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Philippe de la Cave Egiodola

Première rencontre avec le caviste Philippe Laurent.

Il est là depuis 2 ans et demi et à ouvert sa boutique le 11 Août 2022 au 11 rue Anatole France.


Ses lieux préférés:


Retrouvez Philippe dans sa Cave à vins naturels: Egiodola


Voici la transcription automatique:

00:00:00:10 – 00:00:14:09
Xavier
C’est parti ! Alors c’est bon il vrai ? Oui, alors la première question, c’est très simple Philippe. Merci d’être avec nous. Pour commencer cette interview, j’ai demandé à te présenter s’il te plaît.

00:00:15:18 – 00:00:35:23
Philippe
Je m’appelle Philippe Laurent, j’ai 44 ans, je. Je suis né à Talence, pas très loin de Bordeaux, et je suis depuis. J’habite depuis deux ans et demi, bientôt trois ans à Douarnenez.

00:00:36:16 – 00:00:37:17
Xavier
Comment se définit toi.

00:00:39:17 – 00:01:26:05
Philippe
Je me définis comme quelqu’un qui comme quelqu’un qui souhaite exercer son métier. Passion autour du vin. En tant que sommelier et ancien cuisinier, on fait Du coup, je me définis principalement par le métier que je souhaite exercer. Depuis que je suis arrivé ici et là, je suis caviste et après, je sais que le métier n’est pas à 100 % de ce que peut définir une personne.

00:01:26:15 – 00:01:38:02
Philippe
Un être humain, quoi. Mais, mais bon, c’est ça quand même. Ça résume au moins quatre 20 10 % de mon temps sur terre. En ce moment, je commence par savoir.

00:01:39:11 – 00:01:41:05
Xavier
Qu’est ce que tu aimes faire dans la vie ?

00:01:43:00 – 00:02:05:07
Philippe
Qu’est ce que j’aime faire dans la vie ? J’aime, j’aime, j’aime rencontrer des gens j’aime. Je sais que je pense être vraiment quelqu’un de curieux. Et du coup, ce que j’aime, c’est effectivement rencontrer et partager. Échanger beaucoup. Essentiellement.

00:02:05:16 – 00:02:09:12
Xavier
Je pense qu’il a déjà dit Mais la profession, c’est quoi ?

00:02:10:22 – 00:02:59:19
Philippe
Caviste En fait, je suis caviste depuis. Depuis quelques semaines. Quelques mois à Douarnenez, je l’avais déjà été auparavant et l’idée du projet de cette cave, c’était de créer un lieu sur lequel repose en fait une sélection de vins, de bières et de spiritueux. 100 % naturel, principalement produit en France. Parce qu’après, il y avait une proposition étrangère. Mais Mollat et et de justement travailler sur ces produits là, de les proposer, d’amener un peu les personnes qui consomme ce genre de produit.

00:03:00:01 – 00:03:28:24
Philippe
À savoir un peu sur elles qu’elles sont. Pourquoi j’ai sélectionné ces produits là et et quelle a été l’intention et l’intention ? C’était effectivement de proposer des nouvelles façons de faire qui font appel à des anciennes méthodes de production. Il y a d’ailleurs plusieurs dizaines d’années avant que la chimie prenne le pas sur la production agricole en France.

00:03:29:15 – 00:03:33:21
Xavier
Et toi, ton arrivée ? Comment devenir caviste et faire ce choix du naturel ?

00:03:35:12 – 00:04:07:17
Philippe
En fait, je suis arrivé à ce choix principalement par le goût, parce qu’on fait de moi. Je viens d’une région viticole très, très connue à travers le monde, qui proposait des choses assez. Il y avait une vraie nomenclature autour de ça Bordeaux, dehors de Bordeaux. Et du coup, j’ai baigné dedans depuis tout petit et en étant quand même assez vite convaincu, dès mes premières années, que le vin qui avait autour de chez moi était le meilleur du monde.

00:04:08:04 – 00:04:10:10
Philippe
Parce qu’évidemment, c’est ce qu’on entend.

00:04:11:04 – 00:04:12:04
Xavier
C’est la propagande locale.

00:04:12:10 – 00:04:43:01
Philippe
C’est un peu ça. Et après ? Au fil du temps, quand on commence à travailler dans les vignes ou dans les chais pour arrondir les fins de mois et pour des boulots d’étudiant, on s’aperçoit qu’en fait, il y a quand même toute une organisation un peu féodale autour de ça. Que les vins, finalement, ne sont pas toujours très accessibles, qu’on travaille juste essentiellement sur un délire autour du produit d’exception.

00:04:43:17 – 00:05:14:08
Philippe
Alors que, alors que si on gratte un peu plus, le vernis saute et on voit que il y a pas mal de trafic autour du vin à travers des produits, des intrants, des intrants chimiques, le plus souvent des copeaux de bois mis pour aromatiser le vin et j’en passe et des meilleurs. Et du coup, il y a comme il y a une histoire, une volonté de tromper un peu son monde.

00:05:14:08 – 00:05:41:15
Philippe
Et ça, ça écorne quand même assez bien l’image qu’on peut s’en faire. Et du coup, si à côté de ça, j’ai découvert des vins toujours français mais qui étaient d’appellations moindres, moins prestigieuses, beaucoup plus accessibles même en termes de prix, et qui se prenaient pour ce qu’il n’étaient pas. Du coup, c’était des vins plutôt honnêtes, plutôt sincères, gustativement très bons, plus digeste.

00:05:41:19 – 00:06:00:15
Philippe
Et en plus de ça, qui bousillé pas la planète. Donc ça a été un peu une révolution. Et dans ma tête et dans ma bouche, et du coup, je me suis dit c’est quand même incroyable tout ce qui peut se faire à côté et qui est quand même très en marge. Et ce qui est en marge de viande devient de plus en plus fort.

00:06:00:21 – 00:06:20:02
Philippe
C’est un peu une une vraie révolution qui est en train de se faire et je souhaitais y participer parce que je trouvais que c’était ça. C’était de mon devoir, de si je restais en tout cas dans cet univers du vin de qui était vraiment passion de proposer les produits les plus honnêtes possible.

00:06:20:04 – 00:06:20:24
Xavier
Un retour aux sources ?

00:06:21:11 – 00:06:38:15
Philippe
Oui, exactement, parce que c’est vrai que c’est des méthodes que j’ai tout à l’heure, des méthodes de production de vins d’élevage du vin qui revient à l’essentiel de ce qui se faisait il y a 200 ans ou il y a même 150 ans, avant que.

