment comment est ce que posent des règles pour continuer à avoir une entreprise humaine? C’est ça le truc. C’est quel process on va inventer pour continuer à travailler de manière humaine. Et c’est bon. On est pas loin de la quadrature du cercle, mais c’est là.

00:27:08:08
C’est la question aujourd’hui, me semble t il, que pour que vous vous poser et une autre chose qui m’avait beaucoup frappé aussi, c’est que finalement, vous avez déjà s’est appuyé sur des collaborateurs que vous avez recrutés, jeunes, inexpérimentés et qui ont beaucoup grandi, qui ont beaucoup appris, qui sont beaucoup aguerris en 7, 8, 10 ans. C’est Veja est une idée très atypique puisqu’en fait, je crois que, mise à part mise à part Sébastien, l’associée de Ghilas, je crois que vous avez recruté il y a un an le patron de la logistique. On lui a annoncé que c’était le premier père, donc tous vos patrons de business units. Ils ont 32 ans, donc voilà, on est face à une entreprise très, très jeune. Ce qui m’avait frappé, c’est d’abord cette joie de pouvoir faire des choses ensemble, en relation avec ce qui se passe, notamment au Brésil. Et ce désir de dire Bon bah voilà, on a appris, on a grandi. Papa Sébastien et papa Guylain ont bien assuré. Maintenant, voilà, on voudrait bien capitaliser sur cette force, ces nouvelles forces que l’on a en nous et qu’on laisse de temps en temps un peu mieux faire ce qu’on a à faire. Et ouais, je ne suis pas sûr que tu m’as répondu tout à l’heure. Est ce que prendre soin du management de ta boite, c’est quelque chose qui pourrait être excitant pour toi?

00:28:54:16
Assez passionnant ECDC des. C’est des choses qui impliquent de se laisser aussi du temps pour le faire, pour en parler entre nous. C’est un sujet qui anime beaucoup de discussions aujourd’hui entre Sébastien lorsquelles d’intérêt général, et nous, avec aussi notre dirigeant au Brésil, qui a beaucoup d’expérience et de réflexion aussi sur comment j’organise mon temps et de garder du temps pour ça.

00:29:25:05
Et puis, du coup, il y a des projets où il y a des idées. Il y a des idées qui commencent à mûrir après des choses très concrètes.

00:29:30:15
Typiquement, on a allongé le des choses. C’est un peu ce qu’on sait faire quand on a commencé à penser à ça et on allonge le congé paternité. Donc, on a été à trois mois et on l’a fait pour les salariés français, mais aussi pour les salariés aux Etats-Unis et au Brésil. Au début, on était face à des patrons de filiales qui étaient complètement ce qui se passe. Vous êtes taré ou quoi? Parce qu’il faisait froid, il ne voyait pas failli. Il avait du mal à voir pourquoi on le faisait, et notamment au Brésil, ou où les rôles hommes femmes sont encore vraiment très, très clairement genré. Donc, il n’imaginait pas du tout que sa lettre peut être les hommes qui allaient s’occuper des bébés. Et aussi cette peur, finalement, d’avoir un vide en ce moment où les gens ne travailleraient pas. Ce qui est acceptable pour une femme et pour un homme, c’est là. Qu’est ce que je vais faire? Qu’est ce qu’ils vont faire à notre premier salarié qui, Níkos, qui est parti en congé paternité de trois mois? Et le papa, alors? Le deuxième papa arrive?

00:30:47:11
D’accord. Alors, je ne sais pas si je suis arrivé un peu en retard. Mais Ghilas François Guillin étudie la philosophie. Un faible pour Heidegger. Est ce que tu fais aujourd’hui? Est ce que tu commences aujourd’hui à faire le lien entre ce que tu comprends, ce que tu me dis? Que voilà ce que tu découvre en travaillant les textes de philosophie et ce qu’est une entreprise? Et le rôle de ces dirigeants?

