WJ-SPOT #1 // 15 ans d’activisme en ligne.
15 ans de création artistique sur Internet.
by https://www.digitalmcd.com/
-Qui êtes-vous ? Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?
Je suis Faltot Xavier, 30 ans, depuis 12 ans à Paris.
Xavier
Faltot aka Xavier Society for the Blind est un média-mutant autoditacte
basé à Paris. Il fait ses débuts en 1998 dans Get Up ! la matinale de
Radio Fg avec Olivier Schmitt. Dérivé de son slogan “si vous avez le
savoir faire protégez la culture”, il est est le responsable du
Mouvement pour la Culture de Masse (mcmparis). Depuis l’an 2000 il
officie en tant que journaliste pour la télévision française, de
Culture Pub à Tracks en passant par Rive Droite Rive Gauche ou encore
La Matinale de Canal +. Il raconte aussi pendant 3 ans de 1999 à 2002
ses nuits dans le magazine Technikart. Il fait ses premiers pas dans le
web et la vidéo en ligne en 1999 sur Canal Web, puis Nouvo.com. Auteur
depuis 2004 d’un fanzine “Le Guide du Renard des Villes”, un guide de
survie en condition urbaine qu’il agraffe aux murs des villes
francophones, il fabrique aussi des herbiers de rues, composés de
stickers qu’il décolle des murs des différentes capitales qu’il croise.
En ligne, il diffuse de manière transversale ses médiavirus, comme ses
Transmediaquizz ou ses Videodrones. Matériaux qu’il remixe depuis 2003
en live lors de ses VJ sets. Il accompagnera le groupe Scratch Massive
jusqu’en 2006 pour ensuite se produire avec d’autres musiciens. Ces
modules, effectués dans un style impressioniste version post-MTV,
proposent un engagement radical à l’esthétique avantgarde. En 2004, il
commence l’aventure Radio Campus Paris. En 2005, suite à un tournage à
Rome sur les médias indépendants et les télés pirates, il décide de ne
plus travailler pour la télévision et commence à penser à devenir un
media indépendant. Mercredi 19 octobre 2005, il co-organise et anime
une soirée-atelier d’une durée de 4 heures, destinée à mettre en
lumière la place spécifique occupée par le “hoax” dans les
interventions des groupes art activistes et média activistes en Europe
et aux Etats-Unis. Le 1er Avril 2005 pour la première fois il est
invité à projeter son travail dans le cadre d’une exposition “Talk to
the Machine” à Amsterdam : Precept un documentaire expérimental de 50
minutes sur les nouvelles formes d’activisme. Dans la foulée il commence à travailler avec Sébastien Kopp et François–Ghislain Morillion
de la marque de baskets équitable VEJA. Il part avec eux au Brésil fin
mai, c’est sa première rencontre avec Sao Paulo. Février 2006 il
rencontre le collectif Porta2030 aka Shu lea Cheang, Ilze Black et
Alexeï Blinov à Londres et comprend le concept “être un artiste”, et
celui de “performance”. Avant les présidentielle de 2007, le 1er Avril,
il organise et anime “Qu’est ce que ça change ? !” une émission
preformance radiophonique de 6h en direct en ligne et sur Radio Campus
Paris, un rassemblement européen d’écologistes actifs, d’ouvriers
culturels et de fabricants de réseaux sociaux, pour échanger des idées
et mettre en place “la nouvelle classe” trans-européenne. En Mai avec
John Jordan et Isabelle Frémeaux il réalise une série de portraits
d’écologistes radicaux
intitulée “Another End of the World is Possible” à Londres. Invité avec
le collectif d’artistes Porta2030 à Londres et à Riga, il commence à
travailler et voyager avec Shu Lea Cheang qui devient une sorte de
Pygmalion pour lui. Elle le conduit sur des performance de Taïwan à
Salt Lake City où il réalise à grande vitesse une série de montages
pendant lesquels elle lui livre quelques secrets en terme de style et
d’efficacité. En Juillet 2007, il crée sa société de production
audio-visuelle : La Controverse. Il se lance dans la production d’un
city guide Européen : Reco(n). Il travaille sur la géolocalisation et
sur un style de réalisation efficace mais poétique. Le 4 Novembre 2007
il organise la première projection anti-pub à Bucarest. Les 4 et 5
Février 2007 au Sénat il conceptualise et réalise une série de 40
interviews de la crème de l’avant garde des nouvelles technologies et
de l’Internet dans le cadre du Forum Netexplorateur. En juillet 2008,
il met au point une émission radio : La Chambre à Air diffusé sur Radio
Campus Paris, un show d’un mois en direct de la rue à Paris. Sa
première expo collective «sao paulo mon amour» à Paris aura lieu à la
Maison de Metallos en septembre pour une installation vidéo 8 écrans et
une vidéo performance. En octobre retour à Sao Paulo, invité par Veja
pour sa première installation vidéo. Une oeuvre 8 écrans portrait de la
ville, c’est sa méta-vision de l’exposition “Sao Paulo, Mon amour” qui
aura lieu mi-septembre à la Maison des Métallos à Paris.