00:06:40:18 – 00:06:41:15
Xavier
L’industrie s’emmêle.

00:06:41:24 – 00:07:04:17
Philippe
Ou ait, ou que même Louis Pasteur découvre certaines choses qui ont été très utiles au niveau médical. Le problème c’est qu’il y a eu un travers et que par le biais du progrès, en chimie notamment. En fait, on essaye de prendre des raccourcis malheureux et qui qui font du mal à la nature.

00:07:05:03 – 00:07:09:08
Xavier
Et alors ? Tu dis que enfant, tu baigné dans cet environnement ? Mais tu ? Timitar a travaillé le vin ?

00:07:10:06 – 00:07:51:03
Philippe
Oui, parce qu’en fait, je suis passé par beaucoup de méandres professionnels. J’ai, j’ai travaillé dans la photo j’ai travaillé dans la logistique, j’ai travaillé, j’ai travaillé en cuisine, j’ai travaillé dans la restauration, plus précisément en cuisine, et ensuite après je suis. J’ai été sommelier, sachant que, en fait, j’ai. J’ai eu un parcours dans le vin qui était que le vin était consommé assez régulièrement, qu’on était encore une fois dans un univers ou on baigne dans le vin quasi quotidiennement.

00:07:52:16 – 00:08:09:14
Philippe
Ce qui fait que j’ai été assez facilement sommelier parce que j’avais une culture déjà du vin, qui était quand même assez dense et c’est arrivé un peu sur le tard, certes, mais, mais. Mais voilà, je joue toujours été plus ou moins. Non, non, dans cet univers.

00:08:09:18 – 00:08:13:07
Xavier
Mais il y a quand même eu un déclic pour que tu te professionnalise.

00:08:14:03 – 00:08:48:09
Philippe
Le déclic, ça a été cette conjugaison de voir que le vin pouvait proposer des choses admirables, que le vin pouvait être un véritable lubrifiant social et. Et qu’en plus de ça, on pouvait faire des choses vraiment propres. En plus de ça, Et du coup, là, c’est le déclic. Ça a vraiment renforcé cette position de se dire qu’on pouvait travailler dans cet univers là.

00:08:48:21 – 00:08:58:22
Philippe
En étant en proposant vraiment des choses tout à fait honnête et avoir une vraie, une vraie proposition.

00:08:59:05 – 00:09:01:01
Xavier
En fait, on veut parler d’éthique du vin.

00:09:02:08 – 00:09:03:16
Philippe
Complètement, complètement.

00:09:04:09 – 00:09:05:12
Xavier
Donc tu vends du vin éthique ?

00:09:06:07 – 00:09:40:01
Philippe
Ouais, je vends du vin éthique Après, c’est pas forcément le mot que j’utiliserai au quotidien. Mais il y a une éthique, en tout cas, c’est le dénominateur commun de la plupart des vignerons avec lequel je travaille. Il y a toujours un rapport d’authenticité de haut en termes d’élevage, de production. Ils veulent toujours essayer d’être au plus propre possible. Il y a certains qui vont quand même continuer un peu à traiter de façon très sporadique, mais, mais.

00:09:40:07 – 00:10:08:14
Philippe
Mais c’est du fait qu’ils n’aient pas forcément le choix. Évidemment, c’est c’est selon, les conditions climatiques et aujourd’hui, on sait combien c’est difficile Mais le plus souvent, on a quand même un petit peu juste. Ce que j’ai remarqué chez la plupart, c’est qu’il y a ce besoin de sincérité, ce besoin de transparence pour que, avec le client, il puisse y avoir un vrai lien qui ce qui se renforce.

00:10:09:08 – 00:10:10:11
Xavier
Ça change vraiment quelque chose.

00:10:11:09 – 00:10:31:20
Philippe
Ben oui, parce que je pense que les gens aujourd’hui sont ils ne sont pas dupes et en fait, ils ont. Ils ont à cœur de ramener à la maison des produits qui leur font, qui leur font du bien mais qui leur font du bien dans les deux sens du terme, c’est à dire qui prennent plaisir à le bois, qui prennent plaisir à le consommer.

00:10:32:07 – 00:10:55:03
Philippe
Je ne parle même pas d’ailleurs du vin, mais pour tout le reste aussi, je pense que c’est pareil. Et aussi de se dire qu’en fait, si ça bousille pas la planète, de consommer ces types de vin là, bien au contraire. Et que, en plus de ça, ça amène toujours cette notion de partage. Et donc c’est du C’est du win win comme disent certaines personnes en ce moment.

00:10:55:09 – 00:10:58:08
Xavier
Ségolène Royal, c’est celle qui a fait monter l’expression choix.

00:10:58:13 – 00:11:03:19
Philippe
Oui, voilà mon problème. C’est un jeu de mots et qu’avec wine. Et oui, peut être je ne sais pas.

00:11:04:01 – 00:11:09:20
Xavier
C’est du bois de Boulogne. Comment est arrivé à Douarnenez ?

00:11:11:03 – 00:11:32:16
Philippe
Je suis arrivé à Douarnenez par ma femme tout simplement, qui a sa famille. Sa famille est ici il faut aller dans le Finistère, du côté de Crozon. Et du coup, l’idée, c’était de se rapprocher. C’était de se rapprocher de sa famille, donc de ma belle famille. Et voilà.

00:11:33:06 – 00:11:36:03
Xavier
Ça suffit à te faire bouger, toi, ça oui.

00:11:36:03 – 00:12:00:21
Philippe
Ou après ? Il n’y avait pas que ça. Il y avait aussi l’idée que j’avais besoin, moi personnellement aussi, de changer d’air. Parce que je pense que Bordeaux est un peu français. C’est un peu la fin d’une époque dans le sens ou la ville de Bordeaux spécifiquement. C’est qu’on s’y a considérablement changé et pas forcément toujours pour le meilleur.

00:12:01:13 – 00:12:19:00
Philippe
Et du coup, ce n’était pas forcément le but de San Moustapha de rester accroché à une ville qui était peut être un peu l’ombre d’elle même, qui est devenue un peu l’ombre d’elle même à mon sens.

00:12:21:22 – 00:12:27:16
Xavier
Et tu débarques comme ça à Douarnenez ? T’étais déjà venu avant ou tu suis je suis ta femme ?