00:31:19:00
Oui, très certainement. Et je pense que tout ce que je peux dire sur finalement laisser faire l’essai à devenir. Les choses viennent clairement pour moi de ma lecture de Heidegger. D’avoir une position qui ne soit pas d’avoir la main. De ne pas voir que c’est une illusion que de penser à avoir la mainmise sur la plupart des choses juste parce qu’on a la mainmise intellectuelle. En fait, c’est à dire que et qu’en plus, on a une mainmise intellectuelle sur les choses, plus on risque de détruire ces choses. Et c’est quelque chose qui est assez difficile à penser, mais qui est une critique, finalement, de la pensée représentative ou où on pense dominer la chose en la maîtrisant. Conceptuellement, c’est à dire en pensant comme un système de causes de conséquence. Et c’est vrai que laisser du temps au vide, par exemple, c’est clairement se dire que l’on ne va pas pouvoir prévoir ce qui va se passer dans ces moments. C’est laisser l’habitation poétique et qui est une fin. Voilà, c’est une habitation du monde qui ne soit pas que rationnelle et sans pour autant aller dans des choses forcément hyper compliquées. Ça peut être aussi simple que ça. En fait, il y a des lectures beaucoup plus complexes qu’on peut avoir à partir de Heidegger. Mais en tout cas, certainement, ça doit influer sur ça. Mais encore une fois, je ne parlais tout à l’heure. Mais je ne fais pas des études de philosophie pour améliorer mon entreprise.

00:32:51:21
Certes, c’était presque contre. C’est presque l’évadé de l’entreprise que tu avais entrepris des études de philosophie.

00:33:00:03
C’était pour continuer à apprendre et à vivre de façon intellectuelle.

00:33:09:22
Il nous reste trois minutes, dit Xavier Paletot du bout du doigt.

00:33:14:08
Tu sais compter, mais d’accord.

00:33:17:14
Et alors?

00:33:19:18
Sinon, j’ai une question en bas à la question.

00:33:30:09
Le problème, c’est que moi, je suis censé interviewer Ghilas, mais je connais déjà toutes ces réponses, j’en connais beaucoup. Alors je réfléchis à ce que j’ai. C’est la question que je n’ai pas encore posée des enfants dans une école démocratique ou alternative?

00:33:42:06
Du coup, après ce qu’on a entendu ici pendant cet après midi et ce que tu penses du monde du travail. Mais posez la question, c’était le temps pour Philippe de reformuler la question.

00:33:58:24
C’est vrai qu’il y a, si on revient à ce que je trouve très, très beau dans Veja, c’est que c’est alors il y a le modèle Jeff Bezos qui prend une carte du monde, qui prend une carte du business et qui regarde de façon extrêmement rationnelle là où il y a de la marge à faire et décide que ça va être les librairies qu’il va pouvoir discuter. Ce que je trouve très beau dans Veja, c’est que encore une fois, tu es, tu es, tu es une entreprise qui marche du feu de Dieu, sait que ça a démarré comme une aventure au sens le plus noble du terme. Et ce qui est ce que tu as en tête comme ça? Une ou deux rencontres décisives qui, dans les premières années finalement, ont fait déjà ce que Veja est devenu et. Et que tu n’avais pas prévu.

00:34:53:07
Je suis désolé, je veux pas répondre à ta question locale, j’ai eu une idée, mais ça va être encore mon relier. Le thème de l’école et qui est finalement et qui j’y repense a fait le succès est la raison pour laquelle les gens aiment bien notre entreprise, qui sont à l’intérieur ou à l’extérieur. C’est finalement de ne pas mettre l’argent au centre de tout. Et finalement, quand on pense, c’est vraiment la question qui est posée qui me tracasse. En fait, sur l’école, au service de peut être du travail, mais pourquoi pas si le travail et la réussite n’est pas finalement que mesurés par l’argent? Parce que tu parles, Jeff Bezos. Je pense quand même à cette espèce de fascination qu’ont les gens non pas pour ce qu’il a entrepris, mais pour ce qu’il a gagné alors qu’on s’en fout, en fait. Et je pense que si des enfants qui soient dans une école alternative ou dans une école normale. Mais en fait, si on les éduque à ne pas vénérer l’argent, déjà on laisse une bonne partie du problème résolu. J’ai l’impression. Sûr, j’ai répondu à côté de la plaque, mais j’étais en plein dedans quand même parce que c’est le sujet.

