Bidüles, trucs et autres jouets.
Sur le trottoir de la rue Jean-Jaurès à Douarnenez (Finistère), au numéro 22, Emilio le robot fait le guet devant une enseigne rouge vif. Derrière la vitrine de Bidüles, on devine un joyeux bazar : arc et flèches, toupies, billes, diabolo, petites voitures, coussin péteur… Que des indémodables. « Les purs Douarnenistes me disent tous : c’est comme chez Carn ! » s’amuse Marie Leguellec, 39 ans, qui a ouvert cette boutique de jouets en septembre. « Chez Carn » : c’est ainsi qu’on appelait autrefois le bazar des Nouvelles Galeries de la rue Duguay-Trouin.
Des jeux « intemporels »
Dans la malle au trésor rétro de Marie, pas un classique ne manque. « L’autre jour quelqu’un m’a téléphoné pour me demander si j’avais un pistolet à eau… raconte la jeune commerçante en levant les yeux au ciel. Évidemment que j’en ai ! » Aucune nostalgie, ces jeux sont « juste intemporels ». Il ne faut d’ailleurs pas s’y tromper : derrière leur aspect vintage, 95 % des jouets sont neufs. Seules quelques pépites d’occasion ont été dénichées par la vendeuse passionnée : « Je passe ma vie dans les brocantes. »
Sur le trottoir de la rue Jean-Jaurès à Douarnenez (Finistère), au numéro 22, Emilio le robot fait le guet devant une enseigne rouge vif. Derrière la vitrine de Bidüles, on devine un joyeux bazar : arc et flèches, toupies, billes, diabolo, petites voitures, coussin péteur… Que des indémodables. « Les purs Douarnenistes me disent tous : c’est comme chez Carn ! » s’amuse Marie Leguellec, 39 ans, qui a ouvert cette boutique de jouets en septembre. « Chez Carn » : c’est ainsi qu’on appelait autrefois le bazar des Nouvelles Galeries de la rue Duguay-Trouin.
Des jeux « intemporels »
Dans la malle au trésor rétro de Marie, pas un classique ne manque. « L’autre jour quelqu’un m’a téléphoné pour me demander si j’avais un pistolet à eau… raconte la jeune commerçante en levant les yeux au ciel. Évidemment que j’en ai ! » Aucune nostalgie, ces jeux sont « juste intemporels ». Il ne faut d’ailleurs pas s’y tromper : derrière leur aspect vintage, 95 % des jouets sont neufs. Seules quelques pépites d’occasion ont été dénichées par la vendeuse passionnée : « Je passe ma vie dans les brocantes. »
Sur les traces d’un arrière-grand-père, fabricant de jouets
Avant d’ouvrir cette boutique de jouets, la malicieuse Marie a fait « un milliard de trucs ». Guide dans les musées parisiens, traductrice d’allemand, la jeune commerçante a aussi touché au droit pénal international. Et beaucoup voyagé, en s’arrêtant chaque fois que l’occasion se présentait dans les échoppes de jouets des quatre coins du monde. Avant de revenir s’installer à Douarnenez, sur les traces d’un arrière-grand-père fabricant de jouets, Clet Belbeoch. « Les jouets, c’est un truc qui réveille l’humanité des gens », affirme Marie en connaisseuse.
Un masque de Kim Jong-un !
Pour ceux qui s’inquiètent de voir leurs enfants et petits-enfants le nez dans les écrans, il y a en tout cas là de quoi émerveiller n’importe quel gamin. Avec ses petits prix, la boutique est un paradis où claquer ses trois sous d’argent de poche. « Y a des petits qui viennent avec 2,50 € ! » raconte Marie, qui se félicite de voir passer toutes les classes sociales. « C’est hyper démocratique une boutique de jouets. » Et les adultes se prennent eux aussi vite au jeu. Le cadeau qui cartonne ? « La soufflette », un jeu d’habileté simple comme bonjour, composé d’un tube en bois et d’une balle. « Si t’aime pas ça, t’es pas humain ! » s’exclame Marie. Son favori ? Le « pop-up », un jeu en bois multicolore de 1854 qui n’a pas pris une ride. Et le cadeau le plus inattendu qu’on puisse trouver chez Bidüles ? « Un masque de Kim Jong-un ! Mais je l’ai vendu hier… ». Pour les amateurs, en prévision des Gras, « il reste des masques de François Fillon… »
Elsa GAUTIER. Publié le 20/12/2021 à 18h43
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