Aline de Billie Papier
Part 1 / DOUARNENEZ
Son morceau: Henri Texier – ‘Les Là-Bas’
Part 2 / Billie Papier & Bonnes adresses
Extrait de l’émission:
J’Y VAIS:
Transcription automatique par Premiere Pro:
PART 1:
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Je vous souhaite la bienvenue.
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C’est le sang des glaçons, le sang des flacons.
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Soyez le bienvenu.
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Bienvenue donc à toi, Aline de Billy Papier. La boutique de loisirs créatifs qui s’est ouvert il y a maintenant quelques mois à Douarnenez, et il n’y en avait pas ailleurs. Ça fait du bien. Merci d’être.
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Là. Merci pour l’accueil.
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Adrien avec vous. On est très content que tu aies fait le déplacement. Alors, la première partie de cette interview, tu le sais dédié à Douarnenez, à cette ville ? Première question c’est quoi ton histoire avec Douarnenez.
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Alors ? Douarnenez ? Moi, j’ai de la famille dans le coin, une demi heure d’ici. Donc depuis toute petite, je passe, je passais mes vacances dans la famille. Et il y a Elisa, au bonheur des dames, qui juste de l’autre côté, rue Anatole-France, qui est venue s’installer il y a dix sept dix huit ans. Et je lui dis m’attendre ici si c’est pas chez moi, mais en tout cas, j’y suis souvent.
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Donc je passe te faire des coucous dès que je suis dans les parages. Et après moult discussions, je dis pourquoi on n’ouvrira pas une boutique durant l’été. Donc, il y a quinze seize ans, on a ouvert ici, rue Voltaire, pratiquement en face, une petite boutique éphémère durant trois mois à trois copines. Et moi, c’était plutôt sympa. Ça permet de rencontrer les, la population, les légendes.
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Bref, et puis à chaque fois, je suis revenue la voir l’été, l’hiver, quand je venais voir la famille.
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Et ça, dans ta bouche.
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C’est ça. Et à chaque fois, elle me disait Mais quand est ce que tu viens installé ? Et je dis ça, c’est pas pour tout de suite. Et puis après, on connaît tous ce qui s’est passé ces dernières années. Et moi, j’étais à mon compte depuis que je bosse à mon compte depuis 2019 et je trouvais que c’était le bon moment de pouvoir vivre d’autres aventures en dehors de la région parisienne.
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J’étais en région parisienne pendant quelques années. J’ai vécu aussi au Québec. Et puis, je ne me voyais pas rester. Moi, ça faisait longtemps je savais que je bougerait, mais je ne savais pas à quel moment. Et il y a les contraintes professionnelles et familiales. Et donc, je suis arrivée en Bretagne en 2021.
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Voilà définitivement fin. Définitivement ?
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En tout cas, définitivement pour l’instant, avec une aventure en Bretagne. Et puis on verra ce qui se passera par la suite. Et donc, ça fait depuis 2021 que je resterai une maison. Et là, je suis installée depuis cinq mois. Dans le dur. Là, ça y est, je suis chez Odile. La boutique.
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Donc, officiellement, est douarneniste. Oui, mais la question qu’on se pose ici, c’est combien de temps il faut pour redevenir Douarneniste ?
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Moi, personnellement, je ne me sens pas du tout Douarneniste. Je me sens ni parisienne, ni cet pages. Je me pose, je me suis jamais posé la question de savoir si j’étais d’un endroit ou d’un autre. C’est ça, je me sens bien. Et puis je ne vais pas me définir comme Douarneniste, Parisienne, tu dis.
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Le Douarneniste.
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Alors ? Ah oui, moi, moi, je me définis pas comme Douarneniste, loin de là. Mais comment définir un Douarneniste Je ne sais pas si j’en ai réellement rencontré de vrais des pure souche. Autour de moi, Elisa, dont je parlais tout à l’heure, est brésilienne. Elle est là depuis dix sept 20 ans.
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J’ai rencontré pas mal de personnes, des Irlandais qui sont là depuis 30 ans, des gens qui ont vadrouiller. Et puis j’ai rencontré des personnes qui étaient nés à Douarnenez ou dans les environs, qui ont fait toute leur enfance.
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On dit qu’ils sont Douarnenez dans ce thème. Ils sont nés à Douarnenez.