1 ///// Vous vous intéressez au réseau depuis des années. D’un point de vue
artistique que s’est-il passé pour vous ces 15 années sur Internet? comment
avez-vous perçu, vécu et traversé la naissance et l’adolescence du web ?
Ma perception est surement celle des nantis qui les premiers ont eu accès aux lumières pré-révolutionnaire. Je sais faire partis des premiers à avoir joui des fruits, des idées, des lumières donc du web. J’ai commencé pour continuer à parler de moi à utiliser un mac2E en 1984, et suis tomber dans le design de cd-rom interactif à 14 ans, donc l’arrivée et l’utilisation du web fut pour moi tout à fait normal.
Comme un poisson dans l’eau donc j’ai grandit avec les innovations technologiques. Mais entre analogiques et numériques, tel le chainon manquant je garde ou plutôt tente de garder de la distance sur le médium. Tente de trouver du sens, une fonction.
Mon sentiment après ces années est que les outils s’améliorent, se lissent aussi. Ce qui me touche c’est de plus en plus l’efficacité des plateformes sociales qui enfin commencent à avoir du poids et dessinent un monde plus juste, mieux informer, plus transparent je pense… je me sens partir dans une sorte de paraphrase de toutes les interviews que j’ai réalisé sur le sujet, donc je stop ici, et conclue avec ma baseline : transgress to progress qui à mon sens est la clef du développement des nouvelles technologies.
Il nous faut des histoires, des hommes, de la poésie et surtout continuer toujours à développer des usages qui fassent avancer les mentalités et les technologies au service des hommes. Il faut dépasser l’effrayante transparence d’aujourd’hui pour offrir de l’imaginaire frais et inspirant sinon la machine et les robots pensant finiront par tous nous réduire à l’état de neurones esseulés.
La guerre de l’imaginaire a commencé et partout il faut recruter.
Halleloujah.
2 ///// Quelle est pour vous la portée de la notion de réseau? d’un point de vue
social, politique, artistique, philosophique comment le réseau a-t-il modifié
notre rapport au monde, à l’espace et au temps, nos usages, nos pratiques,
notre façon d’être, de travailler, de penser, de partager, d’échanger, de
collaborer, de créer…
Simple
et efficace… il n’y a plus de limite à la pensée, il n’y a plus de
limite à la création, il n’y a plus de limite à l’échange immatériel et
ceci effraie, ceci est troublant. Il est donc important de précipiter
le processus vers un retour au réel, à l’échange bienveillant de
denrée, de dur, de coeur, de transpiration. De ne pas attendre que la
nature nous rappelle à l’ordre. Le virtuel c’est super mais il ne
produit rien d’autre que de l’espoir et de l’inspiration, qu’il faut
impérativement transformer en actions. Sinon et bien le plus bel outil
inventé par l’être humain ne sera qu’un gadget dans notre histoire en berne.
Je crois aux trains, je crois aux histoires d’amour, je crois que l’on peut peindre à plusieurs.
3 ///// Dans le futur le web sera t-il encore un territoire intéressant à
explorer, pensez vous qu’il sera un terrain fertile pour la création,
pensez-vous qu’il générera ou produira des formes hybrides où le monde physique
et le monde virtuel fusionnent, se frottent et se télescopent?