00:12:27:21 – 00:12:54:02
Philippe
Non, non, non. On était déjà venu plusieurs fois avant, pendant les vacances, pour voir la famille et tout ça. On s’était, on s’était posé quelques jours déjà ici, on avait eu plutôt vraiment un bon ressenti et ça s’est confirmé au bout de la troisième fois. On s’est dit qu’on pouvait envisager très sincèrement de venir s’installer ici.

00:12:54:10 – 00:13:01:22
Xavier
Et alors là, tu imagines comment toi, ta vie dans cette nouvelle ville que tu connais un peu la projection avant de venir, c’était quoi ? T’imaginer quoi ?

00:13:02:11 – 00:13:30:06
Philippe
Ben c’était quelque chose qui est quand même assez proche de ce que je vis au quotidien aujourd’hui, c’est à dire à un rythme déjà un peu plus, un peu plus serein en termes de déplacements déjà parce que je viens d’une ville qui était saturée partout, à toute heure. Ou en fait, c’est devenu quand même assez compliqué, juste de se déplacer un simple déplacement.

00:13:30:17 – 00:13:52:03
Philippe
Prenez un temps pas possible avec toute une vie. Aller étudier Ways pendant pendant une demi heure avant d’envisager ce genre de projet. Quoi. Donc alors que là, tout est simple, tout est à distance d’oiseau. Voilà, c’est beaucoup. Tout est beaucoup plus accessible. Les gens le sont tout autant. Et je pense qu’on fait.

00:13:52:24 – 00:14:01:19
Xavier
Mais ça, c’est ce que j’imaginais avant de venir. On, c’est déjà de de l’expérience. Mais moi, ce que je cherche à entendre, c’est vraiment la projection que tu vois.

00:14:01:19 – 00:14:24:24
Philippe
Tu sais, comme je viens de dire, c’est vraiment les deux. Là là, pour le coup, ça confirme ce que je pensais d’ici. C’est à dire qu’on fait le moindre déplacement, sont beaucoup plus simples et au quotidien, on n’a pas cette problématique de se dire Ah mince, ils étaient là. Je ne vais pas pouvoir envisager d’aller à tel endroit ou.

00:14:25:11 – 00:14:42:22
Philippe
Ou alors là, tout et tout est assez pratique du fait de la distance, du fait d’une fluidité liée à la ville et à la manière dont elle est faite, dans le sens ou il n’y a pas non plus qu’elle n’est pas saturée d’habitants et elle est allée à taille humaine.

00:14:45:03 – 00:14:48:08
Xavier
Et comment ça s’est passé ? Est on arrivé les premiers jours en arrivant ?

00:14:48:16 – 00:14:55:22
Philippe
Ben, ça s’est passé assez, assez simplement quand on a aménagé Après, je pense.

00:14:55:24 – 00:14:57:19
Xavier
Comment te trouver ton logement.

00:14:58:05 – 00:15:08:22
Philippe
Alors ça, c’est un vrai coup de bol. Est ce que c’est une location et nous ? Sincèrement, je ne pensais pas du tout à arriver de façon si simple.

00:15:11:17 – 00:15:34:04
Philippe
C’est comme ça de louer comme ça, de trouver aussi facilement. Parce qu’en fait, justement, on avait, on était même au courant. Déjà avant même d’arriver, que la location était quand même c’était assez tendu et que c’était très compliqué de trouver une location dans la ville. Et c’était le seul bémol, en tout cas, notre projet en tout cas de venir.

00:15:34:07 – 00:16:01:16
Philippe
On s’était dit ça a peut être coincé à ce niveau là. Et finalement, ça a été quand même assez simple par l’intermédiaire d’une personne, une agence immobilière qui sait vraiment ou qui a vraiment, vraiment beaucoup bossé pour nous trouver un logement et qui en fait a été super active tout simplement et et qui nous a présenté un Un propriétaire qui souhaitait louer.

00:16:02:18 – 00:16:34:05
Philippe
Après, il se trouve qu’on a été en concurrence juste un tout petit peu avec des gens qui à cette époque là voulaient venir aussi louer pour fuir un petit peu une grande ville juste le temps du vide. Voilà, nous, on avait un projet de vie qui était vraiment de venir s’installer de façon durable avec chacun un projet pour ma femme, d’un côté, moi de l’autre, on a chacun un projet professionnel qui était quand même déjà bien clair.

00:16:35:10 – 00:16:55:00
Philippe
Et je pense que tout le monde est assez intelligent à commencer par le propriétaire qui qui lui a vraiment entendu ça et et doublée de l’idée qu’on voulait se rapprocher de la famille de ma belle famille. Il nous a choisis nous, et donc voilà que je le remercie encore.

00:16:55:24 – 00:17:03:23
Xavier
Et t’en penses quoi maintenant de Douarnenez ? Même si on a commencé à l’évoquer déjà par rapport à ce que tu imaginait. Donc c’est similaire. J’avais avait vu.

00:17:03:23 – 00:17:51:08
Philippe
Juste. Ben là dessus. Sur cette fin, sur cette tranquillité qu’on vient chercher, je pense qu’après, il y a quand même un peu ça aussi. Il y a après moi, je ne suis pas prêt. Je ne veux pas forcément critiquer les grandes villes et tout ça. Mais c’est vrai qu’après dans l’idée de quand on a un enfant, quand on a une vie professionnelle, ou du moins quand on tente vraiment quelque chose, un projet et tout ça, on a peut être aussi envie de conjuguer tout ça à une une d’une ville peut être un peu plus, un peu moins dense et un peu moins saturées et plus humaine, plus loin, plus humaine donc, dont on est dans le quotidien, quoi

00:17:51:18 – 00:18:20:18
Philippe
Parce que le projet est mon projet professionnel, comme celui de ma compagne C’est des projets qui s’articulent sur le quotidien et au quotidien. Ça veut dire des horaires et des contraintes. Si on rajoute ces contraintes là, qui sont normales à des contraintes liées à la ville qui elle même est saturée ça veut dire des complications dans les dents, non, juste dans le fait de se déplacer.

00:18:21:00 – 00:18:31:19
Philippe
Et nous, c’est notre vécu. C’est ce qui est à Bordeaux, c’est ce qui s’est passé. C’est que le moindre déplacement, c’était 45 minutes, 1 h, donc c’est toujours un peu compliqué.

00:18:32:04 – 00:18:32:21
Xavier
Donc bonheur.

00:18:33:06 – 00:18:35:12
Philippe
Donc ici, c’est très très bien.

