Interview dans L’Atelier du son sur France Culture.
Invité par Thomas Baumgartner, je suis hyper en forme… je parle peut-être trop vite. Je suis hyper fier. Je rencontre Thomas de Pourquery.
Le podcast de L’Atelier du son from France Culture :
J’interviens dans la dernière partie de l’émission pour parler de Radiomarais, de La Chambre à Air et de mon amour pour la radio.
transcription automatique by transcriptive.
Glinda est avec nous.
On lui apporte un micro et ensuite on finira avec un horel Léna.
Pardon, Fred, comment présentent leur habillement?
Léna Kauffman, qui est une chanteuse russe qui a fait beaucoup de choses et qui est incroyable.
Génial.
Lena Kauffmann.
Allez, c’est parti.
Elle nous vient de Russie où vous allez et on arrête les crottes de chat, sinon ça va mal se terminer.
Léna, tu es prête un micro pour la guitare?
Tiens, ça veut dire.
Jeu.
Et voilà, c’est la deuxième partie de la flibuste qui commence.
Il n’y a t le choix asséné.
Il y a des expériences de radio, des formes qui se cherchent, qui se trouvent.
Il y a des réflexions de radio et vous me direz ça fait longtemps que ça dure.
Certes, mais l’important, c’est que ça dure.
Justement, en la matière, il y a un garçon qui se retrousse les manches avec une certaine endurance.
Il s’appelle Xavier Faltot.
Il est avec nous ce soir.
Bonsoir.
Bonsoir, c’est vous qu’on a entendu.
Elle a interpellé des gens dans la rue, c’est sûr.
On est dans la rue à Paris, on sur des chambres à air, de tracteur ou d’engins agricoles et on est dans la rue.
En effet, on est assis sur ces chambres là.
On est rue Chapon.
C’est une rue où, justement, la radio radio Maarek est la suite de la chambre Air qu’on bloque une fois par an dans le cadre des Parcours Nomade, qui est une animation mise en place par la mairie du 3e pour bien montrer qu’il y a une vraie activité développement des galeries, vie artistique du quartier.
Donc, il y a trois jours où tout le monde est mis en avant et on a le droit, du coup, de bloquer la rue et de faire une émission pleine de chaos, sympathique dans la rue.
Vous avez déjà dit quelques mots clés par rapport à ce qu’on va se dire?
Vous avez dit Paris?
Vous avez dit radio?
Vous avez dit radio marrer?
Il se trouve qu’effectivement, vous êtes aujourd’hui gérant, cofondateur et aussi animateur de radio marrés.
C’est ça, la web radio.
Vous avez fondé avec Damien Raclent deux l’IAC et Arnaud Pinier et Arnaud Pinier, une web radio.
Vous occupez des émissions à 17 heures sur Radio?
Ben écoutez, on vous voit tellement bien dire ça.
C’est comme à mon beau père, je dis ça va vous?
On a monté ça du coup, à faire ma blague.
Je me suis perdu dans une émission qui s’appelle Le Bouzonville.
Vous en occuper toujours?
Oui, c’était le paradoxe de faire tourner une radio et ne pas avoir d’émission, ce qui m’a rendu un peu dingue.
Mais par ailleurs, je dois travailler pour gagner de l’argent.
Donc, je ne suis pas toujours l’opportunité de pouvoir le faire.
Mais quand je peux, je le fais aussi.
Une émission de flux culturel qui s’appelle Baise en ville 17 heures à 18 heures et j’en fais une tout à l’heure d’ailleurs avec les Twin Twin qui essaye de passer à l’Eurovision.
Ils viennent présenter tout ça, la chambray.
Donc, on analyse à l’instant quelques mots.
On va en reparler, mais d’abord vous présenter.
J’ai vu ça comme média mi temps.
Ça veut dire quoi, média mutant?
J’aime bien la transversalité et mutants.
C’est parce que je touche à tout.
En fait, j’ai commencé en radio, je fais une école de radio studio école de France, celle qui existe et qui vaut le coup.
Ensuite, j’ai fait des reportages télé très vite à 20, puis je faisais plus du Traxx Arte Paris Première des choses comme ça.
Et j’ai même fait du fun tivi de la télé.
Donc être devant faire face à la caméra, donc, c’est tout ce mélange.
Et en plus, j’étais assistant d’artistes contemporains qui jouent aussi sur ces logiques de mélange des médias.
Puis, finalement, c’est juste contemporain.
C’est juste dire.
Je suis un artiste contemporain, en quelque sorte.