00:35:58:20
Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi on essaye de faire du fric? C’est pour gagner du fric. Et alors que si tu essayes de changer dans votre cas, en tout cas, ce que peut bien être l’industrie d’un des produits les plus consommés dans notre société Life style d’art de vivre, montrer à l’extérieur de soi qu’on est super cool, c’est hyper important. Parce que finalement, le propos n’était pas justement de faire du fric, parce que vous avez été entrainé pour faire du fric à l’imitent et vous auriez pu faire du fric n’importe où. Parce que quand tu sais faire du fric, tu en fais pour peu que tu en es. Au départ, tu fais du fric. Mais l’idée principale n’était pas ça, bien sûr.

00:36:37:15
Et l’idée, c’était d’aller à la rencontre d’agriculteurs brésiliens, c’était d’utiliser.

00:36:43:01
Je dis ça parce que je fais, je fais des vidéos. On peut on un peu tous financer à hauteur de 7 euros? Forcément, ça tourne à la propagande. Mais l’idée, l’idée, c’était quoi? C’est juste d’utiliser un symbole de la pop culture absolue qu’est la basket et de se rendre compte que 64% du fric que tu dépensé dans une paire de baskets, c’était l’argent qu’utiliser cette marque pour te vendre cette paire de baskets. Eux, ils se sont dit Tiens, on va prendre ce fric pour le donner aux vrais gens qui font les baskets.

00:37:08:14
Ouais, moi, moi, moi, moi, je défends. J’ai beaucoup essayé de convaincre François, Ghilas et Sébastien de se dire finalement, l’histoire de François Ghilas et de Sébastien. C’est deux personnes qui commencent à faire du conseil et du conseil pour les grandes entreprises et qui parcourt le monde pour récupérer OPO et qui rendent leur rapport. Le rapport n’est pas lu et il décide de faire une boite pour montrer que les choses sont possibles, c’est à dire que c’est la continuation du conseil par la fabrication de vrais objets et du conseil suite à un audit qui leur a fait dire que finalement, tout ce qui était fait dans le sens de l’écologie par les grandes entreprises ressemblait plus à du greenwashing qu’à un effectif.

00:37:52:10
Changement de comportement vis à vis de la planète et que leurs activités de conseil ne servait à rien puisque le rapport n’était pas lu. On parle trop pour cette marque. Il n’avait plus rien à dire, mais on comprend pourquoi ça marche à pied. Maintenant, on en parle avant que ça se passe.

00:38:06:02
En effet, si on part du principe qu’on veut faire, qu’on veut faire des belles choses. L’argent viendra. L’argent viendra. L’argent nécessaire. En tout cas, pour vivre. Viendra, viendra de lui même.

00:38:19:07
Merci à vous deux, les gars. C’était une demi heure très dense. Je ne t’ai pas posé de question. Philippe, c’est quoi pour toi, l’école idéale?

00:38:27:19
C’est quoi pour moi, l’école idéale là dedans? Tu me donnes 30 secondes pour répondre à un an maintenant, non? Encore une fois, l’école idéale, c’est comme le disait très bien Emilie. C’est l’école qui apprendrait à avoir confiance en les autres, qui te des compétences, qui te permettrait d’avoir confiance dans tes compétences. Je pense que le lundi, l’une des plus grandes tragédies de l’école ces dernières décennies, c’est d’avoir supprimé l’apprentissage par coeur des poèmes. Je pense avoir confiance dans sa parole, dans sa langue. Dans son éloquence, ça passe par l’apprentissage par coeur d’outils que sont les vers des poèmes, et c’est d’avoir ces essais de design et des expériences qui vont permettre de fortifier ta confiance dans la vie même. C’est ça, l’école. Après, on peut, on peut. On peut réfléchir sur le contenu, on, mais derrière ça. Mais confiance en les autres. Confiance en ses compétences et confiance, finalement, dans la vie même. Comment est ce qu’on fabrique un programme scolaire à partir de ça? Sans doute que pour terminer, que les Grecs ont quelque chose à nous dire, pas l’idéal grec a quelque chose à nous apprendre.