00:18:35:16 – 00:18:43:19
Xavier
Et ce qui est quand même des défauts à noter, je ne sais pas des choses qui te révoltent. Quelque chose que tu aimerais ça ? Qui t’énerve vraiment ? Que tu as constaté maintenant que tu es là depuis quelques années ?

00:18:43:22 – 00:19:32:24
Philippe
Bonne fois, voilà, c’est de voir que c’est de voir qu’on fait Je sais que nous, nous, quand on était à Bordeaux, on a vécu les problèmes liés au logement liés à l’habitat et qu’en fait je savais. Je disais tout à l’heure que le logement avait qu’il y avait une vraie problématique liée au logement ici. Et effectivement, voilà ça, c’est assez révoltant de voir qu’une que ce soit un coup que ce soit quelqu’un de célibataire ou peu importe la formule, mais qu’on puisse pas se loger en France ou qu’on soit ce que aujourd’hui c’est quand même un peu le cas et ici encore plus.

00:19:34:10 – 00:19:48:23
Philippe
C’est révoltant. Voilà, c’est moi. J’ai pas eu cette malchance d’avoir des difficultés au contraire. Tant mieux, mais je vois bien, je l’ai bien compris, que c’était une vraie problématique, ici comme ailleurs.

00:19:49:12 – 00:19:55:13
Xavier
Comment tu présentes Douarnenez Douarnenez et comment présentent tu Douarnenez à des gens qui ne connaissent pas du tout cette ville ?

00:19:58:12 – 00:20:02:16
Philippe
Mais c’est une ville. Moi, je vois cette ville comme une ville.

00:20:04:11 – 00:20:09:04
Xavier
Comment tu leur présente on dit Ah tiens, tu vis à Douarnenez ? Je, j’ai jamais entendu parler de cette ville. Qu’est ce qui se passe ? C’est quoi ?

00:20:09:22 – 00:20:58:16
Philippe
Ben, c’est une ville, c’est une ville pour moi, qui a un vrai vrai patrimoine historique, un patrimoine maritime déjà lié à la pêche, liée à sa production ancestrale de la sardine C’est une ville qui, politiquement, a aussi une histoire et un patrimoine. Une histoire vraiment politique, assez forte parce qu’il y a des personnages qui, qui qui se sont, qui se sont mobilisés et qui ont vraiment montré la voie d’une dune de revendication qui, encore aujourd’hui, fait plutôt écho à ce qui se passe et et c’est une.

00:21:00:11 – 00:21:27:09
Philippe
C’est une ville qui est tournée délibérément vers la nature aussi. C’est si ou qu’on regarde, si la nature est vraiment très présente. La mer, évidemment. Est ce que c’est une ville ou il y a minimum trois ports, quatre ports même si on compte Tréboul c’est. Et si c’est ça qu’on prend, comprend on en plein milieu de la figure quand on arrive ici.

00:21:27:24 – 00:21:34:18
Xavier
Et la force de cette ville ? Le point culminant ? Le climax pour pouvoir parler de cette ville en bien.

00:21:35:22 – 00:22:21:01
Philippe
Bien que je apprécie, c’est encore un œil nouveau. Peut être, je pense, mais qu’il s’y passe vraiment beaucoup de choses au niveau culturel qui a beaucoup de qui, hormis ce patrimoine maritime, cette histoire liée aussi au la politique de la ville et à la nature, c’est que culturellement, il y a plein de propositions. Il y a, il y a beaucoup de d’intervenants, beaucoup d’acteurs qui oeuvrent à garder une vie culturelle assez, assez vive comparée à des villes plus importantes en terme d’habitants démographiquement plus importantes.

00:22:21:10 – 00:22:26:00
Philippe
J’ai vu des villes beaucoup plus endormies c’est vrai.

00:22:26:12 – 00:22:35:03
Xavier
Ça respire, ça bouge. Est ce que tu as des limites quand même à mettre en avant qui ils sont apparus avec ton expérience ici ?

00:22:36:22 – 00:23:17:21
Philippe
Bien délimitent là globalement. Mise à part ce problème lié à l’immobilier je pense, c’est ces limites. Je pense en tout cas, c’est un vrai point sur lequel les gens il faut. Il faut trouver vraiment ce que je pense que c’est une ville ne se fait pas sans ses habitants. Et si c’est pour les habitants de la ville doivent partir de cette ville pour ne pas y vivre et vivre à côté ou plus loin pour en faire juste une vitrine.

00:23:18:09 – 00:23:28:11
Philippe
Je pense que là la limite est le tourisme uniquement ne peut pas être la solution d’une ville qui ce qui se vit au quotidien.

00:23:29:14 – 00:23:32:12
Xavier
Est ce que tu été déçu ? Est ce que tu dis grande déception des gens.

00:23:33:19 – 00:23:36:17
Philippe
Non liés à la ville, pas à pas, pas du.

00:23:36:17 – 00:23:40:06
Xavier
Tout à la ville ou à ces gens ces habitants, les Douarnenistes.

00:23:40:19 – 00:23:49:22
Philippe
Ban, ecoute là comme ça, je ne sais pas. Je n’ai pas eu vraiment de mauvaise expérience en tout cas. Non, non.

00:23:50:03 – 00:23:51:17
Xavier
Comment tu aimerais que cette ville évolue ?

00:23:53:10 – 00:24:24:23
Philippe
Ou alors ça J’aimerais qu’on arrive à englober tous les gens qui la représente. En fait, c’est à dire que je pense qu’on fait la représentation locale d’une ville se fait tout simplement avec les gens qui y sont acteurs et qui sont qui, qui habitent.

00:24:26:11 – 00:24:34:10
Xavier
Il n’y a pas de de fantasme et d’imaginaire précis sur sur comment ça pourrait évoluer.

00:24:38:09 – 00:25:17:24
Philippe
J’aimerais j’aimerais que, au quotidien, la ville propose à l’échelle de la taille, quelle qu’elle a aujourd’hui, voilà qu’elle propose vraiment tout ce qu’on peut y trouver. Tout ce qu’on pourrait y trouver. Que ce soit, que ce soit dans les villes et les commerces du quotidien, que ce soit dans la culture c’est déjà le cas. Il y a vraiment des super propositions et qu’en fait, elles ne soient qu’elles vivent à l’année.

00:25:18:23 – 00:25:22:08
Xavier
OK, mais. Mais concrètement, ça voudrait dire quoi.