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C’est ça ? Si je ne me sens vraiment.
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Nulle part, si c’est la dernière.
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Ils ne savaient pas que c’était la dernière fois que je fais la dernière à Vannes.
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Avant un naufrage. On ne sait pas. Mais de quoi ? Donc le Douarneniste, le Douarneniste.
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Quand est intéressant le Douarneniste, mais aussi ça fait un courant.
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C’est un courant fort. Tu vois que tu s’approche du micro ? Steeve, t’es un vrai sardine un vrai Penn sardin, c’est ça ? Mais toi, t’es douarneniste, toi, t’es né ici ? N’est ni. Ah ouais ? Donc un vrai. C’est le seul et unique premier Douarneniste que je reçois ici. Mais oui, parce que j’ai que des fois, j’ai des revenus. J’ai des idées, des new istes comme nous autres, mais pas de ne pas y plus de maternité.
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Elle en est aussi simple. On peut plus être un peu plus Douarnenez, un peu plus associé.
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On est chez soi.
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Comme en font un copain, un pied chez elle, chez elle, n’a pas d’étage dans les dans les étages, parce que moi, je me pose cette question combien de temps faut il pour pouvoir passer du monothéisme, donc de passer du w z ? Combien de temps il faut à ton avis ?
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Ça dépend des rencontres.
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Mouais. Tu parles un peu le breton ? Pas du tout le mot breton favori.
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Que nous kenavo.
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Pas mal sans être utile et très efficace. Accompagné d’Hervé sans prononcer le r après.
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Un mot autour de moi et de la famille des bretonnants, ça parle breton. Sa vie culturellement le breton ? Eh bien non, pas du tout.
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Étrange.
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C’est parce que j’ai pas baigné. J’ai découvert d’autres cultures qui m’ont peut être plus séduites. Mais là, je ne dis pas non à la culture bretonne. Au final, je suis néo, donc je ne dis pas que demain, s’il y a quelque chose qui m’accroche. Voilà. Moi, dans mon travail d’illustration, je sais que le motif breton est plutôt intéressant.
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Donc je me vois bien pousser un petit peu la technique autour du motif. Le motif glazik par exemple.
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Pour des gens qui ont jamais entendu parler de Douarnenez, tu leur dis que c’est quoi ta vie ?
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Tout J’habite au bout du bout de la France, dans la belle, la plus lointaine à l’Ouest, et que le coin est très charmant, que l’accueil est identique à c’est assez sympa et que c’est vraiment très authentique. Moi, je dis que le coin a vraiment gardé ce charme, que beaucoup de villes du bord de mer ont perdu.
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Voilà qu’on a quand même trois ports. Oui, c’est vrai, la vie des trois ports, c’est important parce que comme ça, tu peux adapter au lever, coucher.
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C’est exactement ce que j’allais dire en fonction du soleil, tu sais que tu vas à tel endroit ou aller.
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Déjeuner ou l’apéro tout simplement. Qu’est ce que t’es vraiment ici ?
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L’horizon ? L’horizon infini. Mais ça, c’est vrai que je peux l’avoir. L’important, c’est pas qu’à Douarnenez Moi, il faut mettre un peu de temps pour te. Pour vraiment que je te dise clairement tout ce que je peux aimer. À Douarnenez, en tout cas, j’aime l’atmosphère. Je trouve que c’est une ville qui a une âme. J’aime l’âme de la ville.
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C’est une sorte.
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Pour l’instant, je peux te dire ça.
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Et est ce que tu es remarqué depuis que tu es là ? Une forme de renouvellement du changement tu disais que tu ne voyait pas beaucoup de nonistes originaires de Douarnenez. Tu connais Steeve ? Mais je.
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Suis ravi.
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Mais tu remarques quand on change quelque chose à changer puisque en plus tu viens régulièrement. Est ce que tu as remarqué une évolution, quelque chose de notoire ?
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Il y a plus de ville, le centre ville et est plus vivante. Tu sens qu’il y a plus de mouvement. Et encore une fois, j’étais que de passage. Donc quand tu y vit depuis plusieurs années, je pense que tu. Tu te rends compte davantage. Et des fréquentations ? Je ne sais pas. Au niveau culturel, ça a toujours été assez riche.