00:39:43:18
Alors, tu peux les payer pour les gens qui prennent des notes chez eux ou qui écoutent ce podcast là comme ça se prononce.

00:39:49:05
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

00:39:51:21
Ha! Ha! Ha! Merci les gardiens! C’est de l’écriture attachée et j’espère que vous avez appris l’écriture attachée. Merci beaucoup François Guillin Morillon et Philippe Nassif. 19H50 Il nous reste dix minutes dans cette émission, histoire de conclure et de découvrir le nouveau programme de l’École démocratique de Paris où nous sommes en direct, 6, rue Léon Giraud. Il reste encore dix minutes de portes ouvertes.

00:40:17:03
C’est ça qui est important. C’est de savoir qui on est. C’est de savoir ce dont on a envie. Et ça l’actualiser dans le temps, évidemment, et c’est d’être en capacité d’apprendre à apprendre plutôt que de savoir. Parce que sans le savoir, il devient lassant au bout d’un moment. Apprendre à apprendre, à se laisser.


LE NOUVEAU PROGRAMME DE L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS: Conclusion

LE NOUVEAU PROGRAMME DE L’ÉCOLE DÉMOCRATIQUE DE PARIS: Conclusion

00:00:00:04
Et vont nous rejoindre, Claudia et Yazid, pour le nouveau programme de l’École démocratique. Émilie, tu voulais rebondir sur cette émission. Tu est aussi partie prenante dans ce nouveau programme puisque tu as rédigé une partie du programme pédagogique que vous voulez dire sur cette interview. Tu n’es pas obligé, Bazzi. Pendant que les gens arrivent à reinstallé, vous, Yazid, Claudia, Emilie, tu voulais dire quoi rebondir?

00:00:27:05
En fait, je voulais rebondir sur ce que disait Guilin, sur comment créer ces espaces de vie. Pouvoir faire en sorte que ce qui se passe des choses dans ces moments informels, et je crois, c’est ce qu’on observe à l’école, à l’École démocratique de Paris, c’est le besoin de ritualiser les choses. En fait, c’est le fait de décider à certains moments. Et ça, c’est aussi le porteur de vision et le dirigeant qui va peut être le décider. Peut être que ça va être pris comme une forme de tyrannie du team building ou quoi que ce soit, mais de ritualiser quelque chose, ça peut être, par exemple, chaque matin ou une fois par semaine, de faire un tour météo. Comment chacun se sent en arrivant au bureau? Comment? Qu’est ce que j’ai en moi? Comment je peux? Je vais déposer ce truc là au milieu. Peut être que ça va faire rebondir. Peut être que non. Mais il y a quelque chose qui se crée après d’une sorte de cohésion de groupe. L’idée, c’est de vraiment créer le collectif de travail. Comme j’ai terminé de lire Bell Hooks récemment, qui a écrit ce superbe bouquin qui s’appelle Le Teaching to Transgresse et qui explique que si on veut créer un comment ça se passe dans une classe pour qui un cours soit bien dispensé, c’est qu’il faut créer une collectivité d’apprentissage. Ce que je trouve intéressant et je pense, car je vois pas mal ton thème, en

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fait, c’est que l elle étudie vraiment la question du multiculturalisme. Donc, quand tu arrives dans une classe où t’as des multiples profils divers et variés, comment tu fais en sorte que un esprit de groupe se forme pour pouvoir transmettre de l’information et que cette information puisse être débattue? Assimilez.