La
réponse est dans la question, toutefois ce qui m’inquiète est ce
rapprochement entre le réel et le web, la réalité augmentée, les
réseaux sociaux dans le réel. J’ai peur que l’on puisse rentrer dans
une sorte de ségrégation assisté par ordinateur dans le réel. Où les
hommes auront le choix de paramétrer les éléments du réel qu’ils
veulent voir et sentir et d’exclure les autres.
En gros, gommer le
hasard et les rencontres fortuites pour rester dans un univers à la
carte. Cela se dessine déjà sans mac ou pc partout dans le monde… je
pense aux forteresses pour riches, je pense aux centres commerciaux.
Et
c’est ici que je suis heureux et que je remercie la planète de ne pas
nous permettre de continuer à développer des technologies sans penser à
la nature. Car je crois, que nous n’atteindrons jamais le scenario que
je viens de décrire car partout les cris des hommes nous déconnecterons
de notre vie cosmétique et cynique. Ils nous rappellerons que derrière
nos portes notre statut facebook n’a plus de raison d’être.
Bienveillant l’homme retrouvera ses instincts d’autrefois et l’amour de son prochain je l’espère vaincra.
Ma présentation chaotique en vidéo:
La Transcription automatique via Transcriptive:
Tu m’as présenté Sylvaner Paletot, dévorais écran plat.
Bonsoir a tous, alors j’ai le coeur qui bat.
Je suis très fier d’être ici.
J’ai bu 4 bières.
Je me demande pourquoi je dois vous expliquer que le web va changer le monde puisque vous êtes tous convaincus, sinon vous ne seriez pas là.
Je vais pas vous expliquer que oui, c’est la liberté.
Je ne peux pas m’asseoir.
Je travaille beaucoup en ce moment.
Le Web, il y a énormément d’argent et il faut travailler sur ce que je vois sans lunettes.
Qu’est ce que je dois dire?
Je me demande ce que je fais là.
Je me demandais qu’est ce que je fais là?
Moi, j’ai une approche du média.
J’ai une approche du média, une approche artistique, du web.
Le média, c’est Qu’est ce qu’on dit?
Qu’est ce qu’on raconte?
Qui en influence?
Ça, c’est le web.
Qu’est ce qu’on dit?
Que ce sera gonflant, à l’évidence?
Attention!
Quel est le patient et jusqu’où peut aller?
Jusqu’où peut on aller avec les gens?
Vont ils nous suivre tout au cours de ce surf que nous leur proposons?
J’ai pas trop Pereyra ainsi, j’ai répondu.
J’ai répondu par ex.
À des questions qui me réorienter sur des réalités.
L’Écologie, des choses comme ça.
C’est bien beau de se toucher dans cette marée noire.
Parler du web dans l’attendant et bien il faisait, excusez moi, une différence de 15 degrés en deux jours.
Ça m’effraie.
Là, je préfère Jean.
L’Écologie, ça m’intéresse, mais là, ça m’effraie.
Donc ça, c’est moi.
Quand je suis à l’arrêt, je pas que des casquettes.
C’est un moment assez dur de mon existence, c’est vrai.
J’avais décidé de ne plus me raser.
Voilà, donc, je arrive dans cette ville parisienne à l’âge de 19 ans et en 1997, ce qui vous permet rapidement de conclure que j’avais 19 ans.
Je veux être connue parce que finalement, c’est vrai, ces animateurs dans le poste que je bois de chez moi ne satisfait pas mes désirs.
Ils ne répondent pas aux questions que je pose sur le monde et je pense que je peux être meilleur, que c’est vrai.
Être connu, ça a l’air sympa.
Je passe dans une école de radiophonie à Boulogne, un établissement qui m’a permis d’avoir des conventions de stage très facilement et je m’engage dans la radio.
Aujourd’hui, je commande sur un média gay.
En somme, Nathalie Magnan, je dis juste un ticket pour hommes.
Je m’installe dans la tectonique avec cette coupe, tu arrives à ses côtés, dans sa tête.
Si on est sur le Tchad, on m’a dit que c’était trop long.
C’est pas mal.
Et une sorte de j’aime bien.
C’est comme si tu allais vite, mais sans bouger et donc très rapidement.