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Moi, je suis plutôt ravi. Ici, Donc là, là dessus, je ne peux pas te dire s’il y a du changement. Mais il y a plus de mouvement, plus de dynamisme. Et après ? Comme je rencontre continuellement de nouvelles personnes et en plus des nouveaux arrivants ou des personnes qui ont envie de s’installer ici, j’ai envie de te dire que le changement, on le ressentira davantage dans les prochaines années.
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Quand les gens se sont installés, s’adaptent et dans ce sens ? Est ce que tu auras quelque chose ? Non pas à changer parce que j’ai peur de dire changer. Il y a un peu de langue de bois ici quand il s’agit d’être nouveau et de faire changer les choses. Est ce que tu améliorerait quelque chose si tu en avais le pouvoir ?
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Alors là, c’est une belle école.
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Je me tape dans la rue.
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Alors c’est la même chose. Une chose que j’aimerais. Je trouve que les façades, parfois, ont un petit peu de tristesse, un peu gris, et il y a plein de façades qui sont vides. Et ce que j’aimerais mais ça, j’en ai discuté avec les APF quand j’y suis allée pour.
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Excuse moi à l’APF.
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Architecte, architecte des Bâtiments de France est d’accord, c’est d’avoir plus de fresques murales. Mais bon, vu que la ville est protégée et je trouverai, ça serait hyper sympa d’avoir de la couleur et de l’illustration dans la ville parce qu’il y a parfois ça un peu tristoune, même si je sais que là il y a beaucoup de façades qui sont en train de se repeindre.
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Et c’est ça. C’est vrai que c’est ça qui est sympa. Aussi à Douarnenez, c’est quand tu vois la couleur naissante sur certains, certaines maisons, t’as envie qu’il y en ait plus et en même temps, t’as envie de l’illustration des trucs un peu. En plus, il y a plein d’artistes là. Ici, ce sont des flacons. Il y a une expo actuellement et Louane, c’est plutôt sympa.
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Moi, je vois bien ça sur un fronton, un coin de mur quatorze degrés.
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Elle est à la doré.
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On a les sirènes et d’autres à la frange Mao qui intervient à certains endroits. Bon, on a envie d’en voir plus.
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Pas mal de rue aussi. Un peu trash, mais oui, mais bon.
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Il y a le skate park ici. Je pense qu’un de ces quatre, il y aura il y aura des fresques sur la scène. Déjà, il y a à peine Sardine qui a été peint récemment. Et puis, il faut qu’il y ait des interventions.
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Tu as choisi un morceau ? Ça s’appelle Henri Texier, Les là bas. Pourquoi tu as choisi ce morceau ?
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J’aime bien le dynamisme qui le renvoie. Moi, il me fait, il me fait vagabonder, il me fait voyager. Je trouve que c’est un morceau de voyage. Et toi, en arrivant ici sur la route, c’est un des morceaux que j’ai écouté et maintenant, je l’ai assimilé à cette migration vers l’Ouest. Et c’est pour ça que je vais.
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Partir à l’Ouest avec Aline. C’est le sens des flacons direct du son, des glaçons. Ou plutôt l’inverse. Merci d’être avec nous.
PART 2:
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Alain est toujours avec nous. C’est la deuxième partie de cette interview à 16 h 36, en plein sont des glaçons. Cette partie est consacrée à cette activité professionnelle que tu as mise en place depuis peu. Donc Billy Papier, Billy Papier. Tu t’es rendu compte qu’il n’y avait pas de noms ?
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Il n’y avait pas de papeterie Alors oui, je reprends ce que tu as dit. Loisirs créatifs. C’est vrai qu’il y a des loisirs créatifs, mais avant tout, c’est une papeterie doux Billy Papier. D’ailleurs, j’ai un petit client qui appelle ça Billy Feuille. Je possède pas mal et donc je voulais pour mon activité. Ils ont besoin de papier, de crayons, un peu de matos.
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Beaux-Arts. Je trouvais que ça manquait. Il y en avait un tout petit peu. Il y avait un petit corner chez un confrère qui est l’angle rouge. Donc je suis allé les voir. Ils m’ont dit non, mais il n’y a aucun problème. Tu peux Tu peux y aller. Nous, on est là juste pour dépanner. Mais voilà, j’ai lancé cette activité étant donné que j’ai acheté une maison.