00:25:24:11 – 00:26:02:18
Philippe
Ça voudrait dire que coûte que coûte. Que tous les commerces soient soit, soit soient ouverts le plus quotidiennement possible. Et qu’on fait les bons coups. Tout le monde joue le jeu d’une ville qui vit avec pas juste qu’on fait un ou deux commerces ou ouverts le dimanche. Ça veut dire réorganiser certaines choses liées au marché du centre ville.

00:26:02:18 – 00:26:13:07
Philippe
Peut être avec qu’on fait lier de vrais, de vrais zones d’attractivité pour les gens qui vivent au quotidien la ville.

00:26:13:17 – 00:26:19:01
Xavier
Pourquoi tu dis jouer le jeu utile ? Il y a des gens qui ne jouent pas le jeu. Tu dis ça veut dire quoi ?

00:26:19:19 – 00:26:41:19
Philippe
Non. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a des a il y a beaucoup d’endroits de dire de devantures fermées toute l’année. C’est même pas des commerces qui sont fermés. C’est ça c’est dire que c’est des devantures dans lequel ni moi personnellement, en face de chez moi, j’ai un local qui est complètement fermé.

00:26:44:24 – 00:27:08:00
Philippe
C’est dire qu’il ne s’y passe absolument rien de l’année toute l’année. Et en fait, je trouve ça dommage. Je trouve ça dommage de ne pas pouvoir proposer à des gens qui sont qui ont envie de travailler la possibilité de louer un local pour pour y faire y faire leurs y monter leur projet.

00:27:08:15 – 00:27:21:09
Xavier
Parce que toutes ces boutiques libres et vides et qui ne sont ouvertes jamais, qui ne sont jamais ouvertes dans le bourg. Ça, ça veut dire que c’est des gens qui ont décidé de ne pas le louer pour être pourquoi ?

00:27:22:02 – 00:27:25:13
Philippe
Ah ben ça ça, il faut leur demander concrètement. Mais c’est ça.

00:27:25:18 – 00:27:31:19
Xavier
Le scénario c’est à dire que les gens ne sont pas intéressés par le fait que quelqu’un loue leur local.

00:27:31:22 – 00:27:33:18
Philippe
Non, non, ils sont pas intéressés.

00:27:34:14 – 00:27:47:13
Xavier
Donc ils préfèrent que la ville c’est ce que tu disais. Donc les limites et les déceptions, c’est à dire que il y a une sorte d’inertie qui fait que les gens préfèrent que les lieux soient morts plutôt que de se préoccuper d’un locataire ou après.

00:27:47:17 – 00:28:15:14
Philippe
Après cette inertie, elle tend à bouger parce qu’il y a des projets qui qui incitent les propriétaires à réorienter de nouveaux, proposer leur local et les inciter. Il y a des soi disant mesures incitatives. Je ne les connais pas, à part dans le détail, mais qui leur permet en fait de leur les inciter à de nouveau rouvrir leurs leurs locaux.

00:28:15:15 – 00:28:29:20
Philippe
À des projets de toutes sortes, des magasins ou des commerces. Je ne sais, je ne sais pas. Et en fait, le but étant de les convaincre. Maintenant, est ce que ça suffit ? La question reste posée.

00:28:30:13 – 00:28:46:04
Xavier
Question posée comment aimerais tu que cette ville évolue ? Je te l’ai déjà demandé. Il faudrait quoi pour que cela aille dans ton sens ? Il faudrait il faudrait quoi qu’il se passe pour que les vannes de des lieux à louer s’ouvrent.

00:28:48:04 – 00:29:10:22
Philippe
Que les mentalités évoluent. Après, je pense que c’est juste une histoire de ces vieilles Je pense qu’il y a une part de pédagogie qui est indéniable là dedans. En fait, les gens doivent comprendre que quelqu’un qui arrive avec un projet, notamment quel que soit le projet d’ailleurs. Ils ont à cœur d’aller au bout et de faire faire que ça fonctionne.

00:29:11:23 – 00:29:25:14
Philippe
Et je pense que ça, le but, c’est d’être accompagné, d’être et qu’il y a un véritable échange et qu’il y a un véritable dialogue sur sur ce sur sept. Sur ce sujet.

00:29:26:05 – 00:29:30:08
Xavier
C’est qui les Douarnenistes ? Comment tu définit un Douarneniste, toi ? Ils sont comment.

00:29:30:23 – 00:30:06:23
Philippe
Une banque Alors ça, je pense que je sache que je me garderai bien de répondre à cette question parce qu’ils sont tous différents. En fait, il y a plein de gens de faim, de d’approches différentes, parce qu’il y a des anciens pêcheurs il y a des pêcheurs de la nouvelle génération, rien que des jeunes. On se danse dans cet univers de la pêche et de la mer, Je pense qu’il y a plein de gens qui sont tous un peu différents les uns des autres.

00:30:07:19 – 00:30:27:16
Philippe
Et après tout, ceux qui restent à terre encore là aussi, selon leurs occupations, leurs aspirations. Donc c’est un peu compliqué d’arriver, dire le Douarneniste. Il est comme s’il il est comme ça. Je pense que je me garderai bien de coller une étiquette aux habitants de la ville.

00:30:28:02 – 00:30:34:20
Xavier
C’était une sorte de piège et les nouveaux Douarnenistes ? Est ce qu’on peut considérer qu’il y a une vague de nouveaux Douarnenistes ?

00:30:37:04 – 00:31:08:21
Philippe
Ben oui, ça c’est sûr. Je pense qu’à travers VA, à travers l’école, on voit qu’effectivement on rencontre pas mal de gens qui y viennent, qui ne sont pas, qui ne sont pas de Douarnenez et parfois même qui ne sont pas forcément même bretons. Et donc ? Après, c’est vrai que là aussi c’est je pense qu’il y a vraiment. Il y a des gens qui viennent de Marseille, d’autres qui viennent de Paris, d’autres qui viennent d’autres coins comme moi.

00:31:08:21 – 00:31:15:20
Philippe
Je viens du Sud-Ouest par exemple. Donc c’est vrai que je n’ai pas essayé, je n’ai pas véritablement voulu.

00:31:16:16 – 00:31:17:06
Xavier
Il.

00:31:17:06 – 00:31:20:10
Philippe
Y a posé un profil particulier, mais effectivement, il y a du monde.

00:31:21:07 – 00:31:34:16
Xavier
Et ça, c’est vrai. C’est en cours. Et qu’est ce que ça pourrait avoir comme impact sur la ville puisque la population change ça ?