J’ai la radio en 99.
Qu’est ce qui se passe?
CanalWeb, le site qui n’existe plus.
Nouveau pas comme site qui n’existe plus.
Dancause.
Dessinée en flash avec ma tête, qui fait des chroniques radio au niveau de la radio, l’emaki, mais bien d’autres non, mais en flash, le design, c’est super ça.
Je ne sais pas, c’est dur.
Les gens ne comprennent pas, ils ne comprennent pas comment on fait.
Je crois qu’on va pas vendre quand on arrête le projet.
99 nouveaux points.
Comme tous ces gens qui parlent de problèmes de débit.
Aucun problème.
CanalWeb, aucun problème de musique électronique comme aucun problème.
Je suis calmement, calmement.
Là, on est en 2007.
J’ai 19 ans, mon âge, mais ce n’est pas grave.
C’est pour ça que je te demande en quoi cette musique est assez bon pour préfacer.
C’est bien ce que c’est faire.
Curé-Labelle, ces écrans dans le cyberespace, musique électronique comme on est au couine avec un mec qui a dans son sac une sorte d’énorme émetteur qui fait qu’on est en streaming quand il touche les culs des meubles.
Et oui, on est un laï CanalWeb, là même du streaming.
Le problème pareil pour vous?
Pas comme les mecs de l’autre côté, ils peuvent pas recevoir le signal, mais nous, on est là et on produit du contenu.
Donc en approchant la capitale, ça l’envie de sucer du producteur nous fasse travailler et en fait, disparait petit à petit dans ma tête.
Parce que oui, je peux produire le programme que j’ai envie de produire.
Je n’ai donc plus besoin de personne et je commence à développer l’esprit indépendant indépendant qui mettra du temps à jaillir.
Et le déclic pourrait.
Le déclic est un livre de Monsieur Benassaya à la fragilité, la fragilité qui m’explique que non.
Tu n’as pas engagé du jour au lendemain, c’est quelque chose qui n’est au cœur de toi et qui est un roman par phénomène de cristallisation.
Tu essaies de venir engager.
Nous sommes en 2002 1,5, la moitié de 2002 et je commençais à lire No Logo No Logo.
Le livre, dont on m’a parlé longuement, c’est en américain.
C’est un peu fatiguant.
Il arrive le lui trois jours sous MacOS.
Je change, je change le sang, je m’engage et les formes commencent à se préciser.
Donc, je me lance dans la production indépendante plutôt un fanzine que j’ai graffs dans la rue avec Le guide du renard des phallus Vaïsse, Beauville.
Mais intérêt international déjà international parce que je me dis à ce moment là, je suis engagé.
J’ai envie de dire des choses, mais bizarrement.
Les gens autour de moi ne me comprenne pas.
Je parle français, je deviens fou, je décide de partir à l’étranger.
Tortora Amérique petit désastre écologique.
Je me dis que non, je ne suis pas seul.
Non pas seulement en ligne à converser avec des gens, mais plutôt directement dans leurs yeux.
Inspiré.
Je me dis que le monde change.
Yes!
Le monde change.
Le produit huile dans lequel je mets un DVD avec du contenu, du fait des habits intelligents, des interviews et des retouches sans un pas.
Les retours sont simples, pas, mais je ne sent pas de becoming.
Ça n’accroche pas, il aurait fallu attendre.
On s’inquiète.
La crise est d’abord un désastre écologique.
Pour que les gens prennent conscience dans la mer, dans la Galisson, je lis Bernard Stiegler et Bernard qui me regardent.
Où arrive à écrire ce que je ne sais pas dire, c’est important, donc, et je dirais effet de capillarité.
Les prisons Odryses double l’expansion de la pensée d’altérations, le bouche à oreille.
Il est vrai que les gens se rendent compte qu’il faut que s’engage aussi à quoi c’est en face et j’ai développé ma société de production audiovisuelle qui produit tout type de contenu intelligent pénurie, communauté, réflexion, notamment dans des projets chambreurs.
L’idée ne se sentent pas des chômeurs de tracteurs.
On est dans la rue, on stream, c’est Hirt Science.
Les gens s’expriment, c’est Récré A2.