00:02:09:12
Sinon, comment? De l’émulation et une émulation, en fait.

00:02:13:11
Et donc, je pense que je pense que cette émulation là et qu’on va rechercher dans une collectivité d’apprentissage dans une école, c’est ce qui va générer la création de projets dans une collectivité de travail. C’est ce qui va générer en fait aussi des projets ou l’envie d’échanger. Je trouve ça super. Ce que tu dis peut être échanger les places des gens, peut être mettre la comptable à coté du directeur de prod qui est quelquechose ou où les gens peuvent échanger, échanger et transmettre ce qu’ils font les uns les autres. Pour comprendre finalement que même si tu Tatu, ils comprennent tous quel est le projet global, mais comment ça se découpe? Et finalement, quels sont les rôles de chacun et laisser la possibilité d’ouvrir justement par ces rituels, cette ritualisation, les échanges qui puissent survenir, des choses intéressantes et imprévues.

00:03:06:17
Voila, merci pour ce retour. Je vous le dis, c’est des portes ouvertes sur des fenêtres, vers le ciel, vers la Voie lactée. On ne peut pas répondre à tout. Ce qui est important, c’est que vous posiez ces questions, car ce n’est pas toujours évident. Alice a un mot à nous dire avant de découvrir le nouveau programme de l’École démocratique de Paris. Alice, que voulez vous dire?

00:03:28:03
Moi, je voulais dire que oui. Elle remet son casque, mon casque. Moi, je voulais rajouter quelque chose.

00:03:36:20
C’est important.

00:03:37:09
Bercy sait que l’école, pour moi, ce n’est pas une école démocratique, c’est aussi une école.

00:03:47:21
Démocratique, excellent. C’était bien de préciser ce propos. Merci.

00:03:52:08
C’est quoi? Six heures d’émission en direct de l’École démocratique de Paris. L’École?

00:03:58:06
Nous sommes tous d’accord, devrait être une fête. On devrait être content d’y aller.

00:04:02:01
Tout va bien se passer. On va bien se passer si tout va bien se passer comme 19h55 cinq minutes qu’il nous reste à passer ensemble, ça veut dire 5 heures 55 que nous venons de passer ensemble et j’étais très surpris de constater que je n’ai eu à aller aux toilettes qu’une fois.

00:04:25:01
Ce qui est bien passionnant parce que j’avais préparé une bouteille vide façon Laurent Garnier quand il fait des DMX de 12 heures. En fait, je n’en ai pas eu besoin et j’en suis très heureux. Une vessie très endurante. Je suis du type VCI endurantes. Merci d’avoir embarqué Yazid. Il est temps de clôturer cette émission. Je pense qu’on a fait le tour des notions. Il y en a d’autres. Il reste plein d’autres sujets. Je pense qu’on refera même une émission. Une autre émission qui s’appelle. C’est quoi, l’école idéale? Parce que je pense qu’il y a encore des choses à dire. Présentation du futur programme de cette école démocratique renouvelée après quatre ans d’existence. Worked démocratique, renouvelez école démocratique enrichie. Repartir de la même démarche consistant à dire que les enfants n’ont pas à obéir aux adultes. Vouloir insister dans la perspective que des enfants puissent continuer à être maîtres de leur présent et de leur futur, mais aussi, du coup, adapter notre fonctionnement à la réalité du monde et à la réalité d’une évolution plus générale de la société qui ne nous est pas favorable et à laquelle, du coup, on va essayer de s’adapter de la manière la plus astucieuse et maline que possible. C’est la réalité du pays qui est en cause. Ce n’est pas le monde, c’est le pays. Est ce que l’Éducation nationale met la pression pour que vous ayez des moyens de fixer noir sur blanc les progrès faits par les