00:31:34:21 – 00:32:09:00
Philippe
Ça pourrait avoir un impact sur le toujours sur. À mon avis, le regard qu’on peut porter sur le regard change complètement. Moi, je sais que avant de partir de la ville ou on habitait, en fait, plein de gens sont venus s’installer, qui étaient des gens qui n’étaient pas du coin et ont fait Ils ont. Ils ont vraiment pris la ville comme pas forcément comme elle était.

00:32:09:00 – 00:32:51:14
Philippe
Mais avec leur propre prisme, leur propre regard. Et du coup, ils ont vraiment amené une nouvelle proposition Et ce qui ne veut pas dire que c’était forcément mauvais. Mais c’est vrai que ça pouvait changer un peu la façon dont il y a des quartiers qui qui sont complètement sortis de terre. Et et je pense que c’est peut être ce à quoi est vouée la ville, c’est à dire de devoir finalement qu’il y a d’autres, d’autres quartiers qui peuvent naître qui peuvent vraiment amener une nouvelle proposition.

00:32:52:04 – 00:33:06:10
Xavier
Mais ça pourrait être même ici, au centre, au centre du bourg, puisque le centre du bourg est particulièrement vide. Il y a beaucoup de On le sait, c’est un problème ici de maisons secondaires, mais c’est assez affligeant. Donc finalement, ces nouveaux quartiers, ça pourrait être juste le bourg qui serait habité par des gens nouveaux.

00:33:07:03 – 00:33:46:23
Philippe
Ouais, ouais, complètement en fait. Mais mais après, quand je dis d’autres quartiers, c’est même ce qu’on fait. La ville de Douarnenez a absorbé Ploaré, Pouldavid, Tréboul et en fait tous ces autres coins de la ville. De Douarnenez maintenant. Du nous, c’est pas du nouveau Douarnenez, mais de Douarnenez, de la ville, de ce qu’elle est maintenant. Il peut y avoir en fait une sorte de quartier qui en fait peut naître, en fait, que ce ne soit pas juste que du résidentiel.

00:33:46:23 – 00:33:57:21
Philippe
Il peut y avoir peut être des choses qui peuvent, qui peuvent apparaître, une bêtise de gens une boulangerie, un café fait. Il n’en faut pas énormément pour que de nouveaux quartiers Ionesco.

00:33:58:01 – 00:34:07:21
Xavier
Donc de l’espoir ? Bien sûr, de ton côté, tu penses que ça bouge dans le bon sens ? Tu te considère comme un nouveau Douarneniste ? Est ce que tu arrives à dire Douarneniste.

00:34:08:19 – 00:34:12:16
Philippe
Douarneniste ou j’arrive à dire Je ne sais pas si je le prononcerai souvent mais est.

00:34:12:16 – 00:34:16:11
Xavier
Ce que tu es toi même un Douarneniste pour le dire, puisque tu nouveaux ?

00:34:17:08 – 00:34:35:12
Philippe
Oh ben oui, je songe au jeu. Je, je suis homo. Je suis encore nouveau ici que là. Je viens d’arriver, que je suis arrivé Pourquoi ? Depuis deux ans et demi maintenant, je peux dire que je suis un Douarneniste ? Oui, on peut dire ça.

00:34:35:23 – 00:34:56:23
Xavier
Est ce que tu a pris des trucs qui sont bons à transmettre ? Pour mieux entrer dans la ville ? Est ce que tu a appris des trucs et astuces à transmettre pour mieux rentrer dans la ville ? Des choses qu’il faut savoir des choses. Peut être à ne pas faire des choses à faire pour que l’intégration se passe mieux pour les Douarnenistes qui débarquent bien après.

00:34:57:02 – 00:35:24:24
Philippe
Si je pense qu’en fait ça, c’est même une règle qui s’applique partout, on arrive en en fin, avec juste un peu d’humilité et de curiosité envers la ville et sa culture. Et ça ? Et je pense que ça suffit à toute personne qui souhaite s’installer ailleurs.

00:35:25:21 – 00:35:30:17
Xavier
D’accord, c’est vrai, c’est une théorie générale qui fonctionne. Donc pas de trucs et astuces, des trucs à part dire.

00:35:31:11 – 00:35:34:11
Philippe
Ouh là là, comme ça, franchement, il n’y a rien qui me vient.

00:35:34:19 – 00:35:44:21
Xavier
Par exemple répondre. Bonjour, quand quelqu’un me dit bonjour dans la rue parce qu’au départ tu un peu surpris quand quelqu’un me dit bonjour au départ tu n’as pas répondu dis pourquoi ce mec me dit bonjour, on se connaît pas ? Et bien répondre bonjour, déjà. Premiers trucs et astuces.

00:35:44:23 – 00:35:55:01
Philippe
Ah ben oui oui effectivement c’est un bon exemple que je vous avoue que moi j’avoue que j’ai. J’ai toujours dit bonjour à quelqu’un. Me disait bonjour. Ne savait pas trop choquer.

00:35:55:22 – 00:36:05:05
Xavier
D’accord, Et est ce que tu appris des choses sur la ville que tu savais pas avant ? Moi, par exemple, j’ai appris récemment que c’était la première ville communiste de France. Et ça, je ne savais pas avant web.

00:36:05:06 – 00:36:46:10
Philippe
Oui, si j’avais pas forcément approfondi le truc tout à l’heure. Mais ça partit historique. En fait, je pensais beaucoup à ça. En fait, ça sept sept Cette partie de l’histoire de la ville ou ça a été la première ville communiste, que c’est là ou il y a eu les premiers entre guillemets affrontements syndicaux qui ont fait date et qui ont même d’ailleurs pris une certaine une certaine importance, surtout dans tout le territoire, après que c’est démarré ici.

00:36:46:24 – 00:36:51:22
Philippe
Donc il y a un vrai un vrai patrimoine politique ici, c’est sûr.

00:36:52:04 – 00:36:56:18
Xavier
Qu’est ce que t’as d’autre à nous transmettre comme information découverte ici sur la ville.

00:36:59:03 – 00:37:00:21
Philippe
Que les sardines sont très bonnes.

00:37:02:01 – 00:37:02:22
Xavier
Je savais pas ça.

00:37:03:17 – 00:37:14:21
Philippe
Si je le savais déjà et que je savais par l’intermédiaire de ma compagne, que c’est très bon pour la santé. Mais mais j’adore les sardines et tant mieux.