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Et il y avait deux commerces qui étaient inexploités au rez de chaussée. Ailleurs, il y en a un que j’ai utilisé pour mon activité, pour faire aussi mon atelier. Là, aujourd’hui, je n’arrive pas à bosser, j’arrive pas à bosser à l’arrière de la boutique, donc j’ai agrandi la boutique. Donc pour avoir cette offre produits autour du papier, essentiellement donc ça veut dire écriture, peinture, croquis, dessin et après découpage et tout le loisir autour du bureau.
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Voilà pour s’équiper correctement quand même. C’est du matériel qui tient vraiment la route. Point de référence.
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La sélection, c’est avant tout une sélection française. Japonaise, coréenne ? Oui, ok, ça vient un petit peu loin, mais ils sont quand même irréprochables. Ils ont des produits de super qualité. Et puis qu’on ne trouve pas partout parce que s’installant à Douarnenez, il y a quand même pas mal de magasins, entre autres dans la zone commerciale de Clairefontaine. Voilà donc moi, je ne pouvais pas non plus faire concurrence.
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Et l’idée, c’était d’avoir une offre qui soit belle et de qualité. Donc, c’est pour ça que j’ai pris ce créneau là.
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Haut de gamme, de dire.
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Oui, haut de gamme et après j’ai vraiment du haut de gamme accessible. Et d’ailleurs, ce qui est hyper agréable, c’est que il y a des commerçants que je connais, qui m’ont dit Ecoute, on n’a que des bons retours de la boutique. Et les gens ont clairement dit et en plus accessible ça, ça me fait plaisir ce que je travaille vraiment.
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Et ma sélection par rapport aussi aux prix ? Parce que c’est pas si des plaisirs qu’on se fait, c’est pas une première nécessité. Mais pour moi, ça fait partie de la deuxième nécessité. L’existence, l’écriture, l’écriture. C’est là aussi que tu laisses des traces. T’es dans l’héritage, t’es aussi dans l’émotionnel, donc c’est important.
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Et tu transforme cette petite page de papier blanc en quelque chose d’autre.
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Oui, complètement bâti. Racontent des histoires. Tu sais, ce que je disais, c’est de la transmission. Tu transmets ça après à des amis de la famille. Les enfants, c’est vraiment tu, tu peux y faire. Mais une multitude de choses, entre les carnets de recettes, entre juste le journal intime, les albums photos, les et j’en passe.
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Des crayons qui disent bien.
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Oui et qui sont bien sur le papier, Les deux, c’est une vraie rencontre. Ah oui, c’est il y a un côté même hyper sensuel.
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C’est un peu comme la clé, la serrure.
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C’est ça. C’est exactement ça.
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Ce faisant.
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On va partir, on va partir à l’étranger.
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C’est ça ça, c’est Guattari. Ce n’est pas le moment du mot clé clé. Et donc, est ce que si on a des besoins particuliers, tu vas, tu vas aller chercher pour nous un truc ? Peut être le commander.
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Alors ? Sa mère, ça m’est arrivé. Alors là, comme c’est des débuts, c’est pas non plus. Je suis encore en rodage, mais l’idée, c’est de pouvoir sur certains produits faire aussi de la commande. Étant donné que je fais pas partie d’une coopérative, j’ai adhéré à un réseau qui s’appelle le réseau Griffes Beaux-Arts. Ce qui me permet d’avoir des prix intéressants et pouvoir bien me placer aussi par rapport à la grande distribution.
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On ne pouvait pas te faire éclater parce que tu achètes des petites quantités, quoi.
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C’est ça ? Et malheureusement, donc ça, c’est plutôt positif en terme de prix. Mais après, en termes de commande, étant donné que ça fait partie d’une coopérative, je ne peux pas commander comme ça et recevoir sous quelques jours des produits. Mais quand je discute avec les gens, je note, je prends les numéros et quand je suis prête à passer une commande, j’essaye d’être le plus arrangeante possible.
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Beaucoup de personnes n’ont pas forcément envie de se déplacer. Des gens n’ont pas de véhicule, donc faut prendre les transports en commun pour aller à Quimper. Et donc voilà, on discute. C’est un vrai lieu de rencontre aussi. Des gens. Quand tu es à plusieurs, tu commences à discuter sur un sujet. Les gens se parlent, échangent des tuyaux. Et puis il il peut y avoir aussi du dépannage.