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enfants et le respect de ce qui est la base en France, c’est à dire le socle qu’on l’a défini dans cette émission, les savoirs essentiels pour pouvoir trouver un travail ou se débrouiller dans la vie? Mais le parti qu’on prend, c’est justement de prendre acte de ces contraintes qui deviennent de plus en plus intenses et d’essayer d’en faire une richesse et de sortir par le haut. On en parlait à l’instant avec le bien sortir par le haut de cette ambiance un peu crépusculaire qu’on vit là haut dans le pays et en particulier dans les écoles alternatives comme la nôtre, pour quelque chose qui, potentiellement, serait encore plus intéressant pour les enfants, pourrait être encore plus inclusif en s’adressant à des familles et des enfants qui, du coup, éprouvent aussi ce besoin d’accompagnement pédagogique qui peut être un peu plus structuré et de laisser la place aussi à celles et ceux qui se satisfont très bien de ce fonctionnement totalement autonome et autogéré. Si tu veux partir de la crise, aller vers l’opportunité, quoi. Alors, c’est quoi ton bac coûte du coup dans l’esprit général ou ce qu’on prévoit en goure? Le consensus aboutit à une solution avec des matinées entre guillemets calmes et studieuses, dédiées au socle commun des activités académiques. C’est pas très joli, mais disons des activités impliquant la contention, la concentration, la méthode et la programmation et les interactions et les jeux. Bien sûr, évidemment. Toujours, même si on dit qu’il participe

00:07:13:16
à l’élaboration de ce nouveau programme pédagogique, même si on est d’accord pour ne pas utiliser le mot ludique qui est de la manipulation d’enfants. Oui, c’est ça l’idée. Ce n’est pas de faire entrer subrepticement dans une espèce de dynamique pédagogique en leur vendant le divertissement absolu, mais plutôt de leur expliquer que, du coup, on vit dans un pays avec des contraintes législatives données.

00:07:33:12
Et surtout, il y a plein de choses intéressantes à jouer avec les jeunes l’ischio des films. Il y a des livres à aider. Il y a plein plein de choses et on a envie de les partager avec les jeunes.

00:07:44:04
L’École continuera à être une fête juste devant des parents. C’est ce qu’on achète là. Qu’est ce qu’on achète? J’inscris mon môme, c’est quoi? C’est l’équivalent. Moi, j’avais calculé en canette. Ça faisait deux cannettes jour, c’était 5 euros jour, donc on est à peu près à 500 et quelques euros par mois. À quoi ça sert? J’ai arrêté d’être alcoolique pour mon fils, c’est mon sacrifice. Ce qui me va bien, finalement, parce que j’ai dû reprendre d’autres activités autres que l’alcool. Et donc, qu’est ce que j’achète en inscrivant mon enfant ici en septembre prochain? Un endroit où tout va bien se passer? Très bien Doxas, qui est basé sur la confiance. Encore une fois, on fait confiance aux Ulu Berlu qui disent que l’enfant apprend tout seul. Tout ça, c’est ça. Mais en plus, il y a un truc obligatoire quand même pour assurer Alma-Ata. Non, ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas obligatoire.

00:08:29:13
Ça sera tellement bien que tout le monde aura envie d’être là.

00:08:31:19
Et pour reprendre ce que disait Emilie, en fait, ça va être surtout suivi de ritualisation. On va ritualisés notre vie collective, avec du coup des temps qui vont être dédiés à la compréhension de comment fonctionne un collectif. Donc, il va y avoir aussi une dimension de gestion des conflits qui sera peut être plus axée sur la restauration, la création du lien et accessoirement, sur le côté pédagogique. Forcément, ça passera par des temps. Tu vois un peu plus, formalisait, plus programmé. Et ce n’est pas grave que des choses soient programmées par des adultes. Tu vois, c’est pas un truc qui est mal.

00:08:59:15
Parce que quand il y a des choses pré programmées, s’empêche pas du tout les choses spontanées, tout à fait les interactions inattendues.

00:09:06:08
Que vous essayez de me convaincre que vous n’êtes pas du tout sûr ce que vous racontez. Moi, j’en suis convaincu. Après, si tu veux de fric, c’est aussi qu’on fait le chemin. Pendant qu’on parle. Parce que là, finalement, c’est ça la beauté.