00:37:15:13 – 00:37:32:18
Xavier
Et si c’est vrai, elles sont bonnes. Groupe a site de sardines, ce qui a dynamisé la ville. Je crois que c’est dans les années 80 qu’il y avait un gros boum industriel et qui fait que pas mal de choses se sont développées. Et là c’est retombé et on va vers autre chose. Est ce que tu pourrais me faire une liste de mots clés pour définir la ville ?

00:37:32:18 – 00:37:46:04
Xavier
Donc tu peux limite fermer les yeux. C’est de l’association d’idées et donc tu enchainent des mots sans mettre d’article ni de verbes. Ça pourrait être port, mer, soleil, nuages, tu vois. Et tu, quand on a ma retraite.

00:37:48:07 – 00:38:20:07
Philippe
Cognomen sardine, Rosmeur, filets bleus, basket, Mais voilà.

00:38:22:23 – 00:38:26:01
Xavier
Pas d’adjectifs, pas de couleur.

00:38:31:12 – 00:38:35:12
Philippe
Je veux bien dire bleu. M’enfin, ça, c’est un peu.

00:38:36:14 – 00:38:36:24
Xavier
C’est évident.

00:38:37:22 – 00:38:52:08
Philippe
C’est ça ou là comme ça en adjectif ?

00:38:52:21 – 00:38:53:18
Xavier
Non, mais est ce qu’on peut arrêter.

00:38:54:17 – 00:39:00:23
Philippe
Là comme ça ? Globalement, je sais les premiers mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à AdWords le comptable.

00:39:01:20 – 00:39:16:19
Xavier
Est ce que tu as un lieu préféré ? Parce que l’idée, c’est que j’aimerais être filmé assis sur un banc, sur un banc ou sur un tabouret ou sur une chaise dans l’endroit que tu préfères. À Douarnenez, ça serait au dehors.

00:39:17:01 – 00:39:28:04
Philippe
Dehors. Ouais, je pense que ce serait à la cale Rosmeur.

00:39:30:09 – 00:39:35:24
Xavier
OK. Et est ce que tu as trois lieux que tu recommande à découvrir ici ?

00:39:35:24 – 00:39:46:13
Philippe
Et pourquoi ce serait quand même essentiellement tourné vers la mer, même si. Même s’il y a quand même des coins dans les TER qui sont quand même vraiment très jolis.

00:39:46:16 – 00:40:03:03
Xavier
À l’heure des lieux. Privés, donc des lieux, des, des magasins, des lieux ou tu aime bien aller plus que limite. Il peut y avoir un truc extérieur, mais c’est plus des choses à l’intérieur ou tu recommande aux gens d’aller pour rencontrer les gens qui sont sur place ou juste les produits qu’on trouve dans l’endroit.

00:40:03:22 – 00:40:28:16
Philippe
D’accord, on va retomber sur les mots clés du là. Parce que je j’aime beaucoup me poser devant la terrasse des Filets bleus. Je. Je pense que cet endroit est hors du temps.

00:40:32:19 – 00:40:59:02
Philippe
Après, j’aime aussi beaucoup les Plomarc’h. Là, pour le coup, c’est pas forcément un commerce, mais le verre entre les Plomeur et la plage du Rige. Je sens la plage du riz, souvent décriée par rapport aux algues vertes. Mais pour un peu, que ce soit pour un peu qu’il y en ait pas, c’est chaud que c’est. C’est un endroit plein de sérénité.

00:41:01:01 – 00:41:16:10
Philippe
Et sinon, un très bon. J’avoue que j’aime j’aime assez aller au fleuve aussi. J’y vais pas souvent, mais j’aime. J’aime beaucoup cet endroit Merci.

00:41:17:08 – 00:41:32:22
Xavier
Là, c’est pour vendre ton local. Tu vois, je pourrais utiliser ce que tu dis et le recouvrir par des images de ta de ta cave. Donc tu peux me raconter ta cave, le lieu, ce qu’on y trouve et pourquoi c’est bien fait.

00:41:34:02 – 00:41:44:01
Philippe
Ma cave, en fait, c’est plus de 300 références en vins et essentiellement des vins en biodynamie. Voire naturels.

00:41:44:06 – 00:41:53:04
Xavier
Alors est ce qu’on peut repartir ou tu dis bienvenue et tu dis le nom de la boutique ? Tu vois comme ça, ça peut faire une image ou je rentre. Donc ouais.

00:41:53:04 – 00:41:53:23
Philippe
Voilà donc.

00:41:54:05 – 00:41:57:11
Xavier
Une balade audio que je vais recouvrir d’images, donc bienvenue et.

00:41:58:03 – 00:42:33:05
Philippe
Donc bienvenue. Ici, c’est la cave et au delà. Donc en fait, c’est une cave qui recense approximativement 300 références en vins que ce soit de toutes les opérations représentées en France, que ce soit dans le Bordelais, le Sud-Ouest, la Loire, le Val de Loire, l’Auvergne, la Bourgogne, le Beaujolais et la Provence également, l’Alsace et la Lorraine, la Moselle aussi, un petit peu et le muscadet.

00:42:34:14 – 00:43:08:05
Philippe
Le but, c’était effectivement de proposer des vins naturels par des producteurs qui, en plus de vouloir faire du vin propre, travaillent aussi sur des cépages oubliés, des cépages des cépages anciens et donc, ce qui permet de proposer une variété aromatique assez intéressante. Et ça nous permet aussi de revivre, de voir les vins d’il y a 200 ans. Voilà, on peut.

00:43:08:05 – 00:43:35:15
Philippe
On peut redécouvrir certaines, certaines façons de faire. On pense toujours en fait, que des vins naturels ou des vins plus propres, c’est toujours des vins innovants qui nécessitent des choses un peu techniques. Pas forcément, voire même pas du tout. Au contraire, on va réutiliser des anciennes méthodes. Et qui plus est, avec des cépages qui ne sont pas forcément dans le cahier des charges des appellations.

00:43:35:20 – 00:43:59:04
Philippe
Donc on sort, on est en vin de France, mais on arrive à faire de très belles choses Et en plus de ça, du coup, je propose des bières, pas forcément que du Finistère, mais des bières qu’on va retrouver entre la France, essentiellement en France, donc, entre Pays basque, la Nouvelle-Aquitaine, la Loire et aussi le sud de la France.