Mais comme je ne suis pas artiste, j’ai pas de diplôme d’artiste, suis pas reconnu comme un artiste contemporain.
Je suis plutôt contemporain, donc média mutant, parce que je touche à tout.
Mais alors, ce qui m’intéresse beaucoup, c’est qu’à travers vos différentes expériences, il n’y a pas que des expériences de Radio Marae et de la Chambray.
Vous l’avez dit, vous défendez?
On va dire j’ai l’impression une position par rapport à ce que ça doit être un média aujourd’hui, c’est libère la parole.
Basiquement, oui, mettre en place un chaos sympathique pour libérer la parole et surtout produire des moments médiatiques et médiatiser les archives du réel qui, a priori, n’ont pas tant place que ça.
La chambreurs, c’était vraiment remettre en place dans la ville au cœur de la cité, ce forum.
Ces tables rondes un peu flexibles pour que les gens libèrent la parole, parlent entre eux et c’était limite.
Imaginez que vous imaginez.
C’est la réalité.
C’est toujours les mêmes qui sont présents dans la médiasphère grand public.
Donc c’était aussi donner la parole à des gens qui ne l’ont pas forcément ou qu’on peut lire dans des magazines, qu’on peut lire dans des blogs.
Des choses comme ça, mais qui n’ont pas la voix, qui ne s’exprime pas et ce qui est intéressant quand il y a plusieurs personnes.
D’ailleurs, on s’était rencontrés sur une émission qui s’appelait Les Luyat sur Radio Campus.
Paris, c’est comment tu vas mettre en place une situation où des gens sont ensemble et formule des choses pour la première fois parce qu’ils sont ensemble.
C’est ça qui la réalise en réaction chimique.
Voilà comment tu sais comment tu génère des fulgurances aussi.
Entre gens et comment les gens s’inspirent et commentent.
Toi, tu es capable de huilées, ça.
Moi, j’aime bien huilée.
J’aime bien agiter, jamais.
C’est vraiment un truc qui me plaît quand ça vient de je ne sais pas.
Peut être des rêves ou des choses comme ça, où on était extatique ou autre.
Et c’était commode.
Tout ça prenait pour que ça devienne un délire.
Mais sympathique.
Toujours casser aussi la pression que pouvaient mettre certaines personnes à plomber l’ambiance.
J’étais là pour refaire la blague kivabien et ses talents d’animateur.
Il est nécessaire, forcément, mais l’idée et le concept de la chambrait, c’est une idée, une structure radiophonique masquée.
Elle est née à Berlin, je crois.
Alors l’idée de la Chambre est venue à Berlin, mais c’était face à une problématique qui est très simple on ne peut plus fumer, boire dans les studios.
Qu’est ce qu’on fait?
On fait de la radio dans la rue.
Pendant que j’étais chez Radio Campus Paris, il n’y avait rien en juillet.
On va faire un truc en juillet pour profiter aussi de ce brassage.
Des gens qui partent.
Les gens qui arrivent.
Les rencontres inattendues qui se font à Paris.
Le fait que toutes les radios lâchent l’affaire, donc donner des bons plans aux Parisiens, traduit en plusieurs langues, éventuellement pour vraiment parler aux touristes qui venaient que tout le monde a laissé tomber.
Aussi proposer des vacances aux gens qui étaient à Paris et qui pouvaient pas.
D’ailleurs, c’est le plus beau compliment que j’ai eu d’un mec un peu à la rue qui m’a dit merci pour ces heures de vacances.
C’était tout ça, lambition, et c’est devenu Radio Marret à l’intérieur parce qu’on peut fumer et boire sur Radio Marais.
On peut faire tout ce qu’on fait dans la rue, sur Radio Marais, en studio, baise en ville.
Baisant vit du lundi au vendredi, de 17 heures à 18 heures.
Tu sors, tu rencontres des gens, tu viens rue du lundi au vendredi, de 17 heures à minuit.
Tu sors que rencontrent des gens bien heureux.
Bonjour, vous êtes bien.
Salut à tous!
Les 17 heures en compagnie de Thomas Baumgartner, ça m’étonne pas.
Faites vous reprendre.
Il a un talent de reprendre les choses, les choses venant sur France Culture.
Nous sommes sur France Culture et c’est la télé du son.
Par contre, on parle effectivement de radio marrés.
C’est une radio parisienne.
C’est une radio parisianisme.
Qu’est ce que ça veut bien pouvoir dire?
Qu’est ce qui prend alors?