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Son récent. Mais moi, j’en suis convaincu. Parce que ça fait 20 ans qu’on accompagne les enfants et que ils ont des rendez vous. Et que quand on va à la danse le vendredi matin, la chorale le vendredi après midi, on est super content d’y aller.

00:09:27:24
Ouais, mais moi, je pense que indépendamment de la forme que prendra la démocratie dans l’école l’an prochain, tout se passera bien. Comme tu le dis très bien d’ailleurs, c’est le mot de la fin. Tout va bien se passer. Vous a présenté ses collègues idéale? Merci d’avoir été avec nous. Merci à tous les intervenants. Ils sont nombreux. Je ne les cite pas. Vous pouvez réécouter cette émission de manière fragmentée dès la semaine prochaine et si vous êtes déjà en train de l’écouter de manière fragmentée, vous découvrirez les transcriptions automatiques qui vous permettront de copier coller et de partager, de relire ses interventions. Et l’avantage de la transcription, c’est qu’on peut lire sans l’émotion et parfois, c’est pas mal. C’est un truc qui apporte des choses par les gens autour de vous. Si jamais vous avez été ému, éteignez ce canal. Si jamais vous avez été choqué et sachez que nous risquons de revenir pour une prochaine émission. C’est quoi l’école idéale? Prochain rendez vous avec Marco, que je remercie quand même pour avoir réalisé cette émission, et Camille qui m’a aidé. C’est mardi prochain pour susciter notre émission pour rester en ville. Mardi, 10 heures, 13 heures. Marco, d’après des couleurs, ça va hyper bien. Soleil. On a bien appris. Merci d’avoir été avec nous quand vous avez passé un bon moment. Nous étions en direct de l’École démocratique de Xavier, 6 8, rue Léon Chiro, dans le 19ème à Paris. Sûrement, et vraisemblablement, si vous nous avez bien écouté. La future école de vos enfants? Rejoignez nous le samedi 29 mai, de 14 heures à 20 heures.

00:10:50:22
Six heures d’émission en direct de l’École démocratique de Paris. Vos enfants, ils vont à l’école maternelle.

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Ils sont très contents. 6 heures d’émission pendant les portes ouvertes de cette école qui fonctionnent librement, de manière démocratique. 6 heures de bilans, de portraits, de rencontres, de témoignages, de visions, d’extraits, de conférences éclairantes, de questions réponses, de tables rondes, de débats pour questionner, sentir et écrire ce qu’est une école contemporaine. L’École maintenant, pour nos enfants, il faudrait commencer moins tôt. Il faudrait plus d’horaires du tout, plus emmerdeurs, plus de types qui font les flics quand tout va bien se passer.

00:11:32:14
Ca va bien se passer.

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Xavier Faltot

Xavier Faltot: Media Mutant, brille par ses images expérimentales, mêlant art, technologie, cinéma et poésie. Dès ses débuts avec l’artiste Shu Lea Cheang, il sait capturer et danser avec le réel. Ses œuvres, à la fois provocantes et captivantes, reflètent une compréhension profonde de la globale culture actuelle. Samouraï virtuel multimedia et pionnier français dans l'utilisation des outils offerts par le web, il attend depuis toujours l'arrivée des intelligence artificielles. Aujourd’hui à l’aise avec les machines qui créent en vrai, il joue et fabrique des mondes animés à la carte ou des univers virtuels inconnus. ////// Xavier Faltot: Media Mutant, shines through his experimental images, mixing art, technology, cinema and poetry. From his early work with artist Shu Lea Cheang, he has captured and danced with reality. His works, both provocative and captivating, reflect a deep understanding of today's global culture. A multimedia digital samurai and French pioneer in the use of web tools, he has always awaited the arrival of artificial intelligence. Now at ease with the machines that create the real thing, he plays with and creates bespoke animated worlds or unfamiliar virtual universes.
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