Quoi faire de Jacques Martin, l’ami Crochet, 37 degrés à l’ombre.
C’est la fête dans la rue.
Et qu’est ce qu’ils me, les gens?
Question Une question récurrente dans cette émission, nous disent les gens.
Si un crash écologique économique est ce qu’il en reste et il se trouve que les gens répondent quasi systématiquement l’avis.
Le réseau Tout ça ne vous en parle depuis le départ n’était pas de.
Moi, je suis pas rentré de ces écrans à tout moment.
Ce n’est qu’un miroir.
Qui permet du point A au point B, qui pensait ne pas être en façade, de se rejoindre devant un laser, vous?
On n’a pas le droit à le point B qui revient le même point.
Ne pensez pas être connecté, mais en réalité, via le miroir, se toucher se regarde et tout à coup, Saint-Menet échange échanger les mots français, échanger en américain.
La troisième, voilà une opération militaire, en somme, qui va nous permettre de manière fluide.
Et bien de faire que nous n’aurons plus à faire aux mandarins coquins qui essayent de nous persuader que nous n’avons pas de mot à exprimer sur notre devenir.
Un certain.
15 Mes études, c’est moi qui ait changé, c’est moi qui c’est très bien.
J’ai regardé un peu Baskerville départ.
Je m’entends soucieux puisque ça mérite ça.
Dans le parcours très abordable, je n’ai pas du tout répondu aux questions.
Par contre, c’est important.
Le mime est très important.
Le concept, de même que le concept d’Internet du réseau informel.
Le concept de BEM, c’est le gel imposé à la culture.
C’est à dire que dans une optique agoniste, la sous représentée s’organise, se développe et évolue.
Et tout à coup, une sorte de vie prend forme et s’élève.
Quelque temps après, l’être humain commencera à devenir le maître de la planète et développera ce qu’on appelle la culture et dans une culture.
Le bac culturel dans lequel ma vie est même exemplaire, évident.
Faire du feu avec beaucoup de rigueur, ce n’est pas évident.
En revanche, le jour où le maître a découvert, il a passé son copain, qu’il a passé son copain, copain, copain, copain, copain, copain, copain, copain, copain, copain.
Et la terre a été cotylédons et l’homme pouvait se gouriev avec de l’avant.
Tu devrais verser un peu comme garage, façon catch.
Presqu.
C’est très bon.
Laurent Alisher ne doit pas rester dans l’ombre comme ça arrive bientôt.
Conclusion excusez moi, je reprends ma soupe.
Conclusion si elle est bien dans le futur, le même sera t il un témoignage intéressant?
Explorimmo et il serait alors très simplement.
Je vais pas vous dire les liens Internet qui sont normalement les dernières phrases prononcées, car elles sont imprononçables.
En revanche, dans les liens HTTP de Poincheval, chez Max Point, Google Maps, Street View, Street View.
Comment ça?
Comment?
Comment ça vous, vos meubles?
Vous me voyez, c’est une bonne façade.
http://www.archive.org/details/Precept >
< http://leweb2zero.tv/video/videodrone_394507d98fc0be8 >
< http://leweb2zero.tv/video/mcmparis_91475459e74ce8d >
< http://www.livestream.com/halleloujah >
< http://www.flickr.com/photos/lc2a/ >
< http://www.archive.org/details/transmediaquizz >
< http://www.dailymotion.com/societyfortheblind >
< http://www.dailymotion.com/videodrone >
< http://www.cultureshop.org/ >
< http://users.skynet.be/J.Beever/index.html >
< http://pespmc1.vub.ac.be/MEMSTRUC.html >
< http://www.memefest.org >
< http://www.discordian.com/discordian.html >
< http://www.reprogramming.org/what_is_it.htm >
< http://poissonsmorts.com/ >
< http://dvblog.org/ >
< http://www.illegal-art.org/video/index.html >
< http://www.guerrillamarketing.it/ >
< http://www.giovannisample.com >
< http://www.guerrillanews.com/ >
< http://www.jimpunk.com/ >
< http://www.labofii.net/ >
< http://maps.google.fr/help/maps/streetview/
Xavier Faltot aka Xavier Society for the Blind is a
Paris-based self-taught media mutant, a member of
the Mouvemement pour la Culture de Masse
(mcmparis) (Movement for Mass Culture, Paris).