Parisianisme?
Non.
On est une radio qui est la voix du coeur de Paris.
Et donc, on est pas parisianisme.
On fait parler les Parisiens et accessoirement sur le Web à destination du monde entier.
Il se trouve qu’il se trouve qu’effectivement, on dit ces temps ci les médias plutôt en crise.
Il manque.
On a pu lire ça.
Un média vraiment parisien, c’est un peu ça, l’idée des radios Marie de à Paris et de ne pas faire d’information nationale ou francilienne, mais vraiment parisienne.
La voix du coeur de Paris, La voix du coeur dit tout simplement Oui.
Moi, je suis passé par 99 G 2000.
Radio FG faisait partie des premiers hétérosexuels à avoir débarqué au moment du changement et sont ouverts à tout.
Puis j’ai été mis de côté parce que j’étais ingérable et qu’ils voulait vraiment être commercial.
Et du coup, c’était vraiment ça.
A l’époque, c’était le début de la french touch.
Il y avait Nova FG, qui faisait vraiment ce job de radio locales, qui disait ce qui se passait, qui invitait les gens qui faisaient Paris et font Paris.
Et donc moi, ça me manquait tout simplement.
J’avais une émission qui s’appelait Power sur FG.
L’après midi, c’est exactement la même chose que j’avais 15 ans, 17 ans après.
C’est cette volonté là, tout simplement parce que parce que personne ne fait ce job et que ça le mérite.
C’est une ville, d’autant qu’il y a un rebond d’activité internationale.
De retour un peu beaucoup plus clinquant, une nouvelle génération qui arrive, Paris qui bouge à nouveau, tous les mecs qui se présentent à Paris qui osent Paris libéré.
Les mecs sont à bloc.
Tu vois ces gens, il se passe un truc à Paris et on est la voix de ceux, cette continuité du changement.
Parce que finalement, on l’a initiée.
Je pense que la génération 98, la French Touch, a initié une nouvelle esthétique, un nouveau truc à Paris qui est retombé pendant une dizaine d’années.
Le 11 septembre a pas mal contribué à ce retour de force de la force de Paris.
Non, mais on voit la continuité du changement.
C’est vrai qu’on a l’impression qu’il y a constamment parlé de nouvelle frontière.
Mais en tout cas, vous êtes dans un mouvement.
Vous toujours cherchez d’une recherche de nouvelles formes, nouvelles initiatives?
Est ce que Radio Marrés, c’est votre radio idéale aujourd’hui?
Vivalto idéal, non?
Et puis l’idéal, si c’est bien, c’est comme ça, c’est le but.
Mais moi, aujourd’hui, je suis dans le chemin.
J’aime bien vraiment se remettre en question en permanence, ne pas ne pas s’installer parce que ça va assez vite et on devient chiant.
Et c’est vraiment le truc de se mettre toujours en danger.
En plus, j’ai pour habitude de continuer toujours des projets sans vraiment que le précédent se termine.
Il y a toujours ça, cet effet un peu déséquilibrent, plein de doutes, mais c’est un doute qui est très, très vers le haut.
Si on devait faire une balance, la balance, je vais prendre plutôt le côté qui monte plutôt que celui qui descend.
On entend quoi sur Radio Mars, cette radio hip hop populaire et hip hop?
C’est ce qui se passe, c’est le média entre la pop et le généraliste.
On est généraliste, on passe tout type de musique sur Internet.
C’est facile de trouver des radios.
T’as envie d’écouter de la country de 70 à 72 qui était fait dans le Michigan?
T’as une radio pour ça.
Donc, il y a des radios pour tout.
Maintenant, qu’est ce qu’on fait?
Nous, on agrègent, on agrège les gens, on agrège les musiques, donc on est généraliste, on est cette espèce de salon des salles brassage et on voit et on veut ouvrir aux gens qui se sentent impliqués.
Tiens, ça, ça me parle de ça.
Je connaissais pas, mais ça, ça me parle moins.
Mais pourquoi?
Puisqu’il arrive après, ça va sûrement me plaire.
Il y a aussi cette agitation à l’antenne quasi permanente.
Ça bouge, et puis c’est vraiment ce qui se passe aussi.
Vous voyez, sur YouTube, tu as maintenant des chaînes où on reprend par la main les gens.
C’est à dire que ce travail de recherche, les gens peut être.
On en a assez envie d’être passifs, finalement, comme à la télé, mais comme à la radio aussi, on prend par là, Maripier.