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Donc voilà, moi j’ai dépanné avec un peu de matos et déjà selon les besoins.
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C’est un peu plus. Quand vous avez vraiment envie de créer, que vous n’avez plus de stylos, plus de papier. Vous en êtes presque à vous couper les veines pour retrouver de l’encre. Eh bien, rendez vous chez Billy Papier. On rappelle l’adresse 28, rue du Gué Trou. Et c’est ouvert de 11 h à 12 h 30, entre 12 h donc, et de 15 h à 18 h 30. Ce sont les horaires d’été ?
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Tout à fait.
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Pourquoi Billy Papier.
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Billy Papier ? Au final, c’est un petit surnom, Billy, que j’avais. Quand j’étais étudiante et qu’on était entre potes, à faire du street art.
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Dans la street avec ton baggy.
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Eh ouais, c’est ça. Alors moi, j’étais pas avec des bombes, mais c’est avec des pinceaux et des idées puisque voilà, c’était j’ai avec les potes en mode, on découvre, on teste.
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Et on est classé.
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Et c’était bien sympa. Et on est toi aussi dans certains cas aussi. Vous avez bien travaillé ? Oui, il y a le mur bien cracra et que.
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Tu laisses la trace. Le propre du tag avec le.
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Propre, c’est ça.
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Excellent. Des bonnes adresses. Trois bonnes adresses que tu aimes aller à Douarnenez.
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Alors j’aime aller au flic new pour la petite cantine du 12 h. C’est sympa.
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C’est bien, tu me dis toi, étant donné que je suis là depuis peu et que depuis peu, je me donne un petit peu de temps alors qu’avant j’étais serveur au chantier. Qu’est ce qu’on a d’autre comme petite boutique ? Ah oui, mais oui, chez Rebecca, les deux ont soif. Ah ça, le petit free style du jeudi et vendredi soir.
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Et c’est là qu’on s’est rencontré tous ces.
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Adresses.
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Incontournables ? Oui, oui, oui. Et donc elle a changé. Je ne suis pas retournée, c’est.
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Plus en plus brutal.
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Et j’aime bien les métamorphoses aussi. Métamorphoses ou dernièrement. Et après, il y a plein d’autres adresses. Il y a Matrix, aussi, ou Tu wet. J’aime beaucoup. Bref, mais après toutes les boutiques, j’ai parlé des d’Élisa Gabrielle avec Au bonheur des dames, des petites trouvailles, trop de trous avec les petits ex-voto. Là, c’est très sympa. Bref, toutes les petites rues, il y a la fleuriste aussi.
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Qui est dans ma rue ou ce qu’elle propose, c’est très sympa.
00:07:24:20 – 00:07:25:09
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Bon, on va arrêter là.
00:07:25:21 – 00:07:26:23
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Oui, voilà, j’ai un peu dit.
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Je vendais trois.
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Mais moi je ne sais pas, je ne sais pas rentrer dans les cases. C’est pas possible.
00:07:31:24 – 00:07:36:24
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Mais ça te va très bien. Aline merci d’être élu. Ton agenda pour ce week end ?
00:07:37:15 – 00:07:38:23
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Je pars dans le Poitou.
00:07:39:04 – 00:07:48:17
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Bon bah bravo, elle va pas vous aider. Donc pas d’agenda encore pendant cette émission. Mais je l’ai dit en début d’émission, je suis très mal informée. Le télégramme ne me suffit pas, je ne reçois pas les infos.
00:07:49:04 – 00:07:50:17
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Ah oui, tu voulais un bon plan.
00:07:52:01 – 00:07:52:04
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Mais.
00:07:52:04 – 00:07:54:02
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C’est pas la bonne personne en ce moment.
00:07:55:20 – 00:08:10:22
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C’est comme ça. Il y a des gens qui sont informés. Steeve, c’est tout. Ben oui, en fin d’émission et Gabriel qui est arrivé du Festival du documentaire, cette institution du festival qui fête ses 45 ans cette année, elle est arrivée, elle va nous en parler. Et bien dans pas longtemps après ça.