00:43:59:04 – 00:44:23:06
Philippe
Et les bières du Nord et de Picardie. Et des spiritueux à base de d’alcools naturels faits essentiellement vins, qui proviennent essentiellement des distilleries, distillateurs, artisans français qui qui jonchent tout le territoire. Aujourd’hui, Et ils sont créés, il s’en créés beaucoup aujourd’hui, un peu comme les brasseurs.

00:44:23:13 – 00:44:24:17
Xavier
Et ça donne quoi en termes de prix ?

00:44:26:13 – 00:44:49:04
Philippe
Ça donne un panel assez large. On peut commencer sur des des premiers flacons à hauteur de six 7 € et pour monter pour monter dans des vins évidemment, selon les alcools, selon les produits des des et des whisky, entre 50 et 60 €.

00:44:50:11 – 00:44:52:16
Xavier
Et tu propose des animations, des dégustations ?

00:44:52:21 – 00:45:17:21
Philippe
Oui, bien sûr. Alors on fait de façon improvisée, parfois des vignerons, on passe nous rendre visite pour faire une dégustation. Et ça, c’est c’est quand ça arrive, c’est super. Et c’est le plus souvent le vendredi soir. Sinon, moi, personnellement, je propose à chaque fois d’ouvrir, du fait de l’arrivage assez régulier, de nouvelles cuvées, au moins une cuvée découverte le vendredi soir de 18 à 20 heures.

00:45:18:00 – 00:45:26:17
Xavier
Une qui, comme dit ça, le vendredi, il pour avoir des informations sur des opérations, des animations, et des horaires d’ouverture.

00:45:27:02 – 00:45:44:07
Philippe
Bat le plus souvent. Les horaires d’ouverture sont et sont consultables sur ma page Google, sur la page Facebook et après j’ai tous les messages. En tout cas le plus souvent que je puisse, je le délivre le plus souvent sur la page Instagram.

00:45:44:24 – 00:45:47:04
Xavier
Et au delà, ça veut dire quoi au delà ?

00:45:47:05 – 00:46:15:12
Philippe
En fait, c’est un cépage qui est né dans les années 50 de quelqu’un qui avait été qui était basque. Donc il lui a donné une consonance basque. Et du coup, je l’ai appelé comme ça parce que je voulais remettre au goût du jour la cave dont le but, c’était vraiment de remettre au goût du jour certains cépages que certains vignerons, dont, comme je disais alors, remettaient un peu en avant et pourquoi ce cépage là ?

00:46:15:15 – 00:46:33:17
Philippe
Parce qu’il est du Sud-Ouest. Un petit clin d’œil à mon Sud-Ouest natal. Et les journaux régionaux, là, ça veut dire en basque pur sang et yo, c’est pur et au delà, ça veut dire ça. Le but, c’était aussi de délivrer des flacons pur jus, dans le sens très propre.

00:46:35:07 – 00:46:45:14
Xavier
Merci beaucoup pour ton temps. Une dernière question qui peut peut être reprendre tout ce qui a été dit. Peut être que tu me diras qui a déjà répondu que tu ne veux pas y répondre. C’est quoi tes conseils pour quelqu’un qui arrive en ville ?

00:46:49:22 – 00:46:54:12
Philippe
Qui arrive en ville pour le week end ou pour aller au bout de la vie ?

00:46:54:12 – 00:47:00:02
Xavier
Pour commencer ? Pour c’est pas de s’asseoir.

00:47:01:08 – 00:47:05:05
Philippe
De s’asseoir à une table d’un bar et de commander un commander un café.

00:47:06:09 – 00:47:06:15
Xavier
Et.

00:47:07:05 – 00:47:12:18
Philippe
Et de regarder ce qui se passe autour de, pourquoi pas, commencer à lancer une conversation à son voisin ?

00:47:13:08 – 00:47:21:01
Xavier
Parce que c’est possible ici. Exactement Merci beaucoup, Philippe. On a passé 45 minutes ensemble et de rien.

00:47:21:01 – 00:47:21:14
Philippe
Merci à tous.

00:47:21:15 – 00:47:42:08
Xavier
On retrouvera des vidéos. Cette bande sont découpées et transcrites et d’autres gens qui vont répondre à ce questionnaire des Douarnenistes, Douarnenistes. J’ai du mal, ce questionnaire des Douarnenistes. Donc les nouveaux de Douarnenez net, j’ai du mal à le dire. J’arrive bientôt à Douarnenez. Je dis Douarnenez, parfois bourg.

00:47:42:08 – 00:47:43:07
Philippe
Bref, personne.

00:47:43:11 – 00:47:46:14
Xavier
Douarnenez, ton j’ai pas demandé.

00:47:47:10 – 00:47:48:24
Philippe
44 ans, je l’ai dit au tout début.

00:47:49:07 – 00:47:53:18
Xavier
C’est super. De toutes les informations dont j’avais besoin. Philippe, merci beaucoup pour ton temps.

00:47:53:23 – 00:47:54:12
Philippe
Merci à toi.

00:47:55:05 – 00:47:58:22
Xavier
À bientôt. Ah ! On n’a pas donné l’adresse à l’adresse.

00:47:59:15 – 00:48:01:01
Philippe
Onze, rue Anatole-France.

00:48:01:21 – 00:48:06:18
Xavier
À Douarnenez. Exactement 29 100 Merci beaucoup. Salut ! Bientôt !

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Xavier Faltot

Xavier Faltot: Media Mutant, brille par ses images expérimentales, mêlant art, technologie, cinéma et poésie. Dès ses débuts avec l’artiste Shu Lea Cheang, il sait capturer et danser avec le réel. Ses œuvres, à la fois provocantes et captivantes, reflètent une compréhension profonde de la globale culture actuelle. Samouraï virtuel multimedia et pionnier français dans l'utilisation des outils offerts par le web, il attend depuis toujours l'arrivée des intelligence artificielles. Aujourd’hui à l’aise avec les machines qui créent en vrai, il joue et fabrique des mondes animés à la carte ou des univers virtuels inconnus. ////// Xavier Faltot: Media Mutant, shines through his experimental images, mixing art, technology, cinema and poetry. From his early work with artist Shu Lea Cheang, he has captured and danced with reality. His works, both provocative and captivating, reflect a deep understanding of today's global culture. A multimedia digital samurai and French pioneer in the use of web tools, he has always awaited the arrival of artificial intelligence. Now at ease with the machines that create the real thing, he plays with and creates bespoke animated worlds or unfamiliar virtual universes.
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