Il y a peut être aussi un effet loft, c’est à dire regarder le loft et tu savais jamais ce qui allait se passer, mais tu savais qu’il allait se passer un truc.
Donc tu regardes même s’il se passait rien.
C’est un peu.
Ça a démarré comment on peut débarquer à trois heures et demie du matin, raconter n’importe quoi.
Mais ça peut se passer à 10h30 ou à 18h.
C’est pas un petit mot sur une matinale qui est présentée à partir de 9 heures.
Donc, une matinale peu tardive, mais une matinale quand même par Manon Edlinger.
Ça s’appelle La garçonnière.
Il y a aussi une émission.
Elle en a parlé.
Une belle envie qui est la vôtre et une émission qui est présentée par Patrice Blanc-Francard et Henri Blanc-Francard, Father Inside, l’enfant qui était encore dans cette maison il y a quelques mois, qui s’occupe du Mouv.
Une grande voix de la radio et de la radio musicale en particulier.
Donc là, on est sur une transmission de génération.
C’est une radio 24/24, faut le préciser.
C’est aussi à la demande, évidemment, mais une radio 24/24.
Et puis, il y a une particularité en terme de finances, on va parler à tout petit.
Une marque peut parrainer et acheter une tranche de radio sur Radio Marais.
C’est ça le fonctionnement et ça ressemble.
En fait, ça ressemble à un fonctionnement radiophonique.
Il y a bien longtemps, il y a plusieurs décennies, Radio Luxembourg, c’était ça.
Et là, vous reprenez ce modèle là.
C’est notre fonds de commerce.
Notre business model.
Il est possible de sponsoriser des émissions qui existent déjà.
Donc il y en a 27 qui ont incité deux ans, il y en a 27.
Et vraiment, il y a un éclectisme qui est rayonnant et tu peux aussi proposer des émissions à la carte ou des expérimentations sonores ou des émissions événementielles.
On a plusieurs types de produits à vendre, mais c’est la volonté parce que les gens qui vont être susceptibles de s’approprier ou de se payer des programmes vont être des entrepreneurs locaux ou des marques.
Les marques vont plutôt se ranger derrière du sponsoring d’émissions alors qu’un entrepreneur local, quelqu’un qui incite à du texte, de la photo et de la vidéo, c’est plus cher.
C’est compliqué, mais ils ont surtout pas de voix.
Donc nous, on propose de créer ta radio sur ton blog.
L’amalgame de tes archives d’émissions que tu as fait chez nous devient ta radio.
Et c’est ça aussi l’envie, c’est à dire de mettre en voie, de se payer la voix.
Mais comme cet entrepreneur local fait aussi Paris, il rentre dans l’antenne et il continue à faire Paris.
Donc, c’est l’antenne qui est faite complètement.
Les gens qui mettent de l’argent, les gens qui écoutent et les gens qui font l’antenne, tout ça ensemble, c’est Paris.
C’était compliqué ce soir de faire entendre un extrait.
C’était juste qu’on écoute en long les émissions de radio marrées pour comprendre l’esprit, pour comprendre l’atmosphère.
Mais je pense qu’en vous écoutant ce soir Vivalto, on a une idée on ne peut que conseiller d’aller sur Radio FM.
C’est ça pour écouter.
Et pour eux et pour écouter, en profiter.
Ils prendre beaucoup de plaisir parce qu’il ne faut pas oublier la notion plaisir de la radio.
Et finalement, moi, je vais avoir 36 ans.
Je pense que je garde une certaine fraîcheur et jeunesse qui est aussi vachement portée par ce projet et tous les gens qui passent à l’antenne parce qu’il faut le dire quand même.
Tous les animateurs sont bénévoles, prennent excessivement de plaisir et ça fait du bien à la radio.
Toi même, tu sais, ce truc de respiration, de données, de cinéma?
Respirer, respirer.
J’adore par.
Merci beaucoup Xavier Faltot d’avoir partagé avec nous ces expériences là.
Et donc Radio Mars sur Internet.
Merci à vous.
Pas d’inquiétude Polska Polska.
Jazz, plaisir, radio plaisir, c’était un peu le mot d’ordre ce soir qui rassembler nos deux invités, Thomas Pourquery et Xavier Faltot, tous les liens concernant l’album de tomates pour que Ripley et Sonera et les activités multiples et variées de Xavier Faltot vous les retrouver sur France Culture point.
FR avec l’art et écoute les commentaires et les podcasts.
Indian Wells Khaled Kelkal, Betty.