Since 2000, he has presided as a journalist for French
television, from Culture Pub to Tracks, to Rive Droite
Rive Gauche, and La Matinale on Canal +.
He also described his evenings and nights for
3 years, from 1999 to 2002, in the magazine
Technikart, and took his first steps with the web,
and online video, in 1999, on Canal Web, and then
on Nouvo.com.
Since 2004, author of the fanzine “Le Guide du
Renard des Villes,” a city life survival guide that he
staples to the walls of francophone cities, and he also
manufactures street herbariums made of stickers that
he peels off the walls of various capitals he visits.
Online, he transversally disseminates his media viruses,
as well as his Transmediaquizz and Videodrones.
Material which he remixes, live, for his VJ sets.
He would accompany the group Scratch Massive
until 2006, following which he would perform with
other musicians.
These impressionist post-MTV style modules offer a
radical alliance with avant-garde esthetics…
In July 2007, he creates his audiovisual post-production
company, La Controverse. He starts up production of
a European city guide, Reco(n), then with poetic yet
efficient style he sets to work on geolocalization…
On the 4th and 5th of February 2007, at the French
Senate, he conceives of and conducts a series of
40 interviews with the cream of the crop of the new
technology and Internet avant-garde, for the Netex-
plorateur Forum (Netexplorer Forum)…
//My perception is surely that of the fortunate, the first,
who came into contact with the pre-revolutionary lights.
I know myself to be one of the first to have enjoyed
the fruits, the ideas, the lights, of the web. I started using
a mac2E in 1984, and fell into designing interactive
CD-Roms at 14, so the arrival, and the use of the web
were completely natural for me.
I grew up with technological innovation like a fish in
water. But, caught between analog and digital, like
the missing link, I try to keep a perspective on the
medium; I try to find its meaning, its purpose.
After all these years, I feel like the tools have improved,
and have become more usable. What touches me
personally is the greater and greater efficiency of
social platforms, which, I think, are finally gaining in
influence and creating a fairer, better informed
world…I can feel myself about to start paraphrasing
all the interviews I’ve conducted on the subject, so
I’m going to stop here, and conclude with my baseline:
transgress to progress, which, in my mind, is the key
to developing new technologies.
We need stories, we need men and women, we need
poetry and, above all, we need to continue to develop
practices that create attitudes and technology that
progress for the good of mankind. We have to go
beyond today’s frightening transparency, and put
forth a fresh and inspiring vision, or else thinking
machines and robots will end up reducing us to lone,
isolated neurons. The vision war has begun, and we
need to recruit, everywhere. Hallelujah.
///Simple and efficient… no more limits for thought,
nor are there limits for creation, nor for immaterial
exchange, which is scary, unsettling. So it’s important
to drive the process back towards reality, the benevolent
exchange of solids, of sweat, of the heart, of foodstuffs.
To not wait for nature to call us to order.
The virtual world is great, but it never produces
anything except hope and inspiration, which we
absolutely must transform into acts. Otherwise, well,
the most splendid instrument invented by man will
be nothing more than a gadget in our disheartened
history. I believe in trains, I believe in love stories,
I believe we can paint together.
////What worries me is the increased proximity between
reality and the web, augmented reality, social networks
entering the real world. I’m afraid that we could
come into a sort of computer-assisted real world
segregation, where people will be able to define the
parameters of reality that they want to feel, or see,
and exclude all the others.
Basically, wipe away luck, and random encounters,
in exchange for a pick and pay universe. It’s already
coming into view, without Macs or PCs, all over the
world… I’m thinking about the fortresses for the
rich, I’m thinking about shopping malls.
And that’s why I’m happy and grateful to the planet
for not allowing us to continue to develop new tech-
nologies without thinking about nature. Because I
believe the situation I’ve just described will never
come to pass, because the voices of men everywhere
will disconnect us from our lives of cosmetics and
cynicism. They’ll remind us that, behind closed doors,
our facebook status no longer serves any purpose.
Benevolent man will retrieve his forgotten instincts,
and, I hope, love for our follow man will win out
in the end.